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mercredi 8 août 2007

La vie continue

Je n'écris pas souvent et je parle presque uniquement des livres que je lis et des films que je vois. Pourtant j'ai encore une vie en dehors de ça. J'ai même eu beaucoup plus de sorties que d'habitude. Mercredi dernier, je suis allée faire un petit tour au Yulblog d'août. Il n'y avait pas beaucoup de gens que je connaissais, mais j'ai quand même eu une couple de conversations intéressantes. Jeudi, petite sorties de filles à l'Île noire (je vais si rarement dans les bars ces années-ci), puis souper sur la très agréable terrasse arrière du Pèlerin, juste à côté (rue Ontario entre St-Denis et Sanguinet). Vendredi, souper chez des amis à NDG. Samedi, baignade chez une amie près du parc des Îles-de-la-Visitation. Et dimanche, rien. Ou plutôt si, je suis allée au Marché central à vélo pour m'acheter un beau «petit» (pas mal gros en fait) sac à dos à la Mountain Equipment Coop. Mon vieux commençait à se désagréger. J'ai passé plein de temps à décider dans laquelle des nombreuses poches je mettais chacun des très nombreux objets que je traîne partout «au cas où»...

Et depuis lundi, je ne fais rien d'autre que traduire un texte pour une banque. Un peu moins platte que d'habitude, c'est un cours pour les nouveaux employés, en fait le manuel de l'animateur de la formation.

dimanche 8 juillet 2007

Traducteurs littéraires à Banff

Nicolas Dickner, qui tient la chronique Hors Champ dans Voir, parle d'une rencontre de traducteurs littéraires à laquelle il a été invité. Il passe la semaine au Banff International Literary Translation Center en compagnie d'une vingtaine de traducteurs d'un peu partout dans le monde. Voici un extrait de son article :

« Même en plein small talk, ils s'arrêtent périodiquement afin d'analyser la façon dont se déroule la discussion. Le cerveau du traducteur n'arrête jamais de travailler puisque tout, dans l'univers, est matière à traduction - depuis les gesticulations de l'interlocuteur jusqu'au goutte à goutte du robinet de la cuisine, en passant par le parcours des nuages sur le flanc de la montagne et les couinements des spermophiles (ces rongeurs paranoïaques qui infestent le campus). [...]
Je vous reparlerai plus amplement de traduction dans les prochaines semaines, pas simplement parce qu'il s'agit d'une sous-culture fascinante, mais surtout parce qu'elle synthétise certains des débats littéraires les plus importants de notre époque - en particulier pour des littératures en milieu exigu comme la nôtre.»

mardi 15 mai 2007

Traducteurs pigistes sans recours (suite)

Eugenia vient de mettre un commentaire très intéressant pour les traducteurs pigistes à la suite de mon billet du 17 avril. Je le reprends ci-dessous pour que plus de gens le voient. Si vous désirez contacter Eugenia, vous trouverez ses coordonnées sur le site de son entreprise, La Page Imprimée.

La Page Imprimee a dit…

Bonjour tout le monde,

Encore moi... D'après mes recherches, Michel Whelan recrute les pigistes de divers sites où les pigistes sont membres et où leurs courriels sont accessibles/publics.

SVP soyez vigilants et n'acceptez aucun contrat de ce voleur car il ne vous paiera pas! Il utilise aussi les courriels "valerie@magma.ca" et "tradex1@bellnet.ca".

Il ne signe jamais son nom sur aucun document et refuse de laisser "des traces écrites"... Il communiquera avec vous soit par courriel ou par télécopieur (du télécopieur identifié "Lanthier")...

Si vous avez fait des traductions pour Whelan, SVP communiquez avec ses clients pour les aviser que ce n'était pas Whelan qui a fait les traductions... Si vous avez de la difficulté à identifier les clients, communiquez avec moi et je vous aiderais à trouver qui est la personne-ressource.

Eugenia

samedi 12 mai 2007

Ce que vous n'avez pas vu hier

Je mentionnais hier une autre table sur laquelle j'exile la paperasse sans rapport avec mon travail, que je ramène sur ma table principale la fin de semaine ou entre deux contrats. Cette fois-ci, ça s'est tellement accumulé que je pense que je ne pourrai pas tout déménager. Faudrait que je prenne une pause dans mes contrats pour éliminer des papiers...
Et ça dépasse même dans une bibliothèque. Finalement, c'est une bonne chose que je n'aie pas trouvé le courage et l'énergie de reprendre l'espace laissé libre par le départ de mon chum (il y a plus de 9 mois...), je me demande où je mettrais tout ça si j'avais rempli la bibliothèque.
Je viens juste de finir ma journée (et ma semaine) de travail, il est 2h (samedi matin). Il faut dire que j'ai de plus en plus de mal à m'y mettre le matin, alors c'est pas parce que je fais des 16h par jour, mais parce que je commence tard et que je prends bien des pauses. Mais au moins, quand je finis, mon lit n'est pas loin...

vendredi 11 mai 2007

Bureau virtuel et matériel

On dirait que c'est seulement quand il est bien tard et que je devrais être couchée que je relève ce genre de défis (trouvé une fois de plus chez la P'tite frisée). Heureusement, ça m'a pris beaucoup moins de temps que la dernière fois. Alors voici mon fond d'écran. Moi je n'ai eu aucun mal à faire un copier-coller d'écran dans IrfanView (logiciel gratuit et bien pratique). Ça tombe bien, mes icones ont mistérieusement disparu de mon Bureau aujourd'hui, alors ça fait une plus belle photo. J'ai passé la journée à faire des détours pour ouvrir mes bidules parce que j'étais trop paresseuse pour redémarrer, vu le nombre de documents et programmes ouverts. J'ai trouvé cette photo sur Internet, je ne me souviens absolument pas où, mais c'est très reposant pour les yeux.
Et voilà mon environnement de travail. Non, je n'ai pas fait de ménage, mais j'ai peut-être moins de papiers autour de moi pour mon texte actuel que d'autres fois. C'est vrai que ça a l'air pas mal en ordre. Je ne bois pas de café et mon verre de jus ou d'eau (une tasse thermos aujourd'hui, vu la chaleur dans mon 3e étage) est sur un autre petit meuble à ma droite. Je me méfie trop de ma maladresse pour mettre un liquide sur ma table de travail. Les petites fiches à gauche remontent à la préhistoire et servent bien rarement. Ma souris est sur une pile de vieux annuaires placée sur un caisson à roulettes à droite (on voit un petit coin du tapis de souris bleu). J'ai un repose-poignets devant mon clavier, mais comme je tape à deux doigts, je bouge en fait les mains au complet et elles ne s'appuient nulle part. Par contre, le repose-poignet de mon tapis de souris est essentiel. C'est peut-être un peu plus le bordel sur ma table quand je ne suis pas en train de travailler (par exemple la fin de semaine, des fois), parce que j'y rapatrie alors tous les papiers qui sont sur une autre table, dans l'espoir de m'en occuper enfin. Et puis quand arrive le moment de retourner au boulot, je replace les papiers sur l'autre table jusqu'à la prochaine fois, ça évolue très lentement ces temps-ci. Je me demande comment je faisais quand je n'habitais pas seule et que l'autre table était occupée par mon chum et ses nombreux ordis et périphériques...

mardi 17 avril 2007

Traducteurs pigistes sans recours

Collègues traducteurs, ne manquez pas ce soir l'émission La Facture (télé de Radio-Canada 19h30).

«Cette semaine : Pigistes et sans recours. Depuis des années, un traducteur de la région d’Ottawa fait travailler des pigistes en sous-traitance et ne les paie pas. Une trentaine de travailleurs autonomes ont ainsi été privés de revenus, au fil des ans, sans que qui que ce soit ne puisse mettre fin au manège du traducteur. Récemment, deux travailleurs en ont eu assez : ils ont tenté de faire arrêter le stratagème. Mais il semble que le monde de la pige soit une jungle difficilement pénétrable.»

Mise à jour : Le reportage était bref mais suffisamment éclairant. Le traducteur en question s'appelle Michel Whelan. Un nom à retenir... Et il recrute des pigistes sur le site AgentSolo.com.

2e mise à jour :
D'après un message d'une de ses victimes, Michel Whelan travaille sous son propre nom mais aussi sous les noms de Traduction Michel Whelan, de Tradex (sur le site Agentsolo.com) et de Traduction Exacte. «Il est beau parleur, donne des contrats très alléchants, mais il vous raconte toutes sortes de « romances » pour ne pas payer votre travail.» En fait, d'après le reportage, il commence par vous donner de petits contrats et les payer, mais une fois qu'il a votre confiance, ça se gâte. Vous pouvez visionner le reportage de La Facture ici. Il y a bien sûr plein d'arnaqueurs, alors la prudence est toujours de mise et plus on fera circuler les noms des mauvais payeurs, mieux cela vaudra...

dimanche 11 mars 2007

La traduction, c'est pas simple...

En cliquant sur un lien de L'envers de la médaille, dont j'ai rencontré l'auteure au Yulblog, je viens de découvrir un tout jeune traducteur en stage au gouvernement fédéral. J'étais au Bureau de la traduction il y a très longtemps, de 1980 à 1982, alors un de ses textes m'a rappelé de vieux souvenirs.

Jiji parle des étapes qu'il suit pour traduire un texte, premier jet, etc. Moi ça fait longtemps que je ne sais plus ce que c'est, un premier jet. C'est à dire que le premier jet est souvent le dernier, je n'ai pas le temps (ou l'envie) de retravailler le texte. Je suis pigiste et je traduis des textes administratifs, en général pour des banques. C'est très rare que je relise un texte au complet d'une traite parce que je risquerais de m'endormir dessus avant d'arriver au bout. Et en fait, tout le monde s'en fout, pourvu qu'il n'y ait pas de fautes et qu'on respecte la terminologie (titres de formules, etc.), ça va. J'essaie que ce soit compréhensible mais comme le texte de départ est souvent très peu clair, on ne peut pas faire de miracles. Le client peut nous fournir de la terminologie, mais «l'auteur» du texte est un personnage qui a l'air presque fictif, en tout cas pour les textes que je traduis la plupart du temps. Donc il faut essayer de deviner ce que la personne qui a écrit ça voulait dire. J'ai peut-être une vision plus négative que d'habitude parce que je viens de passer plusieurs jours sur un texte en style assez télégraphique, truffé de titres de postes, de titres d'écrans, de termes tirés d'écrans (je précise que je n'ai pas les écrans en question, je n'ai aucune documentation), avec des majuscules mises de façon aléatoire (donc difficile d'identifier ce qui est vraiment un titre), des mots qui manquent, pas vraiment de phrases. En plus, comme il s'agit de listes de tâches diverses que doivent faire des employés, ça porte sur plein de systèmes et sujets différents. J'ai l'impression d'avancer dans une forêt épaisse en me frayant un chemin avec un canif... Je dois prendre un temps fou à dresser une liste de questions en utilisant un formulaire, puis espérer que les terminologues du cabinet de traduction avec lequel je fais affaire trouvent quelques termes, mais dès qu'il s'agit de sens, ils envoient les questions au client. À cette étape-là, il me reste à attendre que le terminologue du client ait le temps de se pencher là-dessus et nous réponde plus ou moins. S'il ne répond pas vraiment, on recommence à jouer aux devinettes et des fois, c'est presque une question de pile ou face pour le sens, on ne sait pas. Et de toute façon, est-ce que quelqu'un lit la version française de ces textes (manuels, etc.)? Puisque souvent la traduction tarde, les gens qui ont besoin du texte l'ont plutôt lu en anglais et on traduit pour répondre aux exigences de la loi, qui oblige les banques à tout traduire. Disons que ça n'est pas très valorisant, mais bon, il y a plein de gens qui font un travail inutile.

Allez, il faut que j'y retourne (oui, même un dimanche). Merci de m'avoir laissé vous raconter tout ça, ça m'a fait du bien! Et peut-être que votre travail vous paraîtra plus intéressant en comparaison...

J'avais dit à Feloshiva au Yulblog que je ne parlais à peu près pas de mon travail dans mon blogue, on évoquait les dangers de critiquer un employeur ou des clients dans un blogue, mais là, j'avais vraiment besoin de me défouler. Je compatis avec la P'tite frisée et ses manuels de cloueuse pneumatique, je sais tout à fait de quoi elle parle...

lundi 18 septembre 2006

Citation

Ça fait 10 minutes que j'essaie de photographier un bout de boîte de céréales, mais le noir sur vert foncé, ça ressort très mal, alors je vais me contenter de recopier la citation ici.

I have never let my schooling interfere with my education. / J'ai ne laisse jamais mon instruire à gêner mon éducation.
Mark Twain
Ouais, c'est Nature's Path qui devrait être gênée de mettre une traduction comme ça sur ses boîtes...

mardi 7 février 2006

Belle traduction machine...

Je viens d'aller sur la page de statistiques de fréquentation de mon site et je peux y voir les «referral pages», c'est-à-dire les pages par lesquelles les gens sont arrivés à mon site. En passant, merci Choubine, je pense tu m'envoies pas mal de visites. Je suis tombée sur quelque chose d'assez drôle. Je n'avais pas pensé à tenter une traduction machine de mon site, mais quelqu'un l'a fait et bien sûr, les résultats sont hilarants. J'espère que les gens qui essaient ça se rendent compte que la traduction est pourrie, que ce n'est pas moi qui écris comme un pied!!!

Vous trouverez cette traduction ici, mais voici déjà ce que ça donne pour le précédent billet :

Ah Venice!

I think in Venice these days because I spoke about it with Choubine and that on the councils of the latter, my chum is reading whodunnits of Gave Leon (me I do not dare to begin one of them, I have so much things to make, and I would be likely me to plunge and anything in it to make of other). And also, there is my Silvia girlfriend who has just turned over to Italy to wait to have her permanent residence here and which writes to me: “After a small pause in Venice, marvellous Venice, where the first flowers scent already the streets…” Of what to return to us jealous!

Choubine, I allow myself to take again a bond which I found on your blogist, a very beautiful photographic course of Venice. There is full with other superb photographs of Venice on the site of the photographer, some labeuquette.

Comme ça, je suis la russet-red panthère? Charmant... Mais j'aime particulièrement «Donna Leon», le nom d'une auteure de romans policiers, qui devient «Gave Leon»!!! Hi hi hi!

jeudi 26 janvier 2006

Traductions extrêmes...

Un nouveau groupe sur Flickr, où l'on retrouve des photos d'emballages de produits dont la traduction fait plus que laisser à désirer. Je suis très contente d'avoir trouvé un endroit plus en vue que mon blogue pour mettre la photo de la «fausse caméra», qui mérite de passer à la postérité. J'ai trouvé le lien sur ni.vu.ni.connu. Merci encore à Grant d'avoir pris la peine de retourner dans ce magasin avec son appareil-photo.

jeudi 19 janvier 2006

Traduction de «news aggregator»

Je viens de trouver comment ça s'appelle en français, dans l'aide de Blogger :

logiciel d'actualisation (ou logiciel de regroupement d'informations).

vendredi 16 décembre 2005

Traduction très créative...


Déjà «la sonde de mouvement», c'est pas fort. Mais lisez le français en petits caractères : «les casseroles ont laissé à la droite après la sensation du mouvement».

Vous comprendrez peut-être mieux en lisant l'anglais : «pans left to right after sensing motion».

No comment...

Au cas où vous vous demanderiez ce que c'est au juste, c'est une fausse caméra, pour faire croire aux voleurs potentiels qu'ils sont surveillés. 40 $ à La Source (autrefois Radio Shack).