vendredi 19 décembre 2008

Joyeuses fêtes!

Bonjour tout le monde! Il faut bien que je donne signe de vie une fois par saison, quand même!

Juste un petit mot pour vous signaler la Guignolée du Web, mise sur pied en un temps record par des blogueurs.

Et aussi, le concours de Chez Jules pour gagner un séjour tout compris pour deux personnes dans un Club Med. Un peu de plage pour vous reposer des trottoirs glacés, ça ne vous tente pas? Si vous ne connaissez pas Chez Jules, allez vite découvrir ces délicieuses capsules.

Je vous souhaite plein de bonnes choses pour les Fêtes et pour la nouvelle année!

mardi 2 septembre 2008

La déesse électrique



En me promenant sur le Mont-Royal pour profiter de la superbe journée d'hier, j'ai eu l'occasion de voir ce qui était sans doute une performance... J'ai d'abord pensé qu'il s'agissait de grosses cordes, mais ce sont des câbles électriques avec des marrettes! Et le «bikini» est fait de ruban adhésif. Un vêtement tout confort, quoi... :-)

* Merci à Mélanie pour ses photos.

Réponses aux dragueurs

J'ai bien ri en lisant cette liste, alors je la partage avec vous.

Ce que les femmes peuvent répondre aux dragueurs

1. L'homme : "On ne s'est pas déjà rencontrés?"
La femme : "Oui, c'est moi la réceptionniste à la clinique spécialisée dans les MTS."

2. L'homme : "Je ne vous ai pas déjà vue quelque part?"
La femme : "Oui, c'est pour ça que je n'y vais plus."

3. L'homme : "Est-ce que ce siège est disponible?"
La femme : "Oui, et le mien le sera aussi si vous vous asseyez."

4. L'homme : "Alors, qu'est-ce que tu fais dans la vie?"
La femme : "Je suis travesti."

5. L'homme : "Comment tu préfères tes oeufs le matin au petit déjeuner?"
La femme : "Non fécondés !"

6. L'homme : "Je suis là pour combler tous tes fantasmes!"
La femme : "Tu veux dire que tu possèdes un âne et un berger allemand?"

7. L'homme : "Je veux me donner à toi."
La femme : "Désolée, je n'accepte pas les cadeaux quétaines."

8. L'homme : "Si je pouvais te voir toute nue, je mourrais heureux."
La femme : "Peut-être, mais si moi je te voyais tout nu, je mourrais de rire."

9. L'homme : "J'irai au bout du monde pour toi.
La femme : "Alors tu serais gentil d'y rester."

10. L'homme : "Je connais tous les trucs pour satisfaire une femme."
La femme : "Alors fais-moi plaisir, dégage!"

11. L'homme : "Je suis photographe et je cherche un visage comme le tien."
La femme : "Je suis chirurgienne esthétique et je cherche un visage comme le tien."

12. L'homme : "Ne nous sommes-nous pas déjà rencontrés une fois quelque part? Ou même deux?"
La femme : "Certainement pas plus d'une. Je ne répète jamais mes erreurs."

13. L'homme : "Je crois que je pourrais te rendre très heureuse."
La femme : "Comment, tu t'en vas déjà?"

14. L'homme : "Que dirais-tu si je te demandais de m'épouser?"
La femme : "Rien! Je ne peux pas parler et rire en même temps."

15. L'homme : "Ton corps est comme un temple."
La femme : "Il n'y a pas de messe aujourd'hui."

16. L'homme : "M'accorderais-tu le plaisir de cette danse?"
La femme : "Non merci, j'aimerais avoir du plaisir aussi!"

17. L'homme : "Est-ce que tu sortirais avec moi samedi prochain?"
La femme : "Désolée, j'ai prévu avoir une migraine ce week-end-là!"

18. L'homme : "Puis-je avoir ton nom?"
La femme : "Pourquoi, tu n'en as pas?"

19. L'homme : "Crois-tu que c'est le destin qui nous a fait nous rencontrer?"
La femme : "Non, plutôt la malchance!

20. L'homme : "Alors, si on allait chez moi?"
La femme : "Parce que ta mère est absente?"

21. L'homme : "Tu veux voir mon oiseau des îles?"
La femme : "Attends, je vais chercher ma loupe."

22. L'homme : "Si je t'embrasse, tu vas tomber amoureuse!"
La femme : "Tu es sûr que ton dentifrice est légal?"

23. L'homme : "J'aimerais être la bouchée de poulet pour être dans ta bouche!"
La femme : "J'aimerais finir de manger sans vomir."

24. L'homme : "Ton sourire illumine ma vie !"
La femme : "Oups! Attends, je vais éteindre le néon!"

25. L'homme : "Ton sourire m'inspire!"
La femme : "Le tien m'inspire autant de chaleur qu'un lézard desséché au soleil."

26. L'homme : "Où étais-tu? Je t'ai cherché toute ma vie!"
La femme : "J'essayais de t'échapper."

27. L'homme : "Ton prénom te va si bien!"
La femme : "Ton sens de l'observation est fabuleux."

28. L'homme : "Mes caresses te feront vibrer!"
La femme : "Pourquoi?Tu gardes ton portable dans la main?"

29. L'homme : "Ne dis pas non. Mon cœur s'éparpillerait de chagrin!"
La femme : "Oulà! Ça va être dur de tout rassembler!"

30. L'homme : "Si tu dis non, mon cœur sera brisé!"
La femme : "Estime-toi heureux que ce ne soit que le cœur!"

31. L'homme : "Passer ma vie sans toi, c'est comme traverser le désert."
La femme : "T'en fais pas, tu auras l'occasion de rencontrer d'autres "chameaux"."

32. L'homme : "Depuis que je t'ai vue, je ne pense qu'à toi."
La femme : "Au moins ton cerveau n'abrite plus le néant!"

mercredi 20 août 2008

mardi 22 juillet 2008

Paul McCartney à Québec!






J'étais là, mais dans la zone B, devant un écran. Je n'avais pas envie d'aller faire la sardine.

L'Homme Scalp était mieux placé et raconte son expérience ici. (Merci à Nadia pour le lien.) Les deux vidéos qu'il inclut dans son billet montrent des moments forts du spectacle, mais il y en a plein d'autres (vidéos et moments forts).

C'est drôle, je suis plus émue en regardant les vidéos que le soir même... Je n'ai jamais été une fan de Paul McCartney, mais c'était impressionnant. Et sympathique.

Je n'inclus qu'une seule photo de McCartney (la main sur le clavier, avec un reflet de visage) parce que j'ai réalisé que des photos d'un écran, ça sort très mal... J'ai fait plein de vidéos, mais pour le son seulement, car on voit vraiment l'écran tout petit... Je ne vous imposerai pas ça, vous trouverez beaucoup mieux sur YouTube.

Je vous recommande d'aller faire un tour à Québec d'ici le 24 août pour voir le Moulin à images de Robert Lepage (plus de détails ici). Et le Potager des visionnaires de Franco Dragone. Et les Jardins éphémères. Et les délicieuses glaces de Tutto Gelato... :-)

vendredi 4 juillet 2008

Enfin du beau temps!!!

Ça fait contraste avec les dernières semaines et ça fait tellement de bien!

jeudi 26 juin 2008

Des sorties en gang

Après Meetup (mes randonnées) et Meetin (sorties au resto, etc.), je viens de m'inscrire à «On va sortir», OVS pour les intimes. Un peu la même chose mais en plus simple et en français. Sorties au ciné, dans des bars, pique-nique, un peu de tout. Et n'importe qui peut annoncer une sortie. On trouve un peu ça aussi dans le groupe Montréal de CouchSurfing, mais OVS est un site juste pour ça. Il y a sussi un OVS à Québec et c'est parti de France, alors il y a plusieurs groupes là-bas.

mardi 24 juin 2008

Un petit bonjour

Coucou! J'avais envie de vous dire bonjour.

J'ai fini mon travail de correctrice d'examens de français vendredi et j'ai adoré ces quelques semaines. Si j'ai de la chance, je corrigerai encore une semaine en août, sinon ça ira au printemps 2009. Ça m'a fait beaucoup de bien de passer mes journées avec des gens super. Même si le lever à 6h15 n'était pas facile, la randonnée matinale à vélo pour me rendre au travail m'a aussi fait du bien.

Mais je suis vite retombée dans mes mauvaises habitudes. Je traîne encore bien trop sur l'ordi même en fuyant les blogues. Au moins, samedi je suis allée en randonnée avec un groupe à Sutton. Et malgré les prévisions de moustiques et mouches noires plus nombreux cette année, il n'y avait rien et on a tous passé une excellente journée. J'ai plein d'autres sorties prévues pour les prochaines semaines, il me reste juste à trouver l'énergie pour ça.

Bon début d'été!

jeudi 10 avril 2008

À la prochaine!

Eh bien voilà, je dois me rendre à l'évidence, je n'ai plus envie de bloguer. Et je ne lis même plus les blogues des autres depuis quelque temps. Je suis trop accro, si j'en lis un, je n'en sors plus, je passe des heures à en lire. Il fait beau, je veux passer moins de temps sur l'ordi.

Je ne mets pas un point final à mon blogue, j'y reviendrai peut-être. Mais je vais prendre une pause. On verra le temps qu'elle durera...

Merci de m'avoir lu. Merci de vos commentaires. Merci à ceux que j'ai rencontrés au Yulblog pour ces moments agréables. Et à la prochaine!

mercredi 2 avril 2008

lundi 31 mars 2008

Michou d'Auber

Je reviens de verser une petite larme à l'Outremont, devant Michou d'Auber, de Thomas Gilou.

On a souvent vu des histoires d'enfants juifs camouflés en chrétiens et cachés dans des villages pendant la Deuxième Guerre mondiale. Cette fois, c'est la même chose, mais avec un petit garçon d'origine kabyle pendant la guerre d'Algérie. Sa mère est à l'hôpital, son père doit travailler et ne peut pas s'en occuper. Messaoud est donc placé chez un couple plutôt gentil, sauf que le mari, paraît-il, déteste les Arabes. Alors sa femme donne une nouvelle identité au petit, qui devient Michou et blond.

Il y a des changements d'attitude pas très crédibles, Depardieu est quelque peu caricatural (ce ne sera pas la première fois), mais c'est quand même charmant. J'ai ri même si les gags sont très prévisibles. Le petit garçon (Samy Seghir) est tout mignon. Une critique ici, où l'on parle d'une tendance du cinéma français, « une tendance fatigante et pesante qui nous joue le refrain du bon vieux temps, de la vieille popote au coin du feu. Une certaine propension à relire le passé à l'aune du présent, avec complaisance, pour mieux se satisfaire de ce dernier. »

dimanche 30 mars 2008

A Tranquil Star

A Tranquil Star est un recueil de 17 brèves nouvelles de Primo Levi. Elles ont été écrites à diverses époques (la première remonte à 1949) mais n'avaient jamais été publiées en anglais. (Je suppose qu'elles n'ont jamais été publiées en français non plus.)

Certaines sont intéressantes, comme Gladiators, où des gladiateurs affrontent des automobilistes dans une arène. One Night est une histoire troublante, un train qui s'immobilise sur des rails à cause de feuilles mortes. Je crois que ma préférée est The Magic Paint, qui parle d'une sorte de peinture pour attirer la chance. The Sorcerers démontre comment l'homme moderne ne sait pas fabriquer ce dont il a besoin dans la vie de tous les jours.

Les nouvelles sont résumées brièvement ici et vous trouverez des commentaires , le tout en anglais bien sûr. Pour ma part, j'avais laissé tomber ce livre en cours de lecture et puis je l'ai repris, j'ai relu rapidement les nouvelles que j'avais déjà lues et je me suis mise à les apprécier davantage. C'est assez inégal, mais j'aime bien parfois avoir sous la main un livre où je pourrai me contenter de lire quelques pages, sans être tentée de passer des heures dedans, quitte à laisse de côté les tâches que j'avais à faire...

mardi 25 mars 2008

Grand méchant loup

Eh oui, je viens de finir encore un polar. On retrouve dans Grand méchant loup, de James Patterson, le détective Alex Cross. Il existe une suite, Sur le pont du loup, mais je ne me jetterai pas dessus. J'ai aimé, mais sans plus. Et ça m'énerve de me rendre compte à la fin d'un polar que l'histoire reste en plan, il faut attendre la suite pour savoir la fin.

Résumé
Alex Cross vient d'entrer au FBI et affronte ici un personnage puissant et impitoyable dont on ne connaît que le nom : le Loup. À travers tout le pays, des femmes et des hommes sont enlevés en plein jour pour ensuite disparaître complètement. Très vite, Cross va comprendre que ces enlèvements ne sont pas faits en vue d'obtenir une rançon mais qu'ils font l'objet d'achat et de vente! Il semblerait que le Loup soit un ex du KGB, devenu chef d'une section de la Mafia Rouge en Russie et qui, en émigrant aux USA, a établi un nouveau règne de terreur au sein du crime organisé.

12h08, à l'est de Bucarest

L'Outremont présentait cette semaine 12h08, à l'est de Bucarest, de Corneliu Porumboiu.

Toute la Roumanie a vu en direct à la télévision les foules en colère forçant le dictateur roumain Ceausescu à quitter Bucarest en hélicoptère. Dans une ville paisible à l’est de la capitale, seize ans après ce jour historique, le propriétaire d’une chaîne de télévision locale demande à deux invités de partager leurs instants de gloire révolutionnaire. Le premier est un vieux retraité, Père Noël à ses heures ; l’autre, un professeur d’histoire qui vient de dépenser tout son salaire pour éponger ses dettes de boisson. Ensemble, ils vont se remémorer le jour où ils ont envahi la mairie en criant : « À bas Ceausescu ! » Mais les téléspectateurs, qui interviennent au téléphone, réfutent les prétendus faits glorieux de ces héros : peut-être étaient-ils en train de se saouler au bar ou de préparer Noël, plutôt que de jouer les rebelles dans les rues?

Plein d'extraits vidéo ici. Le film est sans doute déjà disponible en DVD. Malgré l'absence d'action (la deuxième partie du film se passe dans un studio de télé pratiquement en plan fixe), on s'amuse beaucoup. Pour en savoir plus, vous pouvez lire ici ce qu'en dit une autre blogueuse.

dimanche 23 mars 2008

Giron

Dans le cadre de son cycle de films cubains, la Cinémathèque a présenté Giron, de Manuel Herrera (1973).
Reconstitution du débarquement d'avril 1961 organisé par la CIA dans la Baie des Cochons, le film mêle documentaire et fiction, en incluant les témoignages de miliciens et de militaires qui ont participé aux combats.

Vous trouverez un récit des événements ici et un article (en anglais) assez long sur le film .

Un film intéressant, mais j'avoue que par bouts, je ne savais plus quel camp on voyait... Un peu étourdissant aussi, surtout pour quelqu'un qui n'est pas amateur de films de guerre.

Purim


Lorsque l'on voit les hommes Hassidiques, tout vêtus de noir, on pourrait penser qu'ils sont toujours très sérieux. Mais les Hassidiques ont plein de fêtes, dont une où les enfants se déguisent, un peu comme pour notre Halloween.

Donc une fête pour les petits.
Mais aussi pour les ados et jeunes hommes.


Eux ne changent pas de déguisement d'une année à l'autre, ils sont toujours en cowboys. On peut voir quelques fusils à eau. Ils se promènent en bandes bruyantes, souvent dans des minibus, et entrent dans les maisons hassidiques où on leur donne à manger et boire.


Et même certains hommes mûrs égaient leur tenue habituellement sévère... On ne s'ennuie pas dans mon quartier!

La Trêve

La Trêve, de Primo Levi, est la suite de Si c'est un homme.

Quatrième de couverture
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, un groupe de prisonniers italiens libérés par les Russes entame une longue marche de plusieurs mois pour rejoindre leur terre natale. " Accompagnés " par l'Armée rouge dans une réjouissante pagaille, se retrouvent pêle-mêle héros et traîtres, paysans et voleurs, savants et nomades : autant d'hommes qui redécouvrent, émerveillés, la vie, le monde, la forêt, les filles, sans oublier l'art du trafic pour subsister. La Trêve est le récit picaresque - et authentique - de leurs tribulations extravagantes, souvent d'une drôlerie irrésistible, sur les routes d'Europe centrale. A travers la savoureuse confrontation de deux peuples, Primo Levi révèle les merveilleuses ressources d'hommes qui se montrèrent à la hauteur de leur destin.

Il aura fallu 10 mois à Primo Levi pour rentrer d'Auschwitz. C'est ce qu'il raconte dans ce livre, moins sombre que Si c'est un homme puisqu'au lieu de mettre en scène des hommes que l'on tue, cette suite les montre en train de réapprendre à vivre, à manger, à rire. Mais il y a aussi l'angoisse, la nostalgie, des sentiments qu'il était impossible d'éprouver lorsqu'il fallait seulement tenter de survivre.

Il existe un film qui retrace l'itinéraire de l'auteur. Il s'intitule Le voyage de Primo Levi et a été réalisé par Davide Ferrario. Mais les chances qu'on puisse le voir ici sont bien minces... Il y a aussi La Trêve, de Francesco Rosi. Je ne l'ai pas vu, mais il paraît que ça n'est pas du tout fidèle au livre et que le cinéaste invente des scènes, notamment une histoire d'officier allemand qui se jette à genoux pour demander pardon...

Quelques extraits et commentaires ici. Personnellement, j'ai bien aimé.

L'Atelier de mon père

Pendant le FIFA (Festival international du film sur l'art) , j'ai vu L'Atelier de mon père, de Jennifer Alleyn. Je ne connaissais pas le peintre Edmund Alleyn et ce film m'a donné envie d'en apprendre davantage sur lui.

Le film a remporté (ex aequo) le prix de la meilleure œuvre canadienne et sera présenté à Ex-Centris du 9 au 15 mai.

En novembre 2001, le peintre québécois Edmund Alleyn (1931-2004) accepte de se laisser filmer dans son atelier par sa fille, la cinéaste Jennifer Alleyn. Quelque chose d'inespéré se produit : une authentique rencontre, sans détour, sans masque. Autour de quelques questions existentielles — la vie, la peinture, la mort , une vérité se fait jour. À la question : « Qu'est-ce qui n'a pas changé en toi depuis ton adolescence ? » , l'artiste répond, énigmatique, « l'amour de la peinture ». Il ajoute qu'il ne s'agit toutefois que d'une réponse embryonnaire et qu'il faudrait lui reposer la question tous les jours pendant un mois pour obtenir une réponse complète. Emporté par le cancer, l'artiste disparaît en décembre 2004 sans que Jennifer Alleyn ait pu le filmer à nouveau. Ayant hérité de son atelier à son décès, la cinéaste se retrouve dans ce lieu sacré encore imprégné de la présence et de l'imaginaire paternels. Le film tente de prolonger le dialogue amorcé et cherche à comprendre la quête d'Edmund Alleyn, homme intense, intègre et complexe, qui a marqué l'art contemporain canadien, et pour qui la pratique de l'art était une « maladie incurable ». (Tiré du programme du FIFA)

Si vous êtes à Québec, vous aurez aussi la possibilité de voir le film le dimanche 13 avril, à 14h, à l'auditorium du Musée national des Beaux-arts du Québec. L’Introscaphe d'Edmund Alleyn est en vedette dans le cadre de l'exposition l'Effet Québec, ainsi que des œuvres de sa période indienne, dans ce même musée jusqu'au 27 avril 2008.

vendredi 14 mars 2008

Stage à Cuba sur les arts et la culture

Si vous voulez participer à une brigade à Cuba comme je l'ai fait en 2006, voici les renseignements pour celle de cette année, qui aura lieu du 26 juin au 8 juillet.

Vivez une expérience de solidarité avec le peuple cubain et découvrez toute la richesse de leur culture!

Au programme :

-rencontres avec des artistes cubains de différentes disciplines
-matinées de travail volontaire dans un lieu culturel
-conférences
-visites de musées et de lieux historique (dont la ville de Trinidad, patrimoine mondial de l’UNESCO), sortie à la plage, etc.









Pour information ou pour recevoir le programme détaillé, communiquez avec :

Ginette Moreau ou Frédéric Caussan
ginette.frederic at sympatico.ca
(remplacez le «at» et les espaces par @)
(450) 539-5201

Vous trouverez de superbes photos de Trinidad ici. Le groupe ira aussi à Camaguey et à La Havane.

Adam and Eve and Pinch Me

J'ai lu jusqu'à 5 h du matin pour finir Adam and Eve and Pinch Me, de Ruth Rendell (à ne pas confondre avec le livre de Julie Johnston portant le même titre).

Jock Lewis aime raconter cette blague : «Adam et Ève et Pince-moi vont se baigner. Adam et Ève se noient. Qui reste-t-il?» Et bien sûr, lorsque son interlocutrice donne la bonne réponse, il la pince. Jock est un séducteur qui se fait entretenir par des femmes, leur «emprunte» de l'argent, puis disparaît pour en trouver une autre.

Un bon polar.

mercredi 12 mars 2008

4 jours après la tempête

Ou devrait-on dire 3 jours puisqu'il tempêtait encore un peu dimanche?

Ça a au moins un effet positif : personne ne roule à toute vitesse dans ma rue... :-)


Mise à jour : Allez faire un tour chez Cécile Gladel pour voir plein de photos de la neige dans sa rue.

dimanche 9 mars 2008

Encore une tempête

Si vous voulez voir de quoi ça a l'air dans mon coin après la tempête d'hier, allez voir les photos de En direct des îles, c'est très semblable dans ma rue. Elle a aussi des images prises pendant la tempête.
Pour ma part, je vous mets des photos que vient de m'envoyer un ami qui a une maison quelque part dans le nord de l'île de Montréal. Je suis contente d'habiter au 3e étage et de ne pas avoir de terrain...

Max a aussi d'excellentes photos de tempête et d'après-tempête.

vendredi 7 mars 2008

Si c'est un homme

Si c'est un homme, de Primo Levi, est un récit à la fois terre à terre et bouleversant de la vie quotidienne dans un camp de concentration à la fin de la Deuxième guerre mondiale. Vous trouverez un excellent résumé ici et des commentaires de lecteurs .

J'ai commencé ce livre il y a des semaines, au début je n'embarquais pas. Mais après quelques chapitres, j'ai eu envie de connaître la suite. C'est sûr que ce n'est pas une lecture de divertissement...

Quatrième de couverture
On est volontiers persuadé d'avoir lu beaucoup de choses à propos de l'holocauste, on est convaincu d'en savoir au moins autant. Et, convenons-en avec une sincérité égale au sentiment de la honte, quelquefois, devant l'accumulation, on a envie de crier grâce. C'est que l'on n'a pas encore entendu Levi analyser la nature complexe de l'état du malheur. Peu l'ont prouvé aussi bien que Levi, qui a l'air de nous retenir par les basques au bord du menaçant oubli : si la littérature n'est pas écrite pour rappeler les morts aux vivants, elle n'est que futilité.

À une époque, j'ai effectivement lu beaucoup de témoignages de rescapés des camps, Français, Hongrois, Allemands... Mais ce récit est différent.

L'édition que j'ai lue comprend un appendice très intéressant écrit en 1976 où l'auteur répond aux questions qui reviennent le plus souvent dans les conférences qu'il donnait dans les écoles et ailleurs.

En refermant le livre, j'ai commencé immédiatement La Trêve, qui commence là où Si c'est un homme se termine. Ceux qui sont restés dans le camp sont gravement malades (les autres ont été évacués et sont pour la plupart morts durant la marche forcée qui a suivi), beaucoup d'entre eux meurent même une fois le camp libéré et les survivants ne sont pas tout simplement rapatriés chez eux. Il faut des mois avant qu'ils reviennent «à la maison». S'ils ont encore un foyer, car puisqu'il s'agit de Juifs d'Europe, leur famille a été souvent exterminée.

Voici le poème qui ouvre Si c'est un homme.

Vous qui vivez en toute quiétude
Bien au chaud dans vos maisons,
Vous qui trouvez le soir en rentrant
La table mise et des visages amis,
Considérez si c'est un homme
Que celui qui peine dans la boue,
Qui ne connaît pas de repos,
Qui se bat pour un quignon de pain,
Qui meurt pour un oui pour un non.
Considérez si c'est une femme
Que celle qui a perdu son nom et ses cheveux
Et jusqu'à la force de se souvenir,
Les yeux vides et le sein froid
Comme une grenouille en hiver.
N'oubliez pas que cela fut,
Non, ne l'oubliez pas :
Gravez ces mots dans votre cœur,
Pensez-y chez vous, dans la rue,
En vous couchant, en vous levant ;
Répétez-les à vos enfants.
Ou que votre maison s'écroule,
Que la maladie vous accable,
Que vos enfants se détournent de vous.


mardi 4 mars 2008

Le 5e ange de la mort

Je viens de finir Le 5e ange de la mort (The 5th Horseman), de James Patterson et Maxine Paetro. Mon impression? Bof...

J'avais déjà lu du Patterson, Le Masque de l'araignée et Au chat et à la souris. C'était pas le genre de polars que je préfère, mais j'avais quand même aimé. Celui-ci, pas vraiment. Il est courant dans un polar qu'il y ait deux intrigues parallèles, mais là ça ne fonctionne pas bien. L'une finit longtemps avant la fin du livre. Peut-être que j'aurais dû commencer par le premier (1er à mourir / 1st to Die) de la série du «Women Murder Club» et que ça m'aurait permis de m'attacher davantage aux personnages récurrents? Je l'ai pris à la bibliothèque en même temps que l'autre, on verra...

Présentation de l'éditeur
Dans l'hôpital municipal de San Francisco, les décès se succèdent de façon suspecte. Des malades sont soudain retrouvés morts alors que rien ne le laissait supposer. Les parents des victimes accusent l'hôpital. Pendant le procès, la mère d'un des membres du Women Murder Club succombe à son tour. Lindsay Baker, qui mène pourtant une autre enquête compliquée concernant de jeunes prostituées retrouvées mortes dans des voitures de luxe, va s'intéresser à ces étranges disparitions. Menant les deux affaires de front, Lyndsay, aidée par ses amies - Claire, la légiste, Yuki, l'avocate, et Cindy, la journaliste -, finira, après une série de coups de théâtre stupéfiants, par découvrir les coupables.

lundi 3 mars 2008

Nuit blanche 2008 - 6 (fin!)

À défaut de pouvoir aller se nourrir de musique, nous sommes allés nous bourrer de trucs gras (poutine, hot-dog, frites). L'ambiance sonore était surtout créée par la voix graveleuse et très particulière du type qui prenait les commandes derrière le comptoir. Je me suis beaucoup amusée à passer des commentaires sur les filles qui entraient pour aller aux toilettes. De pauvres petites touristes anglos de moins de 20 ans, en bas de nylon laids et petits souliers tout ouverts, laids aussi. On en avait vu pas mal devant un club pas loin, en train de patauger dans la neige ainsi chaussées...
Après un petit tour à l'UQAM, le clou de la soirée, «L'art extrême et festif» au parc Émilie-Gamelin. On avait parlé toute la soirée d'aller à la «création en direct de sculptures de neige pour adultes avertis». Ben y'avait juste ce cube, décoré collectivement avant notre arrivée vers minuit, où c'était pas mal mort. Il paraît que les «barbares roses» n'ont pas obtenu le financement...

Un petit tour à la Grande bibliothèque avant de rentrer, mais j'avais pas le goût de rester pour les conteurs et je voulais être sûre de prendre le métro avant qu'il finisse.

Résolution pour la prochaine Nuit blanche : faire la même chose. Un petit groupe d'amis, prêts à aller n'importe où. Commencer tôt et rentrer quand je suis fatiguée. Traîner de la bouffe et profiter de toutes les occasions de s'asseoir. Être de bonne humeur et aborder jovialement les quasi embouteillages de piétons.

Nuit blanche 2008 - 5

Un petit tour de navette pour retourner à la Place des Arts.






Stéfan s'est joint à nous.








Dans le Hall des pas perdus, comme l'année dernière, une installation de Karine Giboulo, All You Can Eat.




Je sais que je l'ai déjà dit, mais j'aime ça les petits bidules avec toutes sortes de détails. Ça évoque une maison de poupées et je n'en ai jamais eu (mais j'en rêvais quand j'étais petite).


Non, c'est pas nous, on n'est pas encore si fatigués que ça.


On a essayé d'aller voir Alfa Rococo au Piano Nobile de la PDA, mais bien sûr, comme on s'est pointés là à peine un quart d'heure avant le spectacle, c'était complet. En fait, on a même eu un peu de mal à trouver l'installation de Karine Giboulo, tant il y avait de monde dans le hall. Une très longue file pour Fantasia et peut-être autre chose.

Nuit blanche 2008 - 4


Un accueil chaleureux devant l'édifice de Loto-Québec.

Et à l'intérieur, un délicieux bouillon de poulet au safran nous attendait. J'en ai pris deux grands verres et j'en ai profité pour manger le sandwich que j'avais traîné.
C'était un bon endroit pour faire une longue pause et relaxer.
L'exposition Fusion : l'artiste et le feu est présentée à l'Espace création jusqu'au 23 mars.

J'aime les œuvres de verre en général, mais ce que j'ai préféré, ce sont les «sculptures» (c'est comme ça que c'est défini sur son site) de Catherine Labonté.

Des cloches de verre contenant des personnages, surmontées d'un objet évocateur (carotte, bobine de fil) et comprenant parfois un tiroir ouvert, qui contient lui aussi un objet de verre.


Allez voir toutes les pages de la section Sculpture. Les œuvres ci-contre s'intitulent respectivement Sans amis et L'exode des carottes. :-)

Les «manieurs de feu» se relayaient. Nous avons été là longtemps et leur spectacle dehors s'est poursuivi sans interruption.