dimanche 20 janvier 2008

Bloguetrotter

Il y a quelques jours, en cherchant via Google des renseignements sur les élections qui ont lieu aujourd'hui à Cuba, j'ai trouvé le blogue de Hugo Morin, L'Esprit Vagabond. Il est actuellement à Cuba pour quelques jours, dans la région de Santiago. En fait, il est à l'hôtel où j'étais moi-même allée avec mon chum en 2005. J'ai donc pu envoyer mes salutations à une serveuse avec qui nous avions pas mal parlé (dans un mélange d'espagnol et de français). Les impressions de Hugo (ou est-ce Hugues?) sont très intéressantes, puisqu'il parle espagnol et qu'il a beaucoup voyagé en Amérique latine, donc il peut faire des comparaisons. Je vous incite à le lire et je vous en mets un extrait (il n'y a pas d'accents, puisqu'il utilise un ordi local) :

Santiago a un charme certain. Ville latino assez typique de ce que j'ai pu voir ailleurs sur le continent, avec son architecture coloniale un peu deglingue par endroits. Par contre, Santiago se distingue de la majorité des villes latinos que j'ai visité auparavant par plusieurs points:
Le trafic est peut-etre plus intense que le trafic occidental classique, mais il est de loin plus respectueux des piétons que partout ailleurs.

La ville elle-meme est étonnamment propre pour une ville latino du tiers-monde d'un million d'habitants. Ce n'est pas La Antigua Guatemala, mais c'est aussi propre que Campeche et cent fois mieux entretenu que plusieurs des grandes villes latinos.

Évidemment, il y a peu de commerces. Une tienda ici et là, mais ces choses sont rares ici. Incidemment, ce fait distingue particulierement Santiago par rapport aux typiques villes latinos, pleines de vendeurs de crap, d'artisanat, de produits divers, de CD et DVD pirates, et pleines de vendeurs ambulants qui vous offrent tout et rien sur la rue. Ce manque d'activités commerciales anarchiques se fait aussi ressentir sur le bruit ambiant. Ici, personne ne hurle pour vendre ses choses dans les rues, il n'y a pas de musique a tue-tete a tous les coins de rue, bref, c'est assez dépaysant, meme pour un voyageur habitué a la culture latino-américaine.

Santiago de Cuba est la seconde ville en importance du pays, qui est un pays relativement pauvre. Je ne sais pas si cette ville est représentative de l'ensemble de l'ile, mais je peux dire que contrairement a toutes les autres villes latinos d'importances, je n'ai pas vu de pauvreté extreme ici. Pas de mendiant (en fait, non, deux mendiants a l'entree de la Cathedrale), pas d'enfants qui viennent vous queter dans les rues ou dans les parcs, les gens n'ont pas l'air riches, évidemment, mais je n'ai vu personne vivre ou dormir dans la rue. Et je suis sorti du circuit typique du centro historico pour explorer quelques quartiers populaires. Et partout, on m'a regardé avec intéret mais salué avec respect également. S'il arrive que les gens demandent des choses (comme cette dame me demandant si j'avais du shampoing), ce n'est pas tant pour quémander le produit que pour obtenir un produit canadien, qui est de meilleur qualité que ce qu'on trouve dans les boutiques d'ici.

Vous revoir

J'ai déjà fini Vous revoir, de Marc Levy, la suite de Et si c'était vrai. Je n'ai pas grand-chose à ajouter à mon billet précédent, sinon que c'est encore pire que le premier livre, aucune substance.

Ça doit être payant, faire une suite à un livre qui avait été publié en 33 langues et s'était vendu comme des petits pains chauds... Et le deuxième livre a été publié l'année où l'adaptation cinématographique du premier est sortie. Plus efficace que d'acheter des billets de loterie...

samedi 19 janvier 2008

Et si c'était vrai...

J'ai commencé Et si c'était vrai... jeudi soir et je l'ai fini vendredi soir. Et j'ai même commencé la suite, Vous revoir. Attention, ça veut pas dire que j'ai trouvé ça bon. Ça se lit très vite, disons. Surtout lorsqu'on lit en diagonale de plus en plus rapide les passages de «philosopherie». J'ai trouvé ici beaucoup de commentaires (de ceux qui mettent le moins d'étoiles) qui correspondent tout à fait à mon impression.

Présentation de l'éditeur
Que penser d'une femme qui choisit le placard de votre salle de bains pour y passer ses journées? Qui s'étonne que vous puissiez la voir? Qui disparaît et reparaît à sa guise et qui prétend être plongée dans un profond coma à l'autre bout de la ville? Faut-il lui faire consulter un psychiatre? En consulter un soi-même? Ou, tout au contraire, se laisser emporter par une extravagante aventure? Et si c'était vrai? S'il était vrai qu'Arthur soit le seul homme qui puisse partager le secret de Lauren, contempler celle que personne ne voit, parler à celle que personne n'entend?

(On dirait qu'il y avait un solde de «?» le jour où cette présentation a été écrite...) Un roman très très léger. Et tout à fait invraisemblable. Non, c'est pas l'histoire de la femme dans le coma dont l'esprit se matérialise ailleurs qui me dérange. Ça, je peux très bien l'accepter pour les fins de l'histoire. Mais c'est tout le reste. Les dialogues, par exemple, notamment un enfant de 10 ans qui ne parle absolument pas comme un enfant, même un enfant précoce. Et plein de situations auxquelles on ne croit pas, entre autres un grand hôpital américain où l'on entre comme dans un moulin. En commençant le livre, j'ai eu plusieurs moments où (déformation professionnelle de traductrice), agacée, je me disais : «Mais comment il disait ça en anglais? Quelle mauvaise traduction!» avant de me rappeler que ce livre a été écrit en français par un auteur français. Je suis tout à fait d'accord avec le commentaire de divadodue, sur le site d'Amazon :

«J'ai rarement été aussi frappée par la maladresse de style d'un auteur. Celui-ci, visiblement, n'est plus qu'à moitié francophone. Les tournures de phrases américaines sont légion et m'ont écorché les yeux. Désagréable.»

Je vais sans doute passer à travers la suite (Vous revoir) très vite, La situation y est retournée, c'est le type qui est dans le coma au lieu de la femme. Ça vire en vaudeville, là où je suis rendue Pourquoi je perds mon temps à lire ça? Je pense que c'est comme demander pourquoi on se bourre de chips qu'on n'aime pas vraiment. C'est pas tellement bon, c'est mauvais pour la santé mais une fois qu'on a commencé on ne peut plus s'arrêter.

En conclusion, si vous voulez un divertissement gnangnan, à l'eau de rose, pas vraiment crédible, si vous voulez une overdose de sucre, Et si c'était vrai... est le livre qu'il vous faut. Des fois, ça fait du bien de s'abrutir... et on est tellement content après quand on lit un bon livre!

jeudi 17 janvier 2008

Les cerfs-volants de Kaboul

J'ai vu le film il y a 3 semaines, la nuit dernière j'ai fini le livre. J'ai beaucoup aimé Les cerfs-volants de Kaboul, un roman très prenant et émouvant. Je vais sûrement lire le deuxième roman de l'auteur, Mille soleils splendides, qui a l'air excellent aussi.

Présentation de l'éditeur
De Kaboul à San Francisco, des années 70 à nos jours, une déchirante histoire d'amitié et de trahison, avec, en arrière-plan, la chronique tourmentée d'un pays dévasté : l'Afghanistan. Bien que frères de lait, Amir et Hassan ont grandi dans des mondes différents : le premier est le fils d'un riche commerçant, le second est le fils de leur serviteur. Inséparables, liés par une même passion, les deux garçons se vouent une amitié indéfectible. Mais ce lien va se briser à jamais. Alors que sous ses yeux Hassan subit une véritable ignominie, Amir reste pétrifié. Peur ? Lâcheté ? Honte ? Pris dans une terrible confusion des sentiments, il n'esquissera pas un geste pour sauver son ami. Eté 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux Etats-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. Il existe un moyen de te racheter, lui annonce une voix au téléphone. Mais ce moyen passe par une plongée au cœur de l'Afghanistan des talibans... et de son propre passé.

Biographie de l'auteur
Khaled Hosseini est né à Kaboul, en Afghanistan, en 1965. Fils de diplomate, il a obtenu avec sa famille le droit d'asile aux Etats-Unis en 1980. Son premier roman, Les Cerfs-volants de Kaboul, a bénéficié d'un extraordinaire bouche à oreille. Acclamé par la critique, il est resté de nombreuses semaines en tête des listes aux Etats-Unis, où il est devenu un livre-culte.

samedi 12 janvier 2008

Portraits d'après nature

Je viens de lire un autre Jane Smiley, après Moo. Portraits d'après nature est constitué de deux longues nouvelles. J'ai trouvé la première, Un amour ordinaire, un peu «platte», la deuxième plus intéressante. Mais Jane Smiley n'est vraiment pas mon auteur préféré...

Quatrième de couverture

Dans Un amour ordinaire, après de longues années de silence, une femme se laisse aller à révéler à ses enfants, désormais adultes, ce qui a provoqué l'éclatement du noyau familial. Soudain dépossédée de son secret, elle se sentira encore plus vulnérable quand, à leur tour, ses enfants lui dévoileront certains épisodes de l'existence chaotique qu'ils ont menée loin d'elle.

Dans Portrait d'après nature, Robert Miller est un vétéran du Viêt-nam qui, pour échapper aux errements de la société de consommation, s'était bâti un petit royaume perdu en pleine nature où il croyait vivre heureux en quasi-autarcie avec sa femme et leur jeune fils. Pourtant, au fil des saisons, il voit son univers s'anéantir quand l'enfant s'attaque dans un crescendo dramatique à tout ce que possède une petite fille de sa classe.

Si Jane Smiley trace dans ces deux longues nouvelles (qui ont la force et le fini de deux courts romans) le portrait de deux êtres complexes, elle conte aussi, avec finesse et chaleur, deux histoires d'amour pas comme les autres, deux histoires de paradis perdu.

jeudi 10 janvier 2008

L'après vent

Pour ceux qui ne vivent pas à Montréal, je vous signale que nous avons eu beaucoup de vent hier. Des rafales de 90 km/h. Tout partait au vent, y compris les arbres de Noël que les gens ont mis devant leur maison pour que la Ville les ramasse. Et dans ma rue, c'était jour de ramassage des matières recyclables. Gros ramassage d'après les Fêtes, une accumulation de 3 semaines. Certains bacs sont carrément partis au vent. Il y avait aussi les résultats de la négligence habituelle des gens, des journaux et boîtes de carton instables, qui partaient au moindre souffle. Tout le monde n'est pas maniaque comme moi! :-) Rien n'a bougé dans mon bac (je pense). Au fait, j'ai regardé le type de la collecte ramasser mon bac et ceux de mes voisins (p'tite vie...) : je me demande pourquoi je prends la peine de mettre d'un côté le papier, de l'autre le verre, métal et plastique, il vidait les bacs en vrac, tout allait au même endroit dans le camion.
Aujourd'hui, le résultat de cet éparpillement d'hier était bien laid devant chez moi. J'ai pris mon courage à deux mains, j'ai mis des gros gants, je me suis armée d'un grand bout de carton et d'un couvercle de plastique trouvés sur le trottoir et j'ai ramassé de quoi remplir trois bonnes boîtes (qui traînaient elles aussi), y compris plein de verre cassé. Ces matières recyclables ont donc été rétrogradées au rang d'ordures ménagères, puisque la collecte des ordures est aujourd'hui. Je n'ai ramassé que devant chez moi et un peu devant chez les voisins immédiats, je n'allais quand même pas faire toute la rue... J'espère que d'autres auront la même idée. Ci-dessus, des photos d'avant et après le ramassage.

dimanche 6 janvier 2008

Soy Cuba et Le Mammouth sibérien

Il vous reste une seule chance d'aller voir Soy Cuba (Je suis Cuba) au Cinéma du Parc, demain soir, lundi 7 janvier. Une seule représentation, à 19h.

Il s'agit d'une coproduction URSS-Cuba de 1964. Le film avait été un flop à sa sortie, tant à Cuba qu'en URSS. Il faudra une rétrospective consacrée au réalisateur (Kalatozov) au Festival de Telluride (Colorado) en 1992 pour que le film soit remarqué et parrainé par Martin Scorsese et Francis Ford Coppola et qu’un travail de restauration soit enfin entrepris.

C'est un film superbe, en noir et blanc, avec parfois des ciels noirs et des palmiers d'un blanc très lumineux. Il est présenté en version espagnole avec sous-titres français.

Si vous n'êtes pas trop fatigués après les 145 minutes de Soy Cuba, courez acheter vos billets pour Le Mammouth sibérien, projeté dans une autre salle du cinéma. Vous n'aurez que 5 minutes pour aller faire pipi et vous rasseoir, mais ça en vaut la peine si vous avez aimé le premier film. Toujours des sous-titres français, mais cette fois on parle portugais, russe et espagnol. Ce film brésilien de 2005 ne dure lui que 90 minutes, qui passent très vite. Des entrevues (40 ans plus tard) avec des gens qui ont participé à Soy Cuba, des tentatives d'analyses de l'échec du film à sa sortie (les Soviétiques n'ont pas compris le tempérament cubain), des images d'archives et d'actualités. Ce film là aussi passe une dernière fois demain soir.



Le Cinéma du Parc est situé au 3575 avenue du Parc, coin Prince-Arthur. L'autobus 80 (métro Place-des-Arts) a un arrêt juste devant. Si vous y allez à deux et que vous prévoyez voir les deux films, au lieu de payer 10 $ par personne par film, achetez la ciné-carte à 40 $, ça vous reviendra au même prix. Elle donne droit à 8 films et 2 avant-premières, est valide un an et peut être utilisée par deux personnes.

Nous sommes vos fils

Comme vous le voyez, j'ai beaucoup lu pendant les Fêtes. En fait, j'avais commencé ce livre il y a plusieurs semaines, mais je l'ai lu lentement. Il ne s'agit pas d'un roman – malheureusement, car c'est une histoire bien triste... Nous sommes vos fils, de Robert et Michael Meeropol (We Are Your Sons, The Legacy of Ethel and Julius Rosenberg), est l'histoire du couple Rosenberg, des Américains exécutés en 1953 pour «conspiration en vue d'espionner». Au fil des années, j'avais lu des bribes d'histoire et j'étais curieuse d'en savoir plus. Ce livre est écrit par les deux fils de Julius et Ethel, qui avaient respectivement 10 ans et 6 ans au moment de la mort de leurs parents. Il comprend plus de cent lettres écrites par les époux Rosenberg, dans leur intégralité (un autre auteur avait utilisé des extraits de certaines de ces lettres, hors contexte, pour leur faire dire autre chose).

C'était long à lire, j'ai survolé certains bouts des lettres, mais c'était très intéressant. J'ai lu l'édition de 1975, peut-être la seule traduite, mais Robert et Michael (ils s'appellent Meeropol parce qu'ils ont été adoptés, une fois devenus orphelins – leur parenté, côté maternel et paternel, ne voulait pas se charger d'eux) ont publié une édition augmentée en 1986. Ils y réfutent notamment les arguments d'autres auteurs. Un des chapitres supplémentaires, «The Attempted Reconviction of Our Parents: Toward a New Cold War» est une réponse détaillée au livre The Rosenberg File, de Ronald Radosh et Joyce Milton.

Je ne veux pas détailler ici l'histoire des Rosenberg, il y a plein de choses sur Internet. Beaucoup considèrent que les documents «Venona» (des décryptages par les services secrets américains de messages soviétiques) publiés dans les années 90 prouvent que Julius Rosenberg était bien un espion. (La réaction des fils est ici et j'avoue que j'ai eu la même : ces documents proviennent du gouvernement américain et rien ne dit que tout y est vrai.) Toujours est-il que le procès des Rosenberg a été complètement ridicule, le juge avait pris une décision d'avance, on a laissé les témoins de l'accusation se concerter pendant des semaines (ou plus probablement, on leur a dicté un témoignage), tout reposait sur le témoignage du frère d'Ethel, qui en fait essayait de sauver sa peau et celle de sa femme.

Je vais essayer d'emprunter bientôt à la Grande bibliothèque Heir to an Execution, le film fait par Ivy Meeropol, la fille de Michael. Elle n'y raconte pas tellement l'affaire Rosenberg, mais plutôt ses conséquences pour sa famille.

Une erreur judiciaire

Comme le savent mes lecteurs réguliers, j'aime les polars. Et les polars scandinaves sont souvent excellents. Je viens de découvrir une auteure norvégienne en butinant au hasard dans les rayons de la bibliothèque. J'ai beaucoup aimé Une erreur judiciaire, de Anne Holt.

Présentation de l'éditeur
En Norvège, un serial killer est en liberté. Un tueur en série de la pire espèce. Qui séquestre les enfants et les assassine d'une manière indétectable par la police, et qui renvoie le corps de la victime à la mère avec cette note atroce : «Tu as eu ce que tu méritais.» Emilie, neuf ans et Kim, cinq ans, ont disparu. L'enquête est confiée à l'inspecteur principal Yngvar Stubo. Pour retrouver la piste du tueur, celui-ci fait appel à Inger Johanne Vik, une ex profiler du FBI. Leurs investigations vont les mener sur les traces d'Aksel Seier, condamné il y a quarante ans et exilé aux Etats-Unis. Mais est-ce lui le véritable coupable ?

Biographie de l'auteur
Anne Holt, ancien ministre de la Justice, procureur, avocate, journaliste à la télévision, est l'auteur de séries policières qui connaissent un immense succès dans les pays scandinaves (plus de 4 millions d'exemplaires vendus). Une erreur judiciaire est le premier volume d'une nouvelle série mettant en scène les enquêteurs Vik et Stubo.

Scarlet Feather

Je serai brève, puisque j'ai trop de livres et de films à présenter. Il suffit de dire que j'ai passé à travers les quelque 500 pages de Scarlet Feather (encore un Maeve Binchy) en quelques jours. Le livre existe en traduction, mais le titre français fait un peut dur : Les Saveurs de la vie.

Vous trouverez un résumé ici et et les impressions d'une lectrice . Elle a aimé et moi aussi.

C'est en bonne partie grâce à ce livre que mon séjour des Fêtes chez mes parents, où je m'ennuie souvent, a passé très vite. On y retrouve certains des personnages de Tara Road (Sur la route de Tara). Il vaut d'ailleurs mieux lire Scarlet Feather avant Tara Road.

3 livres, 2 films, une fête

J'ai le problème que tout blogueur connaît bien : des fois on n'a pas de matériel pour bloguer, des fois on en a trop. Comme je n'ai pas écrit depuis un bout de temps, les sujets se sont accumulés. Et comme je ne veux pas renoncer à mon habitude de parler de tous les livres que je lis et de tous les films que je vois, je vais devoir travailler fort – ou être brève, ce qui n'est pas facile pour moi. :-)

Alors je commence par la fête et je ferai des billets séparés pour les livres et les films.







J'ai fêté la Saint-Sylvestre en excellente compagnie, nous étions huit devant une excellente table. Comme mes amis n'aiment pas en général avoir leur photo sur Internet, je me contenterai d'images de la bouffe. Au menu : tartare de saumon, œufs durs avec œufs de lompe, salade aux cœurs de palmier, céleri-rave mayonnaise, tajine au poulet, riz, cœurs d'artichauts dans une béchamel au jambon, feuilleté au canard.

Nous avons eu trois fois plus de dessert que nécessaire : la merveilleuse tarte aux pacanes de Chantal, des biscuits (faits aussi par Chantal), une tarte pommes-canneberges-orange (je pense) de Première Moisson, des canneberges enrobées de chocolat, du fudge et des cerises. Il y avait aussi des fromages en bonne quantité, mais mon estomac n'avait plus de place...

Quelques courageux sont allés ensuite danser aux Bobards, mais les autres (dont je suis) sont restés écrasés à digérer tout ça...