Il y a une couple d'heures, j'ai réussi à m'arracher à l'ordi et à mes lectures de blogues et autres pour aller ôter les restes de glace et de neige dans l'escalier avant que ça regèle. L'hiver avait mal commencé de ce point de vue-là. Vendredi, je n'ai même pas osé sortir, vu l'état de l'escalier après le verglas. Samedi c'était un peu mieux et je suis allée acheter un gros sac de sel (c'est lourd, 10 kilos dans un petit sac à dos!). C'est la première fois que je me sers de sel pour déglacer, je n'aime pas trop l'idée (pas bon pour les bottes, pour la végétation sur le terrain de ma proprio en bas et sans doute pour l'environnement), mais c'était une situation critique. Je n'ai plus de chum pour se battre avec la glace, il est parti avec sa hache et je n'ai qu'une pelle en plastique. Mes jeunes voisin(e)s d'en-dessous ont beaucoup de mal à se rappeler de quoi a l'air une pelle, alors je ne peux compter que sur moi-même, on dirait.
Bon, grâce au redoux, après un petit grattage, on repart à zéro, en espérant qu'il n'y aura plus de verglas...
On devrait faire une version hivernale de La Petite vie où Pôpa s'intéresserait à la neige dans son entrée plutôt qu'à ses vidanges. Tantôt, je grattais à l'unisson avec un voisin quelques maisons plus loin, on faisait un beau concert de « crouououch! crouououch! ».