jeudi 29 mars 2007

Dernière de Minuit le soir!

Snif snif, mon émission préférée va me manquer... Je pense qu'il n'y aura jamais une série où les silences sont si présents, parlants et prenants. Une dernière chance de découvrir cet univers d'hommes ce soir 21h30, à Radio-Canada.

dimanche 25 mars 2007

Photos de samedi dernier

J'ai fini par transférer les photos que j'ai prises à la manifestation contre la guerre samedi dernier et j'en ai mis quelques-unes dans Flickr.

Ça fond!

samedi 24 mars 2007

Volver

Ça fait longtemps que je n'ai pas écrit, j'ai du travail et je fuis les blogues, même le mien, pour ne pas me distraire. Mais puisque je mentionne systématiquement ici les films que je vois au cinéma, je ne pouvais quand même pas passer sous silence Volver, le dernier film de Pedro Almodovar, que j'ai vu lundi à l'Outremont.

Un mélange de comédie et de mélo, de l'émotion, des actrices magnifiques. J'ai mis un lien, mais si vous n'avez pas encore vu ce film, il est peut-être préférable d'éviter de voir les bandes-annonces pour ne pas connaître à l'avance trop d'éléments de l'histoire.

vendredi 16 mars 2007

Lancement et Yulblog spécial

Je viens de rentrer d'une agréable soirée - euh, quand on rentre peu après 21 h, on peut difficilement appeler ça une soirée. Disons un 5 à 7 un peu prolongé. C'était aujourd'hui le grand lancement des livres du trio de blogueurs qui sont maintenant passés à la postérité, Mère indigne, Pierre-Léon et Sophie qui écrit au nom de Lucie le chien, suivi du party de 7e anniversaire de Yulblog. En fait, il n'y a pas eu de démarcation entre les deux événements, les enfants ont disparu graduellement, mais il y avait des blogueurs aussi bien au début que plus tard.

Je suis arrivée là-bas le visage et les oreilles complètement congelés par le vent, mais j'ai été vite réchauffée par l'accueil reçu puisque Renée des îles y était déjà avec une amie. Sans bouger, trop occupées à nous bourrer de chips de maïs, nous avons salué plein de blogueurs qui passaient. Je suis allée à mon premier Yulblog il y a un mois et demi, au deuxième il y a 10 jours et j'ai déjà l'impression d'avoir dans cet univers de blogueurs montréalais de vieilles connaissances. J'ai aussi enfin eu l'occasion de rencontrer la fameuse Chroniques blondes.

Une fois les premières copines parties, je me préparais à m'en aller (ça épuise, toute cette jasette), mais j'ai trouvé dans un coin Frank et Ed, bien installés près de la vitrine qui permettait de contempler l'intérieur de l'usine de Belle Gueule. J'ai jasé une heure et demie en anglais (je me sentais rouillée et je trouve mon accent terrible, mais l'aisance revenait graduellement). On a parlé aussi bien de relations de couple transculturelles (anglo-franco, notamment) que de Crocs et des joies de la vie en banlieue (pour ce dernier sujet, eux, pas moi...).

Sandra la camionneuse est venue me saluer mais a disparu très vite, emportée par la foule. On aura d'autres occasions de se parler, j'espère.

Je suis revenue chez moi à travers un quartier d'usines balayé par le vent (dans le dos, heureusement), désert à cette heure-là. Il tombait déjà un peu de neige, mais on aurait dit du sable très fin, avec des tourbillons au niveau du sol. Très joli, mais je n'avais pas mon appareil-photo. Je suis contente d'être maintenant bien au chaud chez moi pour regarder la suite de cette (petite?) tempête qu'on nous annonce.

Propagande fédéraliste?

C'est moi qui suis paranoïaque ou le changement d'apparence du site de la météo d'Environnement Canada a un rapport avec les élections provinciales? Une belle feuille d'érable bien évidente a surgi dans le haut de la page il y a quelques jours...

jeudi 15 mars 2007

Crocs Mary Janes vus en magasin

Hier, j'ai vu des Mary Janes dans la vitrine du Yéti. Il y avait un bon choix de couleurs : bourgogne, olive, rose, rouge et probablement une ou deux autres. J'ai déjà ce modèle, j'ai acheté (par téléphone) des 9 et ils sont un peu grands. Hier j'ai essayé des 8 (rouges!) et ça aurait été bien aussi. Les 9 sont un peu grands, mais tiennent bien quand même. Et je ne suis pas sûre s'il y avait des noirs au Yéti.

Je recommande fortement les Mary Janes aux gens qui trouvent le modèle classique de Crocs trop laid. Un beau printemps en perspective, avec des Crocs qui vont fleurir dans les rues...

lundi 12 mars 2007

Manifestation contre la guerre

C'est déjà le 4e anniversaire de l'invasion de l'Irak. Des manifestations contre la guerre (en Irak mais aussi en Agfghanistan) auront lieu un peu partout au Canada samedi 17 mars. À Montréal, la manifestation partira du Square Dorchester (Peel et René-Lévesque, métro Peel) à 13h (rassemblement à 12h30). On suggère de s'habiller en noir pour marquer la mort de milliers de civils innocents.

Je vais avoir un après-midi de samedi bien rempli, puisqu'après la manifestation, j'irai à la conférence sur Cuba.

Conférence sur Cuba

Une conférence sur un aspect de l'histoire de Cuba dont je n'avais jamais entendu parler jusqu'à récemment aura lieu samedi 17 mars, à l'hôtel Travelodge, 50, boul. René-Lévesque Ouest, au coin de la rue Clark (métros Place des arts ou Place d'Armes). On y présentera le livre Notre histoire s’écrit toujours : l’histoire de trois généraux d’origine chinoise dans la révolution cubaine, publié en espagnol et en anglais par les éditions Pathfinder de New York.

Armando Choy, Gustavo Chui et Moisés Sío Wong, trois jeunes rebelles d’origine chinoise, se sont joints à la guerre révolutionnaire qui a renversé en 1959 la dictature de Fulgencio Batista à Cuba. Ils sont devenus généraux dans l’armée cubaine, ont aidé à diriger 375 000 volontaires cubains dans la lutte pour défaire l’invasion de l’Angola par le régime d’apartheid en Afrique du Sud et assument aujourd’hui d’importantes responsabilités à Cuba.

Dans ce livre, les trois généraux décrivent comment les dirigeants coloniaux espagnols ont amené 150 000 travailleurs chinois à Cuba pour remplacer les esclaves noirs dans les plantations de canne à sucre et racontent l’histoire des milliers de Sino-cubains qui ont participé à la guerre d’indépendance contre l’Espagne et à la révolution de 1956-1959.

Quelques détails de plus ici.

dimanche 11 mars 2007

La traduction, c'est pas simple...

En cliquant sur un lien de L'envers de la médaille, dont j'ai rencontré l'auteure au Yulblog, je viens de découvrir un tout jeune traducteur en stage au gouvernement fédéral. J'étais au Bureau de la traduction il y a très longtemps, de 1980 à 1982, alors un de ses textes m'a rappelé de vieux souvenirs.

Jiji parle des étapes qu'il suit pour traduire un texte, premier jet, etc. Moi ça fait longtemps que je ne sais plus ce que c'est, un premier jet. C'est à dire que le premier jet est souvent le dernier, je n'ai pas le temps (ou l'envie) de retravailler le texte. Je suis pigiste et je traduis des textes administratifs, en général pour des banques. C'est très rare que je relise un texte au complet d'une traite parce que je risquerais de m'endormir dessus avant d'arriver au bout. Et en fait, tout le monde s'en fout, pourvu qu'il n'y ait pas de fautes et qu'on respecte la terminologie (titres de formules, etc.), ça va. J'essaie que ce soit compréhensible mais comme le texte de départ est souvent très peu clair, on ne peut pas faire de miracles. Le client peut nous fournir de la terminologie, mais «l'auteur» du texte est un personnage qui a l'air presque fictif, en tout cas pour les textes que je traduis la plupart du temps. Donc il faut essayer de deviner ce que la personne qui a écrit ça voulait dire. J'ai peut-être une vision plus négative que d'habitude parce que je viens de passer plusieurs jours sur un texte en style assez télégraphique, truffé de titres de postes, de titres d'écrans, de termes tirés d'écrans (je précise que je n'ai pas les écrans en question, je n'ai aucune documentation), avec des majuscules mises de façon aléatoire (donc difficile d'identifier ce qui est vraiment un titre), des mots qui manquent, pas vraiment de phrases. En plus, comme il s'agit de listes de tâches diverses que doivent faire des employés, ça porte sur plein de systèmes et sujets différents. J'ai l'impression d'avancer dans une forêt épaisse en me frayant un chemin avec un canif... Je dois prendre un temps fou à dresser une liste de questions en utilisant un formulaire, puis espérer que les terminologues du cabinet de traduction avec lequel je fais affaire trouvent quelques termes, mais dès qu'il s'agit de sens, ils envoient les questions au client. À cette étape-là, il me reste à attendre que le terminologue du client ait le temps de se pencher là-dessus et nous réponde plus ou moins. S'il ne répond pas vraiment, on recommence à jouer aux devinettes et des fois, c'est presque une question de pile ou face pour le sens, on ne sait pas. Et de toute façon, est-ce que quelqu'un lit la version française de ces textes (manuels, etc.)? Puisque souvent la traduction tarde, les gens qui ont besoin du texte l'ont plutôt lu en anglais et on traduit pour répondre aux exigences de la loi, qui oblige les banques à tout traduire. Disons que ça n'est pas très valorisant, mais bon, il y a plein de gens qui font un travail inutile.

Allez, il faut que j'y retourne (oui, même un dimanche). Merci de m'avoir laissé vous raconter tout ça, ça m'a fait du bien! Et peut-être que votre travail vous paraîtra plus intéressant en comparaison...

J'avais dit à Feloshiva au Yulblog que je ne parlais à peu près pas de mon travail dans mon blogue, on évoquait les dangers de critiquer un employeur ou des clients dans un blogue, mais là, j'avais vraiment besoin de me défouler. Je compatis avec la P'tite frisée et ses manuels de cloueuse pneumatique, je sais tout à fait de quoi elle parle...

samedi 10 mars 2007

Mon 2e Yulblog

Je retardais le moment d'écrire mes impressions du Yulblog de mercredi dernier parce que je ne suis pas supposée passer du temps sur des blogues, même sur le mien, vu ma traduction qui n'avance pas, mais si je n'écris pas là-dessus maintenant, aussi bien ne pas en parler et je ne peux quand même pas passer ça sous silence. Alors juste un petit mot pour résumer ma soirée. (Ouais, un petit mot, on connaît ça, encore une heure à chercher des liens...)

C'était moins gênant que la première fois et j'avais prévu rencontrer deux autres blogueurs-traducteurs, la P'tite frisée et Sébastien, donc ça me faisait des gens à chercher dans la foule. (Et j'ai fait la connaissance d'une autre traductrice en prime.) Mais c'est vrai que quand on arrive tôt et qu'il n'y a pas beaucoup de monde, on a tous l'air un peu gênés. Sauf Jean-Luc, qui accueillait tout le monde. Et Vanou bien sûr. Mais on ne devrait pas être gênés, puisqu'on sait maintenant que les autres le sont, on est tous et toutes (en tout cas les «petits nouveaux») dans le même bateau... De toute façon, une fois qu'il y a plein de monde, la gêne passe.

Je ne nommerai pas tout le monde (ciel, encore des liens à chercher!) avec qui j'ai jasé, mais je dois quand même mentionner L'homme au kilt, très facilement repérable avec son grand X, et Renée, qui s'est dirigée droit vers moi en me prenant pour Geneviève Piquette (elle n'était pas là, je pense?). Beau compliment, car Geneviève est pas mal plus jeune que moi! C'est grâce à Renée que je suis rentrée confortablement en taxi, puisqu'elle habite pas très loin de chez moi. Sans elle, en éternelle «gratteuse» que je suis (d'autant plus que je ne gagne pas beaucoup ces temps-ci), j'aurais marché longtemps puis attendu un autobus au froid.

Salutations aussi à France, Titecouette, P'tit rien et tou(te)s les autres à qui j'ai parlé. Sans oublier SP4M, qui m'a même fait la bise, alors on va lui pardonner sa cravate «SPM»...

Mise à jour en date du 15 mars : Ciel, j'avais oublié de saluer Daniel! (Et ça rime...) Je savais que j'aurais été mieux de ne pas me lancer dans une énumération. On oublie toujours des gens et ils sont insultés. : ) Ça devient comme les discours aux Oscars... Alors salut à toi, Daniel de Châteauguay et au prochain Yulblog, ou peut-être le party du 16 (demain!) si tu y vas.

Je vais essayer d'être là le 16, à condition de survivre à cette *&!#*!&! de traduction qui n'avance pas...

jeudi 8 mars 2007

100 livres

J'ai vu d'abord cette liste de livres chez la P'tite frisée, mais en remontant de blogue en blogue, j'ai trouvé ici une version ou il y avait les titres originaux en anglais. Si vous voulez les titres en français, vous pouvez aussi trouver la liste chez Jessica, qui a pris la peine de les chercher. Je suis partie de la liste en anglais, mais j'ai remis le titre français pour quelques livres. Et j'ai ajouté une nouveauté, un F après ceux que je n'ai pas lus mais dont j'ai vu l'adaptation cinématographique. C'est peut-être pas le but de la chose, mais tant pis...

Ça m'a fait faire de l'exercice, il a fallu que je me promène pas mal entre l'ordi et la bibliothèque où sont les romans, pas dans la même pièce. Ce sont mes dictionnaires et autres ouvrages de référence qui sont à portée de la main quand je travaille...

Dans la liste, il faut mettre en caractères gras les titres qu'on a lus, en italique ceux qu'on a l'intention de lire, raturer ceux qu'on fuit comme la peste, ajouter une croix (+) devant les livres qui se trouvent dans sa bibliothèque et un astérisque devant ceux dont on n'a jamais entendu parler.

1. The Da Vinci Code (Dan Brown)

2. +Pride and Prejudice (Jane Austen)

3. +To Kill A Mockingbird (Harper Lee)
4. Gone With The Wind (Margaret Mitchell) F
5. The Lord of the Rings: Return of the King (Tolkien)
6. The Lord of the Rings: Fellowship of the Ring (Tolkien)
7. The Lord of the Rings: Two Towers (Tolkien)
8. Anne of Green Gables (L.M. Montgomery)
9. *Outlander (Diana Gabaldon)
10. *A Fine Balance (Rohinton Mistry)
11. Harry Potter and the Goblet of Fire (Rowling)
12. Angels and Demons (Dan Brown)
13. Harry Potter and the Order of the Phoenix (Rowling)
14.
+A Prayer for Owen Meany (John Irving) (je vais bien finir par le lire...)
15. Memoirs of a Geisha (Arthur Golden)
16. Harry Potter and the Sorceror’s Stone (J.K. Rowling)
17.
Fall on Your Knees (Ann-Marie MacDonald) (Un parfum de cèdre – beaucoup beaucoup aimé)
18. *The Stand (Stephen King)
19. Harry Potter and the Prisoner of Azkaban (Rowling)
20. Jane Eyre (Charlotte Bronte)
21. The Hobbit (Tolkien)
22. The Catcher in the Rye (J.D. Salinger)
23. Little Women (Louisa May Alcott)
24. The Lovely Bones (Alice Sebold)
25. Life of Pi (Yann Martel)
26. The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy (Douglas Adams)
27. Wuthering Heights (Emily Bronte)
28. The Lion, The Witch and the Wardrobe (C. S. Lewis) (Le monde de Narnia)
29. East of Eden (John Steinbeck)
30. *Tuesdays with Morrie(Mitch Albom)
31.
Dune (Frank Herbert)
32. *The Notebook (Nicholas Sparks)
33. Atlas Shrugged (Ayn Rand)
34. +1984 (Orwell)
35. *The Mists of Avalon (Marion Zimmer Bradley)
36. *The Pillars of the Earth (Ken Follett)
37. *The Power of One (Bryce Courtenay)
38. *I Know This Much is True(Wally Lamb)
39. *The Red Tent (Anita Diamant)
40.
L’Alchimiste (Paulo Coelho)
41. *The Clan of the Cave Bear (Jean M. Auel)
42. The Kite Runner (Khaled Hosseini) (Les cerfs-volants de Kaboul)
43. *Confessions of a Shopaholic (Sophie Kinsella)
44. *The Five People You Meet In Heaven (Mitch Albom)
45.
La Bible (en partie, j’aimais bien en lire des bouts quand j’étais enfant, mais bien sûr, je ne parle que du Nouveau Testament – j’aimais les miracles et l’Apocalypse)
46. Anna Karénine (Tolstoy) ??? (je ne sais plus si je l’ai lu)
47. Le Comte de Monte-Cristo (Alexandre Dumas) ??? (pas sûre non plus)
48. Angela’s Ashes (Frank McCourt)
49. +The Grapes of Wrath (John Steinbeck)
50. *She’s Come Undone (Wally Lamb)
51. *The Poisonwood Bible (Barbara Kingsolver)
52.
A Tale of Two Cities (Dickens) (j’ai 3 Dickens dans ma bibliothèque mais pas ceux de cette liste)
53. *Ender’s Game (Orson Scott Card)
54. Great Expectations (Dickens)
55. The Great Gatsby (Fitzgerald)
56. The Stone Angel (Margaret Laurence)
57. Harry Potter and the Chamber of Secrets (Rowling)
58.
The Thorn Birds (Colleen McCullough) (Les oiseaux se cachent pour mourir) ??? (pas sûre)
59. The Handmaid’s Tale (Margaret Atwood) (La Servante écarlate)
60. *The Time Traveller’s Wife (Audrew Niffenegger)
61.
Crime et Châtiment (Dostoïevski)
62. The Fountainhead (Ayn Rand)
63.
Guerre et Paix (Tolstoy)
64. Interview With The Vampire (Anne Rice)
65. *Fifth Business (Robertson Davis)
66.
Cent Ans de solitude (Gabriel Garcia Marquez)
67. The Sisterhood of the Travelling Pants (Ann Brashares)
68. Catch-22 (Joseph Heller)
69.
Les Misérables (Hugo)
70. +Le Petit Prince (Antoine de Saint-Exupery)
71. Bridget Jones’ Diary (Fielding)
72. L'Amour au temps du choléra (Marquez)
73. Shogun (James Clavell)
74. The English Patient (Michael Ondaatje)
75. The Secret Garden (Frances Hodgson Burnett) F
76. *The Summer Tree (Guy Gavriel Kay)
77. A Tree Grows in Brooklyn (Betty Smith)
78. +The World According To Garp (John Irving)
79. +The Diviners (Margaret Laurence)
80. Charlotte’s Web (E.B. White)
81. *Not Wanted On The Voyage (Timothy Findley)
82. Of Mice And Men (Steinbeck)
83. Rebecca (Daphne DuMaurier)
84. *Wizard’s First Rule (Terry Goodkind)
85.
+Emma (Jane Austen)
86.
Watership Down(Richard Adams)
87. +Brave New World (Aldous Huxley)
88. *The Stone Diaries (Carol Shields)
89. *Blindness (Jose Saramago)
90. *Kane and Abel (Jeffrey Archer)
91. In The Skin Of A Lion (Ondaatje)
92. Lord of the Flies (Golding)
93.
+The Good Earth (Pearl S. Buck) (je ne suis pas sûre de me décider à le lire, il traîne là depuis longtemps et ma période Pearl Buck est bien loin derrière moi – j’ai à peu près tous ses livres mais il m’en restait quelques-uns à lire quand j’ai décroché...)
94. The Secret Life of Bees (Sue Monk Kidd)
95. The Bourne Identity (Ludlum)
96. *The Outsiders (S.E. Hinton)
97. White Oleander (Janet Fitch) F
98.
A Woman of Substance (Barbara Taylor Bradford) (ben oui, je l’ai lu, et j’ai même aimé ça, en tout cas au moins le début, pendant la jeunesse de l’héroïne)
99. The Celestine Prophecy (James Redfield)
100.
+Ulysses (James Joyce) (acheté en 1989, neuf – c’est rare – en anglais – j’étais bien optimiste... peut-être un jour, quand je serai dans un foyer de vieux et que j’aurai besoin de m’occuper très longtemps...)

Comme je n'ai pas pris la peine de fouiller sur ceux que je ne connais pas, ça ne me fait pas une grosse liste de livres que j'aimerais lire...

Mais c'était quoi l'idée de me lancer dans cet exercice, tard le soir, quand je m'étais dit que je n'avais même pas le temps de bloguer sur le Yulblog parce que je dois garder toute mon énergie pour ma traduction platte qui n'avance pas?


dimanche 4 mars 2007

Invitation au Yulblog de mars

Le prochain Yulblog aura lieu mercredi 7 Mars à 20h00, à la Quincaillerie. Je compte y aller, j'avais bien aimé ma première expérience.

Pour fêter le 7e anniversaire de Yulblog (le plus ancien rassemblement régulier de blogueurs au monde, paraît-il), un party est organisé après le lancement des livres de trois blogueurs vendredi 16 Mars. Le lancement a lieu à 17 h et le party Yulblog commencera vers 20 h, le tout à la salle Belle gueule des Brasseurs RJ, au 5585 de la Roche (au nord du parc Laurier). J'essaierai d'aller faire un petit tour là aussi, même si je n'aime pas la bière...

Polyester

Je n'avais jamais vu ce film culte de John Waters (1981) et j'ai eu la chance de le voir en odorama. Un numéro apparaissait de temps en temps à l'écran pour signaler la case à gratter et sentir. La plupart des odeurs sont tout à fait dégueu...
Je n'ai pas pu comparer puisque je n'ai jamais vu la version originale, mais je pense que le doublage québécois ajoutait encore à la drôlerie du film.
Plein de détails ici, mais évitez d'aller lire ça si vous ne voulez pas savoir toute l'histoire, y compris la fin.

Super Nuit blanche!

J'ai beaucoup aimé ma Nuit blanche. J'étais d'abord supposée y aller avec des amis, mais en fin de compte, j'ai passé la nuit toute seule et je ne l'ai pas regretté. Comme je ne suis pas tellement noctambule ces années-ci, je pensais avoir du mal à durer jusqu'au matin, mais pas du tout. J'ai vu les feux d'artifice au Vieux-Port, «pris une brosse» (à toilette pour pouvoir la traîner dans mon sac à dos, mais bien des gens se sont promenés avec un balai ou une vadrouille toute la nuit) au Centre de design de l'UQAM, vu le délirant Polyester de John Waters (avec doublage québécois absolument tordant) en odorama à la Cinémathèque, jeté un bref coup d'oeil à l'usine C, laissé tomber les tziganes du Lion d'or vu la file qui n'avançait pas, refusé l'invitation de participer à un collage à l'Espace Loto-Québec, visité des expos et regardé des petits spectacles de danse au Musée McCord. J'ai même vu des vêtements en gazon (du vrai gazon, bien long, avec de la terre entre deux couches de tissu – excuse-moi un instant, chéri, il faut que j'arrose ma robe avant de sortir!) que l'artiste devrait proposer aux candidats des divers partis, puisqu'ils se disent si «verts»... Il n'était même pas 2 heures et j'ai marché jusqu'à la Place des arts. J'y ai admiré les «intérieurs» de Karine Giboulo, passé quelques minutes au Piano Nobile, où chantait Florence K., puis j'ai abouti sur une chaise à regarder les gens qui faisaient réagir le plancher musical (un séquenceur contrôlé par les pieds). Je pense que c'est ce que j'ai préféré dans ma soirée. Les «performeurs» changeaient constamment et c'était passionnant de regarder les gens essayer de comprendre comment modifier les sons. Au Musée d'art contemporain, la queue pour les expositions temporaires n'était pas trop longue à 3h du matin et j'ai donc pu découvrir les machines bizarres de Jean-Pierre Gauthier. J'ai eu la chance de me trouver tout près des portes du complexe Dejardins à 4h lorsqu'ils les ont ouvertes (alors que l'affiche annonçait l'ouverture pour 4h30) et j'étais dans les 100 premiers à attendre en haut des escaliers roulants, attente meublée par des conversations intéressantes avec mes voisins. L'omelette de 10000 oeufs n'était pas encore tout à fait prête, mais j'en ai eu à la fin de mon déjeuner. J'ai réussi à attraper la dernière navette gratuite vers le Plateau Mont-Royal et j'ai donc pu descendre à 10 minutes à pied de chez moi juste avant 6h.

J'ai failli avoir un accident en début de soirée. Des gens sont descendus d'un taxi et l'un d'eux a décidé de sauter le banc de neige pour aboutir sur le trottoir... à l'horizontale. Le problème, c'est que je passais juste à ce moment-là et j'ai reçu un coup de pied en plein sur l'os de la cheville. Heureusement, après quelques minutes de boitillement, la douleur a passé.

C'était la deuxième fois que je participais à la Nuit blanche mais l'an dernier, j'avais fait pas mal moins de choses et j'étais rentrée tôt, achevée par un bout de concert d'orgue... Je vais sans doute récidiver l'an prochain.

vendredi 2 mars 2007

Mes nouveaux Crocs

Quand j'ai ouvert la porte et que j'ai pris la boîte des mains du livreur de Postes Canada, le parfum des Crocs neufs m'est monté aux narines. J'ai donc enfin des jolis Crocs! Ce sont des Mary Janes, avec une courroie sur le pied en plus de la courroie habituelle à l'arrière. J'ai l'impression que ce modèle va convertir plusieurs personnes qui résistent actuellement aux Crocs sous prétexte que c'est trop laid...
Et voici mes Nile. J'avais choisi marine, mais on m'a rappelée pour me dire qu'il ne restait dans ma pointure (9) que vert lime et deux teintes de jaune. Je voulais tellement avoir ce modèle plus ouvert pour l'été que je me suis résignée à avoir une teinte pas tellement assortie à mes vêtements. Tant pis, je «flasherai»...
Comme vous pouvez le constater, les Mary Janes sont beaucoup plus jolis que les Beach et laissent le pied plus dégagé, ce que j'apprécierai sûrement durant dans les chaleurs estivales.

C'est la première fois que j'achète des chaussures sans les avoir essayées, j'avais une petite inquiétude. Si je les avais achetées en magasin, j'aurais peut-être pris des 8 (plutôt que des 9) pour les Mary Janes, qui «ballottent» un peu, mais tiennent bien quand même grâce aux courroies. La courroie sur le pied est mince et étroite. En fait, toute la chaussure est plus mince et donne une impression de fragilité, quand on la compare à une Beach.

Un mot sur les Nile : j'ai les pieds sensibles, je ne supporte absolument pas les tongs ou quoi que ce soit qui a une lanière passant entre le gros orteil et les autres. Et souvent, les sandales me font mal aux endroits où les rebords des lanières frottent sur les orteils. Je me suis dit que vu la matière dont sont faits les Crocs, ce serait assez malléable pour ne pas m'irriter les orteils, mais c'est encore mieux que ça, car à cause de la forme, sur mes pieds à moi en tout cas, ça ne frotte pas du tout. C'est sûr que c'est moins joli que les Mary Janes, ça fait des gros pieds, mais c'est très confortable.

Je commence à avoir une belle collection de Crocs : 6 paires en incluant mes bottes de pluie.

Poudrerie

Il tombe 3 cm à l'heure ce matin...