dimanche 23 décembre 2007

3 pour 1

J'ai de la suite dans les idées, on dirait : 311, 3 pour 1... Alors voici un spécial d'avant Noël, avant de prendre congé de ce blogue pour quelques jours.

Mercredi dernier, je suis allée à l'avant-première de Juno, de Jason Reitman, qui prend l'affiche au Cinéma du Parc le 25 décembre. Bons acteurs, dialogues «punchés», j'ai bien aimé et je suis ressortie de bon humeur. Je suis tout à fait d'accord avec cette critique. Le film n'est présenté pour le moment qu'en version originale anglaise. La version française arrivera à Montréal fin janvier. J'avoue que quelques répliques m'ont échappé, alors à mon retour, j'ai lu le scénario (ici, dans la colonne de gauche – merci à Martine pour le lien) et j'ai ri à retardement...

Hier soir, je suis allée voir au Cinéma du Parc The Kite Runner (Les Cerfs-volants de Kaboul), en anglais et diverses langues (pachtoune, etc.) avec sous-titres anglais. La version française est présentée ailleurs à Montréal. Je n'ai pas lu le livre de Khaled Hosseini, donc je ne sais pas si le film (de Marc Forster) y est fidèle. Les deux garçons qui jouent les rôles principaux sont excellents. Michel Coulombe n'a pas tellement aimé, moi oui. Il conclut sa critique comme suit :

Ce serait mentir que de laisser croire que le film trahit l'esprit du livre. Simplement, il n'en garde pas l'émotion. Ni la profondeur. Comme les cerfs-volants qui planent au-dessus de Kaboul, il flotte au-dessus de cette histoire qui n'en est pas moins bouleversante et révélatrice....

Toujours hier soir, j'ai vu No Country for Old Men. Le scénario est disponible ici (merci encore à Martine pour le lien) mais il faut le lire en ligne, on ne peut pas le télécharger. Le site du film est ici. Le Cinéma du Parc présente la version originale anglaise avec sous-titres français (un peu durs à lire parfois, sur fond trop pâle).
Tout, dans ce film, est stupéfiant: le récit, la mise en scène, la direction photo, sans oublier l'interprétation de haut vol d'une distribution d'ensemble de laquelle émerge notamment un Javier Bardem étonnant.
- LA PRESSE
Stupéfiant, c'est un peu fort, mais c'est en effet un excellent film des frères Coen. Je n'aime habituellement pas les films violents, mais la violence ne m'a pas affectée, elle n'est pas présentée de façon à toucher. Il y a un espèce de détachement et aussi, il y a tellement de sang que ça devient presque caricatural, j'avais envie de rire par bouts. C'est plus le psychopathe joué par Javier Bardem qui risque de donner des cauchemars...

311, le numéro magique

Quand je me suis levée ce matin (tard), il n'y avait pas d'eau chez moi. J'avais justement découpé un article hier à propos du nouveau numéro à composer pour tous les services de la Ville de Montréal. Je l'ai essayé et ô miracle, on n'a pas besoin de passer par une série de menus qui n'en finissent plus, on nous dit presqu'au début d'appuyer sur le 1 pour parler à un préposé. Et ce dernier a répondu tout de suite! Un dimanche! Il n'a même pas eu à me transférer à un autre service, il m'a dit qu'il y avait plusieurs fuites d'eau (le dégel subit, peut-être) et effectivement une sur mon pâté de maisons. Il m'a annoncé que la fin des travaux était prévue pour 14h20. Précis n'est-ce pas? À 14h20, j'ai vu passer devant chez moi le camion «Coupure d'eau» et l'eau est revenue exactement à l'heure dite. On chiâle pour le déneigement, mais il y a quand même des fois où la Ville est très efficace!

Je vais retenir ce numéro, j'espère que le service se maintiendra à ce niveau.

Le 311 permet d'obtenir des informations, d'adresser des demandes aux services municipaux ou de faire une plainte 365 jours par année. Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 20 h 30 et les samedis, dimanches et jours fériés de 9 h à 17 h.

En attendant que l'eau revienne, j'ai rentré de la neige (vous avez déjà pelleté en pyjama? je n'ai eu qu'à ouvrir ma porte de balcon et à m'étirer un peu pour attendre ma montagne de neige) et j'en ai fait fondre pour «flusher» la toilette. Ah, la vie du bon vieux temps! :-)

vendredi 21 décembre 2007

Grand ménage d'hiver

Finalement, 5 jours après la tempête, on enlève la neige sur un premier côté de ma rue...

lundi 17 décembre 2007

The Rape of Europa

La ciné-carte (40 $) du Cinéma du Parc donne droit à 8 films, plus deux avant-premières. J'y suis donc allée dès ce soir pour voir The Rape of Europa, un documentaire qui prendra l'affiche vendredi (21 décembre). Le film est en anglais et inclut des entrevues en diverses langues (dont le français) sous-titrées en anglais. Vous pouvez voir une brève bande annonce ici.

Inspiré du livre de Lynn H. Nicholas intitulé The Rape of Europa: The Fate of Europe's Treasures in the Third Reich and the Second World War, ce film relate le pillage des musées et des collections privées par les nazis durant la Deuxième Guerre mondiale et parle des mesures prises par les musées d'Europe et leurs employés pour cacher des milliers d'œuvres d'art. Plein d'images d'archives, notamment de certaines caches de tableaux, meubles, sculptures, etc., de véritables cavernes d'Ali Baba trouvées à la fin de la guerre. On mentionne trop brièvement au début la destruction d'«art dégénéré», c'est-à-dire ce que Hitler considérait comme contraire à la culture aryenne.



Le film est intéressant, mais lorsqu'il est question des «Monument Men» qui accompagnaient l'armée américaine vers la fin de la guerre pour s'occuper des œuvres d'art trouvées à mesure que les Alliés pénétraient en Allemagne, il y a un petit ton de propagande américaine qui peut devenir un peu agaçant. En lisant ceci, j'apprends que les Monument Men provenaient de 15 pays, mais le film donne l'impression que ce sont les Américains tout seuls qui on fait ce travail. On voit aussi une restitution d'un tableau par un musée de l'Utah, la cérémonie et tout, mais on parle des Russes qui ne veulent pas rendre les nombreux tableaux du Musée de l'Ermitage qui proviennent des musées allemands et que les Soviétiques ont récupéré lorsqu'ils ont pénétré dans l'est de l'Allemagne. Mais bon, ça reste instructif.

J'ai une amie conservatrice de musée et je pensais à elle lorsque des conservateurs de musées européens racontent ce qu'eux ou leur prédécesseurs ont fait pendant la guerre. Notamment ceux de l'Ermitage, qui ont passé des mois dans les caves du musée, lors du siège de 900 jours de Leningrad, en train de mourir de faim et de froid (après l'hiver, on avait ramassé 46 cadavres congelés). Les bombardements avaient détruit les vitres du musée alors les employés devaient ôter la neige et la glace dans les salles pour essayer de réduire les dégâts... Il y a aussi un bout d'entrevue avec Frédérique Hébrard, une écrivaine que j'avais déjà entendue à la radio, il y a des années, lorsqu'elle avait publié La chambre de Goethe. Elle racontait (à la radio) que son père, André Chamson, était chargé de protéger la Joconde et qu'elle a suivi ses parents dans ce périple et a donc pour ainsi dire dormi avec Mona Lisa. Dans le film, elle mentionne que le tableau était transporté dans une ambulance scellée pour éviter qu'il ne souffre de l'humidité et que c'était si étanche qu'une fois, on avait trouvé sans connaissance le conservateur qui voyageait avec la Joconde, parce qu'il avait manqué d'air.

J'avais déjà vu les images des ruines de Varsovie après la destruction complète de la ville par les Allemands, mais c'est toujours aussi émouvant de revoir ces montagnes de briques et de pierre à la place d'une ville riche en superbes bâtiments (on a heureusement réussi à en reconstruire une partie après la guerre). J'ai aussi revu des images que j'avais découvertes il y a bien des années dans un film suédois (je ne me souviens plus du titre) sur Hitler et ses plans de bâtiments, sa visite de quelques heures à Paris en 1940, ses ambitions déçues de peintre pas très doué...

The Rape of Europa est un film à voir si vous vous intéressez au patrimoine artistique mondial ou à l'histoire de la Deuxième guerre.

dimanche 16 décembre 2007

Ma vitre est un jardin de givre

Il y a une boîte à fleurs (qui n'a jamais servi) sous ma fenêtre et voilà ce que ça donne ce soir. Ma rue est si jolie, toute blanche...

vendredi 14 décembre 2007

Mindhabits

Je viens d'essayer un jeu vidéo, Mindhabits, qui est supposé rendre plus positif. Voici ce qu'on en dit sur le site :

«MindHabits crée des jeux informatiques conçus pour aider l’utilisateur à se détendre et à avoir une plus grande confiance en lui. Ces jeux d’entraînement cérébral rééduquent automatiquement le cerveau à réagir au stress social. La technologie, qui fait l’objet d’un brevet en instance, est le fruit de dix ans de recherche de la part de scientifiques de l’université McGill. [...] Le MindHabits Trainer consiste en 4 mini-jeux qui en tout font 100 niveaux de jeu ainsi d’un système qui garde compte de votre progrès. La version gratuite du jeu offre les mêmes jeux, il y a cependant une limite de 5 niveaux et l’on ne peut pas garder compte de son progrès.»

La version complète coûte 19,99 $. Le jeu est supposé être disponible bientôt en français. Vous trouverez une description en français ici etplein d'explications en anglais . La version gratuite a un petit problème (sur mon ordi en tout cas) parce que les boutons «Next» affichent plutôt «Undefined», mais on devine facilement que c'est là qu'il faut cliquer. J'ai vu 2 niveaux plutôt que 5, peut-être que c'est parce que je n'étais pas assez bonne pour accéder aux niveaux suivants, ou alors c'est un bogue.

On recommande de jouer 10 ou 15 minutes par jour pour
renforcer la confiance en soi et diminuer le stress, mais avec ma nature obsessive, j'ai joué à deux reprises aujourd'hui, et bien plus de 15 minutes chaque fois. C'est pas vraiment passionnant, mais je suis facile à «accrocher». Ça a l'air un peu nono, comme principe (il s'agit de s'habituer à chercher les visages souriants et des mots comme «loved», «warmth», et son propre prénom), mais bon, il paraît que ça marche, comme on l'explique ici (désolée, je suis trop fatiguée pour traduire) :

We drew on research showing that certain people have attentional biases toward socially threatening information, so they automatically focus on any sign of rejection or criticism from others, which in turn perpetuates their sensitivity to rejection and heightened tendency to experience social stress.

The attentional training software teaches people to look for the smiling/approving person in a crowd of frowning faces. By doing this repeatedly and as quickly as possible, this trains an automatic response of looking for acceptance and ignoring rejection.

In several studies we have shown that after using the software, people become less distracted by rejection, and they become less stressed at work and school.

L'Africain

Ce soir à la Cinémathèque, un film très différent du précédent : L'Africain de Philippe de Broca (1983) , avec Philippe Noiret et Catherine Deneuve.

Charlotte veut créer un Club Med au cœur de l’Afrique et emmener les touristes rendre visite aux Pygmées qui vivent sur un territoire où personne d'autre ne s'aventure. Mais son projet ne fait pas du tout l'affaire de Victor, avec qui elle est en instance de divorce, et dont elle n'a pas eu de nouvelles depuis trois ans. Il est installé depuis plusieurs années dans ce lieu paradisiaque, où il fait office de pilote de brousse, facteur, épicier...

Film d'aventure, comédie romantique, beaux paysages de savane avec plein d'éléphants vus de très près, des buffles, un lion. De méchants braconniers, des Africains caricaturaux, mais somme toute, un film agréable, où Noiret est tout à fait dans la peau du personnage.

Trois frères

Toujours dans le cadre de la rétrospective Philippe Noiret, j'ai vu hier à la Cinémathèque Trois frères (Tre fratelli), de Francesco Rosi, une coproduction franco-italienne de 1981.

«À la mort de leur mère, trois frères se retrouvent dans leur village natal au sud de l’Italie, en compagnie de leur père. Raffaele, l’aîné (Noiret), est juge d’instruction à Rome en butte au terrorisme, Rocco est éducateur pour jeunes délinquants, et Nicola est ouvrier syndiqué au chômage : trois représentants d’une Italie en crise plongent pour quelques heures dans un bilan de leur vie. Noiret, confirmé avec ce rôle comme un acteur italien à part entière, compose avec force un homme déchiré entre la peur et le sens du devoir.» (Tiré du programme de la Cinémathèque)

Tout est tranquille dans cette campagne brûlée par le soleil, mais les conversations des frères sont bien ancrées dans le climat des années 80 en Italie. Il est beaucoup question d'attentats terroristes. Les rêves de chacun sont représentés, dans deux cas de façon tout à fait réaliste (en fait, pour le plus jeune, je n'avais d'abord pas compris qu'il s'agissait d'un rêve, je ne comprenais plus la chronologie), mais pour l'éducateur, on a droit à des scènes assez fantaisistes.

La rétrospective Noiret se poursuit jusqu'au 23 décembre.

mardi 11 décembre 2007

Bébé panda

Vous voulez rire? Regardez ce court vidéo d'un bébé panda qui éternue. :-)

La bibliothèque d'Outremont

Depuis une semaine, la bibliothèque Robert-Bourassa, à Outremont, est complètement intégrée au réseau des bibliothèques de la Ville de Montréal. Avant, il fallait une carte spéciale (gratuite pour les Montréalais) que l'on devait aller faire émettre au Service des loisirs d'Outremont. Mais ils acceptent maintenant la carte de bibliothèque de Montréal. Leur catalogue est intégré au catalogue Nelligan et il est possible d'avoir accès à notre dossier d'emprunt sur Internet.

On peut prendre 20 documents à la fois – et ça peut être 20 CD si l'on veut! Il n'y a pas énormément de CD récents et la collection n'est pas très grosse, mais il y a un grand choix de Brassens, Brel, etc. (les classiques, quoi).

La bibliothèque d'Outremont est située au 41 avenue St-Just, au coin de Wiseman (une rue à l'ouest de l'avenue Outremont – et du Bilboquet, entre Bernard et St-Viateur). La station de métro Outremont n'est pas très loin. La bibliothèque est ouverte de 13 h à 21 h du lundi au vendredi (la section des enfants ferme un peu plus tôt) et de 10 h à 18 h le samedi et le dimanche. C'est une belle petite bibliothèque tranquille, avec une collection variée, en français et en anglais. Si vous êtes amateurs de polars, il y en a pas mal et ils sont classés à part (une section de polars en anglais et une section en français), donc c'est un bon endroit pour aller butiner dans les rayons et découvrir des auteurs. Il y a aussi une salle d'exposition, un bel endroit avec un piano à queue, éclairé par de grandes fenêtres.

lundi 10 décembre 2007

Moo

Je viens de finir Moo, de Jane Smiley. Je l'ai lu en anglais, mais il existe aussi en traduction française, avec le même titre. L'histoire se passe à la fin des années 1980. Je me permets de reprendre un extrait d'un blogue :

«Moo - son que fait la vache en anglais - est le nom d'une université située au milieu des champs de blé du Midwest américain. La confusion la plus totale et la plus acceptée y règne: manque et gaspillage d'argent, vaches folles, porcs engraissés en cachette et autres projets secrets, intrigues de tout poil y sont monnaie courante. Dans cette comédie de mœurs d'une succulente ironie, à travers le tableau d'un milieu parfaitement discordant réunissant cyniques et naïfs, carriéristes et penseurs des deux sexes, Jane Smiley - elle-même ancien professeur à l'université - brosse un portrait noir des années quatre-vingts, décennie marquée par une absence de repères et une soif compulsive de consommation.»
En 1995, l'écrivain Alison Lurie a écrit un article sur ce livre dans le New York Times.

J'ai vraiment ri à certains moments, mais j'ai trouvé le livre un peu long, pas toujours passionnant. Les personnages ne sont pas attachants - à part peut-être l'énorme cochon. :-)

dimanche 9 décembre 2007

Le Témoin

La Cinémathèque québécoise présente jusqu'au 23 décembre une rétrospective en hommage à Philippe Noiret. Je viens de voir Le Témoin, un film de 1978 de Jean-Pierre Mocky. Étrange mélange de comédie et de drame, on rit beaucoup même à des moments où on se dit que ça n'a pas de bon sens que ça soit drôle. Alberto Sordi joue un personnage très exhubérant, un peu caricatural. J'ai bien aimé ce film, mais mes deux compagnons ont trouvé ça un peu platte. On devine assez vite la fin – enfin, on sent qu'il va arriver malheur à l'un des personnages, mais on n'est pas absolument certain de quelle façon, à moins d'avoir trop lu sur le film, bien sûr. Un blogueur parle de «polar psychologique déguisé en farce macabre non dénuée d’humour noir» et donne quelques détails très intéressants. «Le tournage fut catastrophique. Alberto Sordi exigeait plus de gros plans sur lui que sur Philippe Noiret. Un fou impossible à cadrer que le cinéaste réussit quand même à maitriser.»

Si vous ne voulez pas savoir la fin du film, ne lisez pas ce qui suit (toujours d'après le blogue cité ci-dessus).

«Les Italiens, pas tellement prêts d'accepter de perdre leur comique n°1 sur un instrument de mort qui n’existe plus (depuis 1946) dans leur beau pays et dans une mare de sang, contraignent Jean-Pierre Mocky à tourner une autre fin, irréaliste et qui coûta beaucoup. Après qu'Antonio se fit couper la tête, un trucage fut réalisé à Rome. L’exécuté se releva sans sa tête (!) et rejoignit sa voiture avant d’ajuster son chapeau sur son cou tranché et de partir. Bien entendu, le ton comique ne sera gardé que du côté italien, gros succès donc ! En France, Mocky restant maître de son œuvre, garda le montage original et montra cette fin magnifique en plus d’être macabre et horrible à beaucoup de Français qui furent encore étonnés par le défaitisme du réalisateur culte.»

jeudi 6 décembre 2007

Apostasie

Vous avez été baptisé mais vous n'êtes pas croyant et vous voulez ne plus être considéré comme membre de l'Église catholique? Le comédien André Montmorency a «apostasié», dégoûté des «excuses» du cardinal Ouellet, et espère que d'autres suivront le mouvement. (D'autres réactions à ces excuses ici.) Le Mouvement laïque québécois a mis en ligne le formulaire à remplir. Plein de commentaires en réaction au passage d'André Montmorency à l'émission de Christiane Charette ici.

Mise à jour : Il faut envoyer le formulaire au diocèse dans lequel on réside et non à celui où l'on a été baptisé. J'ai reçu un accusé de réception de mon acte d'apostasie, mais on me demande d'envoyer ma requête au Diocèse de Montréal (2000 rue Sherbrooke ouest - H3H 1G4).

Traductions rigolotes

Si vous voulez rire, allez lire ce billet de Martine (Banlieusardises) et surtout les commentaires. Des «infections fâchées», du «pétrole de menthe», des «ventilateurs de nostalgie»... :-)

mardi 4 décembre 2007

Et ça continue...

Oh que ça sera pas beau quand les chenillettes vont passer sur le trottoir. Je suis bien contente d'avoir rentré le mien!




Et je suis aussi très heureuse de ne pas avoir de voiture...






Ça donne envie d'aller se chercher un Crazy Carpet!

lundi 3 décembre 2007

Libero

J'arrive de voir Libero, de Kim Rossi Stuart. Très prenant, émouvant. On n'a pas envie d'être un enfant de cette famille dysfonctionnelle! Le jeune Alessandro Morace joue le rôle de Tommi, 11 ans, de façon extraordinairement expressive et vraie. Il s'agit du premier film réalisé par Kim Rossi Stuart, que je pensais avoir découvert (et beaucoup aimé) en avril dernier dans Romanzo Criminale, mais en consultant sa filmographie, j'avais constaté qu'il avait joué un des rôles principaux dans Senza Pelle, un film qui m'avait beaucoup touchée. KRS joue aussi le père dans Libero, ce qui n'était pas prévu à l'origine, mais un comédien s'est désisté.

Tout blanc!

Ça pellette allègrement dans ma rue, comme partout à Montréal, à Québec et dans bien d'autres endroits. C'est le fun de jouer dans la neige quand elle est légère comme aujourd'hui et qu'il ne fait pas froid.

Moi qui ne suis pas une fan de l'hiver, je commence à l'apprécier et à en profiter... à 52 ans. Normalement j'hésite à aller patiner dehors quand il fait froid mais cette année, j'ai un manteau plus chaud et je viens de m'acheter un pantalon qui coupe le vent. C'est ainsi que j'ai pu patiner au Vieux-Port hier après-midi en ayant même trop chaud par bouts, alors qu'il faisait l'équivalent de -20 C avec le vent. J'ai acheté mon billet de saison pour la patinoire du Vieux-Port (25 $, sinon c'est 4 $ chaque fois) et je vais faire un petit effort pour y aller souvent. C'est de me rendre que je trouve long (et surtout de revenir, quand je suis fatiguée) - une fois là, je suis contente de patiner. Cette patinoire est réfrigérée, elle est donc ouverte depuis samedi 1er décembre et jusqu'au 9 mars.

Il y a des feux d'artifice et des spectacles les samedis soirs et divers styles de musique les autres soirs. On peut louer des patins pour 7 $ et il y a des ateliers de patin pour adultes le mercredi soir de 19h à 20h30. Alors si vous ne savez pas patiner, allez faire un petit essai. Puisque l'on nous annonce un hiver froid, les patinoires extérieures seront sans doute ouvertes longtemps cette année (contrairement à l'an dernier ou certaines n'ont pas ouvert du tout), alors autant en profiter!

Vous pouvez voir la patinoire du Vieux-Port grâce à la webcam. En plus de la glace artificielle (celle qui est déjà ouverte), il y a le reste du bassin Bonsecours, qui permet de patiner sur une grande surface – un endroit idéal pour la fin de semaine, on n'est pas tassés même quand il y a beaucoup de monde. Cette glace naturelle n'est pas encore ouverte, mais je suppose que ça ne devrait pas trop tarder.

mercredi 28 novembre 2007

Fred Chichin est mort!

On annonçait il y a quelques heures le décès de Fred Chichin, la moitié des Rita Mitsouko. À 53 ans, d'un cancer fulgurant, diagnostiqué il y a deux mois... Plein de vidéos du groupe ici.



Et en voici un autre pour voir Fred et Catherine tout jeunes. Allez plutôt sur ce site pour voir une bio du groupe et les paroles de la chanson. Je ne me souvenais pas que Fred était si beau à l'époque... Et en regardant ces vidéos, je me rends compte que ce décès m'attriste beaucoup.



Mises à jour :
Ici, des images en coulisses et en répétition pour une émission de télé diffusée en mai 2007. Catherine donne un cours d'anglais à Katerine. Le résultat est ici, si vous êtes curieux (on y voit très peu Fred).

Plein de vidéos ici aussi. Et un article de Marie-Christine Blais.

mardi 27 novembre 2007

La Faute à Fidel

Au lieu d'aller voir le film du lundi soir au Théâtre Outremont, j'y suis allée l'après-midi, dans le cadre de Ciné-Zoom, une série de films destinée aux enfants. Pour à peine 3 $, j'ai pu voir La Faute à Fidel, de Julie Gavras (la fille de Costa-Gavras), un excellent film qui est plutôt pour adultes, mais les enfant présents étaient très tranquilles, il faut donc croire que ça les a intéressés même s'ils ne comprenaient pas le contexte politique (le Chili d'Allende, etc.). Le récit se déroule du point de vue d'une fillette qui a 9 ans au début du film. Il y a des moments très drôles lorsque Anna et son petit frère interprètent à leur façon des bribes d'information qu'ils glanent ici et là, allant jusqu'à penser que le Père Noël est communiste puisqu'il est rouge et barbu (leur nounou cubaine leur a parlé - en mal - des «barbudos»). La jeune Nina Kervel, qui joue Anna, est incroyablement convaincante et Benjamin Feuillet, qui interprète son petit frère François, est extrêmement naturel dans son rôle de petit garçon toujours content pourvu qu'il y ait quelque chose à manger.

L'histoire commence en 1970. Anna aime les princesses, sa grande maison, son école privée et sa vie bourgeoise. Mais un frère de son père est tué par les franquistes en Espagne. Ses parents se remettent alors en question et partent en voyage au Chili. À leur retour, ils décident de changer complètement de vie. Ils prennent un petit appartement et se mettent à recevoir plein de types barbus qui discutent toute la nuit. La scène où Anna se lève la nuit et décide d'attendre avec les barbus le retour de ses parents est absolument hilarante : ils essaient de lui expliquer le principe de la répartition des richesses, mais elle veut jouer à la marchande et leur vante le fait que s'ils lui achètent une assiette 5 francs, ils vont pouvoir la revendre 10. La nounou cubaine anticastriste est remplacée par une réfugiée grecque, puis par une Vietnamienne et les repas changent en conséquence. Le petit frère aime autant le riz que la moussaka, contrairement à Anna, qui fait la gueule. Mais peu à peu, elle développe une pensée critique...

Le film est déjà sorti en DVD.

Journalisme citoyen

L'autre jour, j'ai vu à la télé Joël de Rosnay (scientifique et vulgarisateur), qui parlait du site d'information qu'il a mis sur pied, AgoraVox :

«AgoraVox constitue l’une des premières initiatives européennes de "journalisme citoyen" à grande échelle complètement gratuite. AgoraVox est une plate-forme multimédia mise à la disposition de tous les citoyens qui souhaitent diffuser des informations inédites...»

Le site est bien sûr axé surtout sur la France, mais il y a une section internationale, où l'on trouve notamment Salim Lamrani qui décrit les conséquences de l'embargo américain contre Cuba.

Plus d'information ici.

lundi 26 novembre 2007

Sommets du cinéma d'animation

Samedi, je suis allée voir deux programmes de films d'animation à la Cinémathèque québécoise. J'ai beaucoup aimé deux films produits par l’ONF, Madame Tutli-Putli, de Chris Lavis et Maciek Szczerbowski (inquiétant...) et Isabelle au bois dormant, de Claude Cloutier (très drôle). Il y avait aussi des films du Japon, de France, d’Allemagne, de Belgique et des États-Unis. Cold Calling, de Nick Mackie, donne d'excellents moyens pour prendre sa revanche sur ces gens qui vous appellent à l'heure du souper pour vous vendre quelque chose. Vous pouvez le regarder ici. Les Sommets du cinéma d'animation sont présentés chaque année à la Cinémathèque à Montréal et au Musée de la civilisation à Québec.

Visiteurs

jeudi 22 novembre 2007

Joies de l'hiver

Dès que j'ai vu la neige mardi, je suis allée porter mon vélo (qu'on voit sur la 2e photo ici) chez ABC pour une mise au point (la toute première, pour un vélo qui doit avoir 12 ans!) et quelques réparations, avec l'idée que cette première neige allait fondre rapidement, que je pourrais rapporter un vélo sec et le monter facilement jusqu'à mon 3e étage pour son hibernation annuelle bien au chaud.

Je pense que je ne vais pas me presser pour aller le chercher... Moi qui ai du mal à monter mon vélo même dans les meilleures conditions, je ne vois pas du tout comment je vais faire avec un escalier glacé. (Soupir...)

Je pensais aussi aller patiner à l'aréna cet après-midi pour me remettre un peu en forme avant l'ouverture de la patinoire du Vieux-Port le 1er décembre. Mais en regardant dehors, j'ai juste envie de rester blottie chez moi. Et je suis sûre que je ne suis pas la seule...

mardi 20 novembre 2007

Première neige

Je suis restée un peu surprise en me levant, je ne savais même pas qu'on annonçait de la neige.

Ou alors je n'y ai pas fait attention, pensant qu'on aurait tout simplement de la neige qui fond à mesure.

On ne s'habitue pas à la vitesse à laquelle on peut changer de saison...

lundi 19 novembre 2007

Mon meilleur ami

J'arrive de l'Outremont où j'ai vu Mon meilleur ami, de Patrice Leconte. J'ai trouvé que c'est un bon petit divertissement, sans plus. On rit et on est un peu ému, mais les situations (et le personnage de Daniel Auteuil) sont trop invraisemblables pour embarquer vraiment. Mais si vous voulez lire d'autres opinions, lui a aimé, lui pas du tout et ici, on est en général pas très enthousiaste.

dimanche 18 novembre 2007

Quentins

Je viens de finir Quentins (En dînant chez Quentin), de Maeve Binchy. C'était bien, mais pas le meilleur de cette auteure, moins prenant que d'autres de ses romans. L'histoire s'interrompt deux fois pour une série de petits chapitres où interviennent des personnages qui ne figurent pas dans le reste du livre. Lorsque j'ai lu la première de ces nouvelles, j'ai dû retourner en arrière pour voir qui étaient ces gens. J'avais lâché le livre quelques jours et je me disais que j'avais dû en oublier des bouts. Mais j'ai fini par comprendre que ça n'avait pas grand-chose à voir avec le reste. Il est question de faire un documentaire sur le restaurant Quentins, alors ces petites histoires sont des scènes que Ella imagine pour le film. J'ai bien aimé les personnages, comme toujours chez Maeve Binchy.

Présentation de l'éditeur
Dans le restaurant à la mode, Chez Quentin, se chuchotent mille confessions, histoires d'amour, de trahison et de vengeance, sans oublier celles concernant le personnel ou bien les propriétaires, les Brennan, pour lesquels la vie n'a pas toujours été tendre. C'est toute cette diversité dublinoise qu'Ella Brady veut célébrer en consacrant un documentaire à ce fameux établissement. Mais, alors que débute le tournage de son projet, Ella va devoir affronter une cruelle désillusion dans sa propre vie et devenir à son tour un objet de curiosité... Le réseau qui se tisse autour d'elle va lui faire prendre conscience que certaines passions sont trop secrètes pour pouvoir être racontées.

samedi 17 novembre 2007

Première randonnée de groupe

Je suis allée dans les bois avec des inconnus aujourd'hui... C'était ma première sortie avec le Montreal Hiking for Fun Group. dont j'ai déjà parlé ici. Nous étions 13, surtout des femmes. J'ai eu un lift avec l'organisatrice. Nous avons marché environ 3 heures en tout dans le Parc régional de la Rivière-du-Nord, à St-Jérôme. C'était pas chaud, mais heureusement, il y avait du soleil. Mes photos sont ici.
Tout le monde était sympathique, je suis très contente d'avoir trouvé ce groupe et je vais sûrement aller à d'autres activités. Je viens aussi de m'inscrire à des groupes qui font des sorties au resto (brunch, restos végétariens, restos ethniques pas chers), toujours sur Meetup.

mercredi 14 novembre 2007

Shirley Temple et moi

Je viens de perdre bien du temps sur ce site. C'est la faute à Jiji! Et voilà le résultat.

lundi 12 novembre 2007

Rencontres

Vous habitez une grande ville et vous voulez rencontrer des gens? Je connaissais déjà Meetup, mais je n'étais inscrite à aucun groupe, et je viens de découvrir Meetin. Ce n'est pas fait pour rencontrer l'homme ou la femme de sa vie (mais bien sûr ça peut arriver), mais plutôt pour sortir avec des gens qui ont des intérêts communs. Meetin est moins formel (plus petit à Montréal, sans doute), c'est pas vraiment divisé en groupes, on va à n'importe quelle activité sans s'inscrire à un groupe particulier. Pour Meetup, il faut s'inscrire à chaque groupe auquel on désire participer. Dans les deux cas, je crois qu'il faut s'inscrire pour voir les photos des membres et les détails des activités. Vendredi dernier, je me suis jetée à l'eau et je suis allée rencontrer une vingtaine de personnes dans un café près du métro Villa Maria, une activité pour les nouveaux membres de Meetin. L'organisatrice m'a tout de suite embarquée dans une conversation et je ne me suis pas sentie du tout à part. Sauf que comme la langue générale était l'anglais, j'avais du mal à suivre par bouts. Ça s'est amélioré lorsque je me suis mise à jaser avec deux Libanaises et une Équatorienne, plus faciles à comprendre que les gens dont l'anglais est la langue maternelle. Beaucoup de nouveaux arrivants à Montréal mais aussi quelques Montréalais de longue date. Ils organisent aussi des sorties (musées, etc.) pour les gens qui veulent pratiquer leur français. Ils demandent des francophones pour aider ceux qui veulent apprendre.

Du côté de Meetup, je me suis inscrite au Montreal Hiking for Fun Group, une groupe de randonnée. Les participants font du covoiturage. Il faut être vite pour répondre quand l'invitation est lancée. J'ai reçu il y a quelques jours un courriel m'invitant à une randonnée dans un parc près de St-Jérôme, c'était limité à 20 personnes et quelques heures après c'était plein. Heureusement, j'étais dans les premières à m'inscrire alors je vais marcher avec des inconnus de tous âges samedi 17. Je vous donnerai mes impressions, mais s'il fait beau, je suis sûre que ce sera très agréable. Je n'ai pas de voiture alors j'ai rarement l'occasion de sortir de Montréal.

Les deux sites (internationaux) sont seulement en anglais mais il y a des francophones là-dedans. Par exemple dans Meetup, il y a le club de lecture L'Hexagone. Il y a aussi un groupe qui va bruncher chaque semaine dans un resto différent. Et d'autres groupes font du tricot, de la méditation ou du curling. Il y a aussi des groupes qui font des sorties dans des bars. Allez jeter un coup d'œil sur ces sites, vous y trouverez peut-être un groupe ou une activité qui vous intéresse.

Portraits de femmes

Vous vous ennuyiez de Maeve Binchy? Non, je ne l'ai pas abandonnée, je viens de lire un recueil de nouvelles, Portraits de femmes, publié en anglais sous le titre London Transports. Cette fois je l'ai lu en français, je crois que j'avais lu tous les autres en anglais. Je ne sais pas si ça a contribué au fait que je n'ai pas aimé ça follement. Je n'ai pas détesté non plus, mais ça manquait un peu de substance, comparé avec les gros romans de Binchy. Je viens d'en commencer un autre et je me suis encore couchée tard...

Présentation de l'éditeur : Qu'ont en commun Julia, une vierge de vingt-neuf ans surprise dans un sex-shop, Olive, une directrice d'hôtel un peu trop proche de ses clients réguliers, et May venue seule à Londres dans le plus grand des secrets? Tout comme Helen, Margaret, Jane, Vera et les autres héroïnes. Que Maeve Binchy a réunies, elles révèlent chacune un versant de la vie au féminin, un aspect du destin auquel une femme peut être confrontée au cours de son existence. Elle s'attarde à des thèmes qui lui sont chers et qui animent toute son oeuvre: la sexualité féminine, la peur du qu'en dira-t-on, l'esprit provincial, l'attrait irrésistible qu'exercent les grandes cités. Toutes les héroïnes y viennent ou y vivent, et toutes empruntent son célèbre métro aux noms de stations évocateurs.

vendredi 9 novembre 2007

Encore le Yulblog

Retournez jeter un petit coup d'œil à mon billet sur le Yulblog, j'ai ajouté une photo du beau Daniel.

J'ai mon robot!!!

Je viens tout juste d'acheter mon robot culinaire, le Braun CombiMax 650 (150 $ au Centre du rasoir). Il a plein d'accessoires, je vais m'amuser longtemps avec! Merci à celles qui m'ont conseillée!

Les Sentiers de la gloire

Ce soir (vendredi 9 novembre), à 23h30, Télé-Québec diffuse Les Sentiers de la gloire (Paths of Glory), de Stanley Kubrick. Un film de 1957 en noir et blanc. Si vous ne l'avez jamais vu, je vous le conseille fortement.

Voici ce qu'en dit Télé-Québec :

Durant la Première Guerre mondiale, trois soldats sont traduits en cour martiale pour avoir fui devant l’ennemi. — Récit antibelliciste captivant et d’une brutale ironie. Scènes de combat hallucinantes. Réalisation de grande qualité. Personnages fort bien dessinés et interprétés avec un cynisme calculé. Durée: 87 minutes.

Et c'est coté 2, ce qui frôle le chef d'œuvre.

jeudi 8 novembre 2007

Yulblog de novembre

Moins de monde que d'habitude au Yulblog d'hier, puisque comme l'explique Laurent, pas mal de gens étaient plutôt au FacebookCamp. J'ai passé une la soirée fort agréable en compagnie de vieux copains blogueurs et de nouvelles connaissances.


Pour ce qui est des déjà connus, voici la face cachée de En direct des îles.

Plus bas, Laurent en action (il nous a interviewés comme d'habitude – j'aime pas ça, je ne suis tellement pas photogénique...)









Il y avait aussi Daniel, qui était arrivé tôt et commençait à se demander s'il allait enfin voir des gens qu'il connaissait.

Je n'ai pas parlé avec Nadia, mais j'espère en avoir l'occasion une autre fois, elle a l'air bien sympathique. Le volume sonore m'empêchait malheureusement de converser avec d'autres gens que mes voisins immédiats. Nous avons attendu en vain Cécile Gladel, notre blogueuse écolo préférée et Omo-Erectus, qui semble être resté dans sa caverne pour regarder Loft Story...

J'ai fait la connaissance de deux blogueurs intéressants : un auteur et illustrateur, Jack de Utopia Moment, et un historien (spécialisé dans l'histoire des sciences), Necromancer.

Alors à ceux qui ne sont pas venus à la Quincaillerie cette fois, vous aurez une chance de vous reprendre au prochain Yulblog, le 5 décembre (toujours le premier mercredi du mois).

Ah oui, si vous trouvez que mes photos ressemblent à celles de Renée, c'est que nous étions assises côte à côte et que nous nous sommes lancées dans une série de photos mutuelles, c'est moi qui ai prise celle avec l'oeil derrière le iPhone (un joujou fascinant emprunté à un voisin de table).

mardi 6 novembre 2007

Suggestions de robot?

Je n'ai jamais eu de robot culinaire et je veux en acheter un. J'ai cherché sur Internet et je vais finir par me décider à aller dans un magasin où il y a du choix pour essayer de voir ce qui me conviendrait, mais je ne connais vraiment pas ça.

Pourriez-vous me conseiller une marque et un modèle? Ou me dire ce qu'il faut éviter?

Je sais déjà qu'il faut que je cherche un moteur puissant. Je veux un robot qui se lave facilement (à la main, je n'ai pas de lave-vaisselle), je ne veux pas hésiter à l'utiliser en me disant que ce sera trop long à laver après. Je n'ai pas besoin qu'il pétrisse le pain. Je vais l'utiliser surtout pour trancher et râper des légumes. J'aimerais aussi pouvoir râper des noix et peut-être du fromage (mais ça je sais que c'est plus dur à laver). J'aimerais un jour faire du pesto (je n'en ai jamais fait).

Est-ce que ça remplace un mélangeur? Le mien est vieux et va finir par «décéder», alors ça serait bien si j'avais un seul appareil. Mais je suppose qu'il y aurait un problème d'étanchéité, par exemple pour réduire en purée une soupe (parfois encore chaude)?

Une amie vient de me prêter son vieux Braun et je vais pouvoir expérimenter pendant quelques semaines, le temps qu'elle revienne de voyage. Comme je n'en avais jamais utilisé, je suis fascinée par la vitesse à laquelle j'obtiens des tranches et des légumes râpés. Mais ce robot a trois disques réversibles et je pense que beaucoup de modèles n'offrent pas tant de choix. J'ai fait des tranches de concombre fines comme du papier (ou presque), mais je pense que souvent, il n'y a qu'un disque pour trancher à 4 mm, ce qui est pas mal épais.

J'ai vu un robot Farberware à 180 $ avec un moteur de «700 à 900 w», 8 tasses (2 litres, c'est suffisant pour mes besoins) et on mentionne sur la boîte une «lame à trancher ajustable de 1 à 7 mm». Croyez-vous que ça puisse être effectivement ajustable et bien fonctionner? Connaissez-vous cette marque?

Il y a un Black and Decker pas cher (90 $) ici. Il ne fait pas de tranches fines, mais pensez-vous que ça pourrait être un bon achat?

Alors j'espère que certain(e)s d'entre vous pourront m'aider et répondre à mes questions...

Yulblog demain

Je vais aller au Yulblog demain, mercredi 7 novembre. Je pense arriver vers le début, au plus tard à 21h et je devrais repartir vers 23h. Serez-vous là, chers collègues blogueurs de Montréal?

mardi 30 octobre 2007

Halloween

Samedi, c'était le party de sorcières qu'organise mon amie Line chaque année.
Nous n'étions que quatre, mais les voisins d'en dessous devaient penser qu'on était vingt quand on s'est mises à danser! Une bonne occasion de lâcher notre fou.
Vous trouverez ici la recette de succulents «cannellonis farcis à la ricotta et à la citrouille». Line y a ajouté plus d'assaisonnements, dont des fines herbes. Nous avons fini avec un délicieux sorbet du Bilboquet.

Un appartement à New York

Je viens de finir Un appartement à New York, de Jane Smiley. C'était OK, mais sans plus. Je partage assez l'opinion exprimée ici. J'ai pris aussi à la bibliothèque Moo, du même auteur, mais je ne l'ai pas encore commencé.

Quatrième de couverture
L'appartement de Susan et Dennis est le port d'attache d'un groupe d'amis, tous originaires du Middle West, venus s'installer à New York dans les années 80 avec des rêves de gosses. Quatre d'entre eux forment un orchestre de rock, auteur d'un unique album, mais qui, bien sûr, serait suivi de beaucoup d'autres... En arrivant, tous pensaient que la ville et la vie ne détruiraient pas leur solidarité et ils distribuaient des doubles des clés de l'appartement à quiconque avait besoin d'un toit. Un jour, Alice Ellis décide d'aller arroser les plantes en l'absence de Susan, partie seule en vacances. Tout est si calme qu'elle a du mal à réaliser que Dennis et Craig ne sont pas simplement endormis dans les fauteuils du salon, mais morts, une balle dans la tête. Jane Smiley a écrit un suspense passionnant mais aussi, comme dans ses autres livres, elle témoigne avec talent des haines, des secrets et des blessures qui renforcent la solitude de chacun. Plus que par l'amertume et la jalousie, l'assassin n'a-t-il pas été guidé par une extrême lucidité ?

jeudi 25 octobre 2007

Tournoi de bonimenteurs

À la Cinémathèque ce soir à 20 h 30, une activité qui promet d'être assez spéciale : un tournoi de bonimenteurs!

Lors de cette soirée spéciale, Germain Lacasse et Jean Cliche incarneront des bonimenteurs des débuts du cinéma et s’essaieront au commentaire en direct et devant public d’un film muet. Le public sera ensuite invité à faire de même. Les volontaires, à tour de rôle, prendront la parole pour imaginer une histoire et inventer un commentaire original de la séquence filmique. Le grand gagnant, désigné à l’applaudimètre, sera couronné du trophée du meilleur bonimenteur.

Mieux que le Rocky Horror Picture Show! Comme toujours, l'entrée coûte 7 $, mais on peut présenter une Carte Accès Montréal pour obtenir gratuitement un deuxième billet pour la même séance. 50 $ pour 10 films et encore mieux, 99 $ pour un abonnement d'un an, 150 $ pour deux ans (le prix des abonnements a été réduit récemment et n'a pas été mis à jour sur le site).

lundi 22 octobre 2007

La nouvelle piste s'en vient!

J'ai roulé un tout petit bout sur la nouvelle piste cyclable Maisonneuve, qui reliera bientôt la piste nord-sud à celle de Westmount. De la belle asphalte tout neuve, ça fait changement des trous et des grandes craques qu'on trouve sur nos pistes actuelles. Elle est officiellement fermée, mais les panneaux qui indiquent la fermeture n'empêchent pas d'y rouler. J'ai entendu à la radio aujourd'hui qu'on prévoit l'ouvrir (je ne sais pas si c'est au complet ou juste une partie) le 31 octobre. On pourra donc en profiter avant la neige. Ça va être très pratique en direction est, en particulier, quand on ne peut pas rouler sur Maisonneuve (assez large pour ne pas être trop inquiétante en vélo) et qu'il faut se rabattre sur Sherbrooke ou Ste-Catherine.

Sauf le respect que je vous dois

J'arrive de ma sortie quasi hebdomadaire à l'Outremont. Le film de ce soir, Sauf le respect que je vous dois, premier long métrage de Fabienne Godet, est un film qui fait mal... Il montre comment la vie peut devenir infernale dans une entreprise lorsqu'on décide d'y faire du «dégraissage». Les acteurs sont tous excellents, autant les têtes d'affiche, Olivier Gourmet, Dominique Blanc, Marion Cotillard et Julie Depardieu, que les seconds rôles. Un film où l'on ne parle pas beaucoup, où les émotions passent dans les regards, les gestes.

Ce film dénonce une situation révoltante mais qui est devenue fréquente à notre époque où l'entreprise veut faire toujours plus d'argent en dépensant le moins possible. Ça donne envie de dire «Halte! On en a marre de la productivité!».

Fabienne Godet s'est inspirée d'une situation qu'elle a elle-même connue lorsqu'elle travaillait dans une entreprise formant le personnel médical et paramédical. Voici un extrait d'une entrevue avec la réalisatrice :

Vous dépeignez un monde de l’entreprise extrêmement froid, sans solidarité entre les salariés, où les syndicats sont absents et où les rapports de force collectifs n’existent pas...

F. Godet - Avant mon licenciement, j’avais déjà beaucoup travaillé sur l’aliénation, l’aliénation sociale. Mais je me faisais encore des illusions sur la solidarité entre collègues.

La première personne qui a été licenciée dans ma boîte était accusée par la direction d’être une grande gueule. Alors que j’essayais de la défendre, les autres salariés lui trouvaient toute sorte de reproches. La deuxième personne licenciée était, à l’inverse, accusée de ne pas être assez sociable. Chaque collègue trouvait de bonnes raisons à ce licenciement : en fin de compte, les salariés étaient leur propre bourreau. Quand les licenciements sont arrivés jusqu’à eux, plus personne ne les a défendus. De plus, dans le métier que j’exerçais, j’étais souvent appelée à me déplacer en province pour quelques jours. Organiser les gens dans ces conditions était d’autant plus difficile.

Dans le film, j’ai voulu témoigner de ma propre expérience : je n’ai pas connu l’action collective. Un délégué du personnel de mon entreprise a même été jusqu’à rapporter à la direction qu’une pétition était en cours de rédaction. Les rapports étaient uniquement individuels.

Une autre entrevue ici.

Expo 3-R

J'ai profité de cette superbe journée pour aller faire un tour de vélo jusqu'à la Tohu, où avait lieu l'Expo 3R, dans le cadre de la Semaine québécoise de réduction des déchets.
Des dizaines de kiosques d’artisans récupérateurs présentaient toutes sortes d'objets (vêtements, meubles, sacs à main, bijoux, etc.) et divers organismes offraient de l'information sur le recyclage.
À la place d'honneur, Armand Vaillancourt et l'œuvre qu'il a créée en direct avec divers matériaux récupérés, notamment 1500 kg d'aluminium.

Excusez les photos floues, ça donne quand même une idée...

vendredi 19 octobre 2007

Caféinomanes

Lecteurs buveurs de café, allez voir la vidéo ici. Je vous fais faire le détour par le blogue de «Monsieur l'adulte» parce que je l'ai découvert il y a quelques jours grâce à un commentaire du monsieur en question et que je le trouve très sympathique.

mardi 16 octobre 2007

Ils sont fous ces Allemands...

Lorsque j'ai vu cette photo sur Cute Overload, j'ai d'abord cru que c'était juste une imitation de graines, que l'oiseau était intrigué seulement, mais ce sont de vrais souliers comestibles!!!

Une prison écolo!

En suivant des liens, je me suis retrouvée sur un blogue où l'on parle d'une prison très spéciale en Norvège. Un excellent exemple de préparation des prisonniers à la réinsertion dans la société.

Plates-bandes comestibles?

Reconnaissez-vous la plante à tige rouge de cette photo? Eh oui, c'est de la bette à carde. J'en ai souvent l'été dans mon panier de légumes bio. C'est très joli en plein champ quand le soleil fait briller les tiges jaunes, roses ou rouges (il y en a aussi des blanches).

Celles que vous voyez ici ne sont pas dans un jardin potager, mais font plutôt partie de l'arrangement décoratif devant la bibliothèque Mile-End. J'en ai vu également dans les bacs à plantes au milieu de l'avenue Laurier, entre St-Laurent et du Parc (il y en a sans doute aussi plus loin). Je n'en avais pas parlé jusqu'à maintenant, de peur que les amateurs de ce légume ne fassent une razzia dans les plates-bandes de la ville mais de toute façon, l'hiver s'en vient et ces belles feuilles vont mourir bientôt, alors... Personnellement, j'aurais quand même une hésitation (en plus du fait que je ne vandaliserai pas le bien commun) : c'est peut-être une variété non comestible? Mais elles ont vraiment le même air que celles que je mange. Quelqu'un veut aller faire un test, prendre une petite croquée? :-)

Ensemble, c'est tout

Hier soir, j'ai vu à l'Outremont un bon petit film qui met de bonne humeur, Ensemble, c'est tout, de Claude Berri, d'après le roman d'Anna Gavalda (que je n'ai pas lu mais la fille des îles m'en a dit beaucoup de bien).

Trois personnes qui semblent au départ n'avoir rien en commun, sauf peut-être leur solitude, se lient d'amitié. J'ai beaucoup aimé le personnage de Philibert, l'aristocrate qui vend des cartes postales à l'extérieur des musées.

lundi 15 octobre 2007

L'Écolo écono

Un lancement réussi pour L'Écolo écono, de Cécile Gladel. Des amis, écolos, confrères journalistes indépendants... et aussi des blogueurs, dont Sandra la camionneuse, qui ne blogue plus, malheureusement.

Bon, je ne gagnerai pas un prix de photographie aujourd'hui, mais je voulais partager avec vous ces deux beaux sourires...

C'était drôle, j'ai vu là des gens que j'ai connus dans des contextes très divers. Cécile, avec qui j'ai fait connaissance par son blogue puis au Yulblog, connaît plusieurs personnes que j'ai côtoyées à différentes époques. Le monde est petit...