Filles de l'Afrique
Je n'ai pas de contrat ces jours-ci, alors je lis, au lieu de m'occuper de la paperasse qui continue à s'empiler, sans compter les vêtements d'hiver qui ne sont pas encore rangés. Ça vous tente, vous, de jouer dans des foulards et mitaines quand il fait 30 C? Bon, j'avoue, c'est un prétexte, c'est encore très frais dans mon appartement, il ne fait même pas encore 30 dehors et il y a un agréable vent. Mais quand ça finira par être étouffant chez moi, ce serait peut-être rafraîchissant de regarder mes bottes d'hiver? Vous ne pensez pas? C'est juste de la paresse, dites-vous? Comment avez-vous deviné? :-)
Alors voilà, j'ai fini cette nuit Filles de l'Afrique, de Stefanie Zweig (titre original allemand : Es begann damals in Afrika, qui veut peut-être dire quelque chose comme «Il était une fois en Afrique»). Je suis tombée par hasard là-dessus à la bibliothèque. J'avais beaucoup aimé le film (Nowhere in Africa) tiré d'un autre roman autobiographique du même auteur, Une enfance africaine.
Présentation de l'éditeur
Un dimanche de 1944, au Kenya, sous un eucalyptus de la Nakuru School, quatre petites filles de réfugiés juifs rêvent à voix haute de leur vie future. Quand, un an plus tard, enfin libérées du strict internat britannique, elles regagnent leurs familles, leurs destins divergent. Seront-ils conformes à leurs rêves d'enfant ? Regina, l'enfant rêveuse qui avait appris à parler swahili et jaluo et voulait devenir écrivain, devra très tôt retourner en Allemagne, et regrettera toute sa vie l'Afrique, son paradis perdu. Vicky, la petite princesse blonde suscitant l'admiration de tous, rencontrera à Nairobi le gentleman de ses rêves mais son existence dans un manoir du Sussex sera-t-elle la vie de château qu'elle avait imaginée ? Liesel, la forte en maths, qui se méfie des sentiments, partira elle aussi en Angleterre pour y poursuivre ses études ; en réalité, une tout autre vie l'y attendra. Enfin Leah, issue d'une famille juive polonaise orthodoxe, qui considère Israël comme sa seule patrie, quittera effectivement le Kenya et gagnera la Terre promise où elle fondera un foyer ; elle y sera rejointe par la tourmente de l'Histoire... Stefanie Zweig retrace les destins croisés de son alter ego Regina et de ses trois amies d'enfance avec vivacité, tendresse et émotion. Un récit poignant, parfois bouleversant, où l'on retrouve tout le talent de l'auteur d'Une enfance africaine.
Biographie de l'auteur
Née en Allemagne mais élevée au Kenya de 1938 à 1947, Stefanie Zweig est l'auteur d'une dizaine de livres, dont trois ont déjà été traduits aux éditions du Rocher. Elle poursuit ici avec bonheur la veine autobiographique qui a fait le succès d'Une enfance africaine, best-seller international dont l'adaptation au cinéma par l'Allemande Caroline Link a été récompensée en 2003 par l'oscar du meilleur film étranger.
Mes impressions
Quelque chose m'a un peu dérangée par moments dans le style de ce livre. Peut-être que c'est la traduction? Je n'arrive pas à mettre le doigt sur le problème, mais c'était comme un peu «figé» par bouts. Et j'étais souvent obligée de retourner en arrière dans le livre parce qu'après le début où les quatre filles sont ensemble en Afrique, d'un chapitre à l'autre, on change de vie et de pays et avec ma mémoire un peu défaillante, le temps de revenir à une des filles, j'avais oublié des détails la concernant. Mais j'ai quand même aimé ce livre, qui évoque des images de plantations de thé, des sons de langues africaines, des odeurs...
2 commentaires:
Continue à lire de bons bouquins, oublie les papiers à classer - qui finiront de toute façon au recyclage..
Laisse-là bottes, tuques et mitaines - tu te sauves le trouble de devoir les ressortir du placard en automne. L'été est court, profites-en!
Merci pour cet encouragement à la paresse!
Publier un commentaire