mardi 27 février 2007

Congorama

Congorama, après avoir remporté 5 Jutra il y a 8 jours, est ressorti sur une vingtaine d'écrans au Québec. L'Outremont l'avait déjà inclus dans sa programmation de cinéma du lundi. Il y avait quelques petits bouts où il semblait ne rien se passer, mais je ne me suis pas ennuyée. Excellents acteurs.

Philippe Falardeau parle ainsi de son film :

« [...] j'ai vraiment envie que le spectateur tire ses propres conclusions sur le sens du titre, comme j'ai envie qu'il découvre le film sans trop savoir à l'avance ce qu'il va voir. Le récit se déploie au compte-gouttes et j'invite le spectateur à reconstituer lui-même les pièces du puzzle. Le puzzle de l'histoire et ses rebondissements, bien sûr, mais aussi celui du profil psychologique des personnages. Comme spectateur, je n'aime pas rester passif, j'aime travailler un peu. Et puis il est assez rare maintenant qu'on puisse aller au cinéma sans connaître l'histoire du film. Les stratégies de communication lors de la mise en marché et la multiplication des chroniques de cinéma de tout acabit désacralisent un peu les récits. On en dit trop. Je trouve ça dommage. »

dimanche 25 février 2007

Encore une

Raccourci?

Photographié près du Home Depot et du parc de sculptures de la rue Van Horne cet après-midi... C'est un passage piétonnier illégal mais toléré pour traverser la voie ferrée à travers une brèche dans la clôture afin de se rendre sur la piste cyclable ou au Home Depot. Je ne sais pas depuis combien de temps ils étaient pris lorsque je suis arrivée pour prendre des photos dans le coin, mais ils ont bien passé une demi-heure à essayer de sortir de là de toutes sortes de façons, avec l'aide de passants, etc. avant que la police arrive. Un copain a vu plus tard une remorqueuse. Ceux qui connaissent le coin comprendront que c'était un très mauvais raccourci, c'est ce que la police leur a expliqué. Même s'ils avaient réussi à passer la voie ferrée et le trou dans la clôture, ils se seraient retrouvés dans le parc de sculptures entouré de blocs de béton... Heureusement qu'il ne passe pas de trains souvent, mais un policier m'a dit qu'ils les ont fait arrêter pour ne pas prendre de risques. C'est vrai que c'est long faire freiner un train, genre un kilomètre. Je pense que les deux types de l'auto n'étaient pas très fiers de leur coup...

vendredi 23 février 2007

Litebook : divers témoignages

Je viens de tomber sur cette page parce qu'il y a un lien vers mon blogue. Plusieurs liens vers des pages intéressantes. Sarah Pullman, de Vancouver, a rencontré le président de Litebook, qui lui a demandé d'essayer la lampe pour dire ensuite ce qu'elle en pense. Le site The Gadgeteer décrit en détail la Litebook, avec plein de photos.

Un autre des sites mentionnés m'a menée à la page du site de Litebook où l'on explique comment se servir de la lampe pour contrer les effets du décalage horaire et s'ajuster à la nouvelle heure en deux jours. Il s'agit d'utiliser la Litebook à certaines heures et d'éviter la lumière du jour à d'autres. On peut acheter sur le site des lunettes spéciales qui coupent plus de lumière que des lunettes de soleil normales, mais elles ne sont pas indispensables. Il suffit d'entrer le numéro de série d'une Litebook pour avoir accès au Jet Lag Calculator. J'ai fait un essai pour un voyage fictif avec les données suivantes : je me lève habituellement à 8h, je pars du fuseau horaire de Montréal (GMT -05:00) et je vais à Rome (GMT +01:00). Le jour de l'arrivée, il faut que j'évite la lumière du jour de 6h à 11h30, puis j'utilise la Litebook pendant 30 à 60 minutes à un moment quelconque entre 11h30 et 14h30. Le lendemain, j'évite la lumière du jour de 3h à 8h30 (facile...) et j'utilise la Litebook de 15 à 30 minutes quelque part entre 8h30 et 11h30. Je pense que ça peut être utile même pour quelqu'un qui n'a pas de Litebook. Il s'agit d'aller dehors aux heures indiquées, surtout s'il fait soleil. Peut-être qu'il faudra alors passer les 3 heures complètes à la lumière du jour, mais en tout cas, ça donne envie de faire des expériences. Il paraît que le décalage horaire empire avec l'âge, en particulier après 50 ans...

Prête pour le printemps

Je suis tout excitée! Je viens de commander deux modèles de Crocs, des Nile (marine) et des Mary Janes (noir). Je porte des Crocs depuis près d'un an, mais l'été dernier, j'avais trop chaud avec mes Beach (le modèle qu'on voit partout). Les Nile devraient remplacer avantageusement mes sandales (qui sont plutôt confortables, mais rien ne vaut des Crocs pour le confort).

On peut maintenant commander les Crocs par téléphone chez Créations Foam, à Québec (1-877-285-6249, poste 224 - sans frais). Pour les commandes de moins de 100$, il faut payer 9,95$ de frais d'expédition. Ils n'ont pas tous les modèles, par exemple il n'y a pas de Cayman pour adultes. Pour les deux modèles que j'ai commandés, le prix canadien est le prix indiqué sur le site (qui lui est en $ US, mais on ne convertit pas, ils sont moins chers au Canada) + 5 $. Les Nile coûtent donc 24,99 $ et les Mary Janes 34,99 $.

L'employée de chez Crocs m'a dit que les Mary Janes ont été fabriqués cette semaine, je vais donc avoir des Crocs tout frais (ou plutôt tout chauds)! Elle a aussi mentionné que les magasins les attendent avec impatience.

J'avais aussi songé à acheter des Prima (les ballerines), mais ils ne seront disponibles ici qu'en avril. De toute façon, comme c'est un modèle plus ajusté, je préfère les essayer avant. D'après ce que j'ai lu ici, ça ne fait pas à tout le monde.

J'ai hâte au printemps!

lundi 19 février 2007

Sa Majesté la Reine

Helen Mirren est magnifique dans Sa Majesté la Reine (The Queen), de Stephen Frears. Ce film présenté ce soir à l'Outremont raconte la semaine qui a suivi le décès tragique de la princesse Diana. La Reine considère qu'elle n'a pas à intervenir puisque la princesse, ayant divorcé, ne fait plus partie de la famille royale. Mais le peuple est profondément touché par la mort de « sa » princesse et attend de la monarchie plus de sensibilité. Le Premier ministre Tony Blair, élu quelques mois plus tôt, essaie de faire comprendre à la Reine qu'elle doit revenir à Londres et faire une apparition publique.

La famille royale en pantoufles et robe de chambre, la Reine au volant d'une Land Rover dans son domaine de Balmoral, en Écosse, quelques images surprenantes. Tony Blair qui prend devant son entourage la défense de la Reine, la présentant comme une femme courageuse jouant son rôle vaillamment depuis l'âge de 25 ans – disons que ça montre bien ce qu'est vraiment Tony Blair et que je n'ai pas versé de larmes pour la pauvre Élizabeth et ses millions. Des images d'archives de Diana, toujours émouvantes même si en fait, je m'étais peu intéressée à sa mort à l'époque. J'avais lu quelques années plus tard le livre (A Royal DutyConfidences royales en français) de son valet Paul Burrell, qui fait voir les coulisses de la monarchie, en plus de la vie quotidienne de la princesse, dont il était le confident. Je le recommande à tous ceux qui voudraient en savoir plus sur ce qui se passe derrière les portes closes du Palais de Buckingham et des autres demeures royales.

dimanche 18 février 2007

Mal d'enfant

Mal d'enfant, de Elizabeth George, est un polar comme je les aime. Peu de violence, contrairement au dernier livre que j'avais lu. Des personnages bien présentés et pour la plupart attachants. Un polar très «british», même si l'auteure est américaine. La traduction de Dominique Wattwiller se lit très bien

Deborah Saint James, photographe, et son mari Simon, médecin légiste, sont en vacances dans le Nord de l'Angleterre. Le pasteur vient de mourir de façon suspecte, l'enquête semble avoir été bâclée. Simon demande à son vieil ami l'inspecteur Lynley de venir le rejoindre pour l'aider à reprendre l'enquête. Pendant ce temps, Deborah a du mal à se résigner à ne pas avoir d'enfant.

samedi 17 février 2007

Cauchemar planétaire

Je viens de voir un film d'horreur, j'avais vraiment des frissons à regarder ça. Le pire, c'est que ce n'était pas une fiction, mais un documentaire de la BBC sur l'assombrissement global (aussi appelé obscurcissement global, «global dimming» en anglais. L'émission dure 49 minutes, elle est en anglais mais c'est fascinant. Et très épeurant... Les 15 dernières minutes sont particulièrement troublantes. Si vous comprenez mieux l'anglais écrit, vous pouvez lire la transcription de l'émission sur le site de la BBC, qui contient aussi un résumé et une page de questions et réponses.

jeudi 15 février 2007

Je t'aime, tu m'agaces

Pour revenir sur terre après votre petite soirée romantique de la St-Valentin ou pour vous rappeler qu'il y a des avantages à être célibataire, je vous propose d'écouter une entrevue du sociologue Jean-Claude Kaufmann à l'émission de Christiane Charette. Il vient de publier un livre intitulé Agacements : les petites guerres du couple. Selon lui, « Chacun a son schéma secret de la bonne place des choses ». Le problème, c'est qu'on n'a jamais le même que l'Autre...

Le moteur au ralenti

Article très intéressant de Louis-Gilles Francœur dans Le Devoir d'aujourd'hui sur les moteurs qui tournent au ralenti. La fin devrait faire réfléchir certains automobilistes :

Roxanne Héroux, du CAA Québec, a affirmé la même chose que tous les écologistes et les spécialistes en chimie ou en mécanique ont affirmée au Devoir: un moteur n'a pas besoin de plus de 20 à 30 secondes de réchauffement au ralenti -- le temps nécessaire au réchauffement des bougies et des valves -- pour entrer dans la circulation. En réchauffement hivernal, une voiture s'use autant qu'en 800 kilomètres sur la route, a ajouté Mme Héroux: les automobilistes ont intérêt à utiliser immédiatement leur voiture pour permettre au moteur d'atteindre son niveau de performance environnementale et mécanique en deux ou trois minutes. Tout prolongement indu multiplie d'autant le degré d'usure, a-t-elle conclu.

Les pas du vent

La poudrerie a laissé ces traces juste devant ma porte de balcon.

mercredi 14 février 2007

mardi 13 février 2007

Féminisation des noms de métier

Trouvé grâce à un lien sur Langue sauce piquante, le blogue des correcteurs du Monde (je l'ai dans ma blogoliste, mais je ne le lis pas assez souvent), un site où l'on constate que la féminisation des titres ne date pas d'hier. L'Académie française a tenté de faire disparaître ces noms féminins, mais heureusement, ils ont fini par refaire surface. Ici au Québec, la féminisation des titres est devenue la norme, mais enFrance il y a encore de la résistance à cette pratique. Wikipedia en parle ici.

Quel gaspillage!

Je me réveille avec la radio et c'est avec cette nouvelle que j'ai commencé ma journée. 500 000 livres et 30 00 disques envoyés au dépotoir parce qu'ils coûtaient trop cher à entreposer. Quand on pense aux bibliothèques vides dans les écoles...

La Vie secrète des mots

L'Outremont a tendance à passer les films justement au moment où ils sortent en DVD, alors vous pourrez courir louer ce film d'Isabel Coixet. J'ai trouvé ici un résumé qui en dit juste assez pour vous tenter et pas trop pour vous le gâcher. Je ne savais à peu près rien de ce film, seulement que ça se passait sur une plateforme pétrolière et que le rythme était lent. J'ai failli ne pas y aller; si j'avais été plus fatiguée, le «rythme lent» m'aurait fait peur. En fait, je ne me suis pas ennuyée un seul instant. Je pensais que ce serait un film plein de longs silences, mais au contraire, il y a beaucoup de dialogue. Une bonne partie du film se passe dans l'infirmerie de la plateforme, où Hannah soigne un grand brûlé, temporairement aveugle. La réussite du film repose sur le talent de Sarah Polley et de Tim Robbins, tous deux très émouvants. Les quelques personnages qui gravitent autour d'eux sont à peine esquissés, mais ajoutent des touches intéressantes, notamment le cuisinier, interprété par Javier Camarra (l'infirmier dans Parle avec elle, de Almodovar).

vendredi 9 février 2007

Zéro déchet électronique

Le producteur de l'émission La Vie en vert, Marc St-Onge, a lancé il y a quelques semaines une campagne pour rendre obligatoire la récupération des déchets électroniques. Selon sa proposition, les marchands d'appareils électroniques seraient tenus de recueillir les appareils dont on ne veut plus. J'appuie totalement cette idée! Il est relativement facile (à Montréal, du moins) de trouver un endroit pour donner un appareil qui fonctionne encore, mais on ne sait pas trop quoi faire de ceux qui sont bons pour la poubelle.

« Voilà une véritable aberration surtout quand on considère que 82% du poids d’un ordinateur est recyclable… Et que la filière de valorisation pour recueillir ces déchets et disposer des matières dangereuses qu’ils contiennent existe déjà! Le plomb, le cadmium, le béryllium, l’arsenic et le mercure contenus dans les TIC représentent des risques élevés pour la santé humaine et l’environnement. Envoyer un seul écran d’ordinateur à l’enfouissement, c’est libérer les 2,4 kg de plomb qu’il contient directement dans la nature, au risque de contaminer les nappes phréatiques. » (Extrait du texte de la pétition)

Vous pouvez signer la pétition ici. Merci à Cécile Gladel pour son article, que je viens de trouver via son blogue, lui-même découvert grâce à Mère indigne, qu'elle a parodiée de main de maître (pardon, de maîtresse).

Nuit blanche dans moins d'un mois

Le programme de la quatrième édition de la Nuit blanche à Montréal, qui aura lieu dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 mars, est ici. La programmation est divisée par quartiers (Vieux-Montréal, centre-ville et Plateau), ce qui devrait faciliter la planification. Je suis allée à la Nuit blanche pour la première fois l'année dernière et j'ai trouvé difficile de décider où aller, le choix est trop grand - comme le démontre le programme téléchargeable en PDF : 24 pages!!! La plupart des activités sont gratuites et il y en a pour tous les goûts, tant à l'extérieur (patin sur le Mont-Royal, visite du Plateau de Michel Tremblay, danse en silence (!)) qu'à l'intérieur (cinéma, expositions, spectacles). J'aimerais bien réussir cette année à «toffer» jusqu'au déjeuner servi au complexe Desjardins à partir de 4 h 30. L'an dernier, en suivant des amis, j'avais fini par aboutir à un concert d'orgue dans une église. Ça avait suffi à m'achever...

À la manière de

Il a déjà été parodié, mais je vais quand même essayer de raconter ma journée d'hier (jeudi, lendemain du Yulblog) à la manière de SP4M. Même si c'est vrai que c'est un peu facile... Ça m'est venu pendant que je traînais dans mon lit et j'ai à peine les yeux ouverts (à 11h40!) alors excusez-la.

Jeudi 10:43 am
Panthère : Un petit tour sur l'ordi juste pour prendre mon courriel avant de déjeuner.
La conscience : C'est pas une bonne idée, je pense.
Panthère : Mais non, juste 5 minutes.

3:02 pm
Le ventre : Tu trouves pas que ça commence à faire dur? Le souper d'hier est pas mal loin!
Panthère : Juste une petite minute. J'ai encore trouvé un site où on parle d'hier, je commence à savoir les noms des gens avec qui j'ai parlé!

4:04 pm
Le ventre : Au secours!

4:59 pm
Le ventre : C'est tout ce que t'as trouvé après tout ça? Des binnes, des oeufs pis du pain à c't'heure-là?
Panthère : Ben oui, c'est normal, on déjeune, non?

6:02 pm
Les poumons : Eye, on est dehors!
Les jambes : Ouin, ça fait pas mal de bien de s'étirer.
Les poumons : Crisse qu'y fait frette!

6:16 pm
Panthère : Ah non, Cocoa Locale ferme à 18 h, pas à 19 h! C'est pas encore aujourd'hui que je vais pouvoir goûter aux cupcakes au chocolat et chaï dont parlait Martine.
La conscience : T'avais juste à pas tant traîner sur l'ordi. Si t'avais été sage, on aurait fait une belle petite promenade au soleil.
Les poumons : Oui, mais y'aurait fait frette quand même!

8:08 pm
La conscience : C'est pas vrai, encore! T'es pas tannée de lire des blogues?
Panthère : Mais je découvre plein de gens intéressants! Et c'est encore plus le fun maintenant que je les ai vus en personne. Encore un!

9:29 pm
Les yeux : T'as rien trouvé de mieux à faire pour te changer de l'ordi que de regarder la télé?
Panthère : Je vais quand même pas manquer Minuit le soir!
L'épaule droite : Au moins, ça me repose, moi.

1:57 am
La conscience : Me semble que tu t'étais promis de te coucher de bonne heure pour pouvoir enfin aller à l'aquaforme demain matin?
Panthère : Oui mais j'ai trouvé encore plein de photos avec des noms.
La conscience : On s'en fout des noms! On va se coucher!

3:01 am
Le corps : Ah, enfin!
L'Pénis : ???
L'Pénis? J'ai un pénis moi? Non, celui-là, je vais le laisser à SP4M...

jeudi 8 février 2007

D'autres photos du Yulblog

Je viens de trouver d'excellentes photos de blogueurs sur le site de Michel Leblanc, ici. Ça m'a permis d'identifier plusieurs des personnes à qui j'ai parlé. Et de reconnaître Michel Leblanc lui-même, à qui je n'ai pas vraiment parlé, mais je me rends compte que sa photo 10, c'est moi qui l'ai prise! Il m'a refilé son super appareil pour que je le photographie avec Mère indigne et je n'arrivais même pas à trouver le bon bouton. Au moins je n'ai pas trop raté le cadrage. Ça changeait de mon appareil vieux de 5 ans - je ne l'ai même pas apporté, il est pourri pour prendre des photos dans le noir. Je n'arrive pas à laisser un commentaire sur le site de Michel Leblanc, alors si jamais il passe par ici, je lui fais mes salutations et un grand merci pour ses photos et descriptions.

Mise à jour : D'autres photos ici. En fait, il y en a sur plein de sites, mais Hippopocampe a pris la peine de faire un grand panorama (il faut cliquer sur les dernières photos pour le voir, puis cliquer encore pour l'agrandir).

Yulblog : que de monde!!!

Dans le cadre de la Semaine de prévention du suicide, une bonne centaine de personnes se sont réunies hier soir dans un bar de Montréal pour se prêter mutuellement secours et mettre en commun leurs solitudes et leurs cyberdépendances. (Selon Michael Keren, « les individus qui mettent leur âme à nu sur les blogues sont isolés et esseulés, vivant dans une réalité virtuelle à défaut de former et d'entretenir de vraies relations ».) Blague à part, j'ai été enchantée de ma première incursion dans l'incarnation en chair et en os de la blogosphère montréalaise. Les photos de Vanou sont ici. André parle de 70 personnes, mais je suis pas mal sûre qu'il y en avait plus.

Je ne commencerai pas ici à saluer un par un les gens avec qui j'ai jasé, car ça serait bien long et je dois avouer que je n'ai souvent pas retenu les noms. C'est en partie la faute à la musique, j'entends très mal dans le bruit. Je n'arrive pas à me rappeler quand j'étais allée dans un bar pour la dernière fois, avant hier soir. Ça devait faire des années... Pas mal plus agréable sans boucane. Comme je l'ai mentionné à Frank, c'est très étrange de rencontrer des inconnus sur lesquels on sait déjà tant de choses. Et c'est merveilleux de se retrouver avec plein de gens à qui on peut adresser la parole sans gêne, ils sont là pour ça.

Après être rentrée à pied (3/4 d'heure de marche au froid), j'étais contente de retrouver mes Crocs, mon livre et le silence (relatif, mes voisins écoutent de la musique bien tard, ces temps-ci). Mais je retournerai certainement au Yulblog.

mardi 6 février 2007

Victoire!!!

L'Avenue du Parc ne changera pas de nom! Comme je n'ai pas écouté les nouvelles, je viens de l'apprendre grâce à Laiya de Metroblogging Montreal.

lundi 5 février 2007

Au chat et à la souris

J'ai encore manqué l'aquaforme parce que j'ai lu trop tard, pour finir Au chat et à la souris, de James Patterson. C'est la suite du Masque de l'araignée, où l'on faisait la connaissance du très dangereux Gary Soneji. En plus de traquer ce dernier, Alex Cross, policier et psychologue, doit affronter M. Smith, un tueur en série qui se promène entre les États-Unis et l'Europe. Un polar efficace.

Yulblog - j'y vais!

J'ai décidé de sortir enfin de mon antre pour aller au Yulblog mercredi 7 février, à la Quincaillerie, 980 rue Rachel est (coin Boyer). Après avoir lu des commentaires sur la soirée 45Nord de Québec, je me prépare au cas où quelqu'un aurait l'idée de me vouvoyer... J'espère rencontrer plusieurs des blogueurs que je lis. À mercredi!