lundi 13 août 2007

Avril

Oui, je sais qu'on est au mois d'août (l'été achève cependant, on annonce un maximum de 17 C pour vendredi...), mais Avril, c'est le titre du film de Gérald Hustache-Mathieu que je viens d'aller voir.

Une jeune novice élevée dans un couvent parce qu'on l'a trouvée bébé devant la porte s'apprête à prononcer ses vœux perpétuels. Elle apprend qu'elle a un frère jumeau et décide de partir à sa recherche.

Un très joli film, avec de belles images. Et ça se passe un peu en dehors du temps. Par une date mentionnée, j'ai fini par comprendre vers quelles années ça se passe, mais sinon, il n'y a à peu près aucun indice pour savoir. Les lieux sont intemporels, on ne voit pas de voitures, on ne sait pas trop (du moins au début) si les gens écoutent de la vieille musique ou si ça se passe il y a longtemps. C'était bien, ce dépaysement dans le temps.

Sophie Quinton, la jeune actrice qui joue la novice, a une beauté très lumineuse. Les paysages sont beaux et les acteurs masculins bien mignons. Il est question de peinture et plusieurs scènes sont composées comme des tableaux. Je suis sortie de là sereine, reposée. En plein ce qu'il me fallait comme pause dans ma traduction.

Et après le film (à l'Outremont, comme toujours le lundi), j'ai essayé un nouveau glacier sur la rue Bernard, question d'éviter la queue du Bilboquet. Ça s'appelle Léo le glacier et il y a une autre succursale avenue Duluth. Des parfums comme ananas-romarin ou campari-pamplemousse. J'ai essayé deux sortes : pomme verte et griottes. Miam! Pour découvrir d'autres glaciers avant la fin de l'été, vous trouverez ici une liste d'établissements moins connus que le Bilboquet ou Roberto.

Mise à jour : J'ai oublié de mentionner le glacier que j'ai essayé en fin de semaine, sur l'avenue du Parc juste au sud de St-Viateur, côté est. Pas un très grand choix, mais assez inhabituel. J'ai goûté à la glace au mamey (un fruit que j'ai vu à Cuba) et à celle aux dattes. Un peu trop sucré à mon goût mais quand même délicieux. Il y avait aussi de la glace au lulo, un fruit colombien, d'après ce que m'a dit le patron. Voici ce que je viens de trouver sur le lulo (aussi appelé naranjilla) ici :
«Lulo – Fruit des caraïbes. Le nectar de couleur naturelle vert pâle a un goût étonnant d’ananas et de fraise. Riche en vitamine C, fer et calcium, ce jus à la saveur un peu acidulée, est un calmant idéal pour la soif. Originaire du climat subtropical de la cordillère des Andes. La légende dit que les Indiens d’Équateur le prenaient comme seul aliment lors des longues marches vers les montagnes et les jungles car il leurs redonnait l’énergie perdue.»

Il faudra que j'y goûte la prochaine fois...

2 commentaires:

En direct des îles a dit...

Les lundis à l'Outremont font partie des choses que j'aime à Montréal - même si je passe parfois des semaines sans y mettre les pieds...
J'ai découvert Léo le glacier - chic, juste au coin de ma rue! au mois de juin, et j'espère que la température sera assez clémente à mon retour que je puisse en profiter encore un peu et aussi essayer celui sur l'avenue du Parc.
Et je ne te l'ai jamais dit, mais je lis toujours tes critiques littéraires avec beaucoup de plaisir!
Hasta luego...

Panthère rousse a dit...

@En direct des îles : Les glaces de Léo le glacier sont assez bonnes pour avoir envie de continuer à les manger même quand il faudra des gants pour tenir sa glace... Mais je suppose que comme la plupart des glaciers, ils fermeront leurs portes pour l'hiver. Merci de me lire, même si je trouve que mes «critiques littéraires», comme tu dis, ne volent pas haut. Je veux simplement mentionner les livres que je lis pour donner des idées de lecture à ceux qui en cherchent. Et moi aussi je te lis régulièrement et je te souhaite plein de bonheur(s) dans cette liberté retrouvée, même si je suis sûre que tu ne l'as jamais vraiment perdue.