lundi 31 mars 2008

Michou d'Auber

Je reviens de verser une petite larme à l'Outremont, devant Michou d'Auber, de Thomas Gilou.

On a souvent vu des histoires d'enfants juifs camouflés en chrétiens et cachés dans des villages pendant la Deuxième Guerre mondiale. Cette fois, c'est la même chose, mais avec un petit garçon d'origine kabyle pendant la guerre d'Algérie. Sa mère est à l'hôpital, son père doit travailler et ne peut pas s'en occuper. Messaoud est donc placé chez un couple plutôt gentil, sauf que le mari, paraît-il, déteste les Arabes. Alors sa femme donne une nouvelle identité au petit, qui devient Michou et blond.

Il y a des changements d'attitude pas très crédibles, Depardieu est quelque peu caricatural (ce ne sera pas la première fois), mais c'est quand même charmant. J'ai ri même si les gags sont très prévisibles. Le petit garçon (Samy Seghir) est tout mignon. Une critique ici, où l'on parle d'une tendance du cinéma français, « une tendance fatigante et pesante qui nous joue le refrain du bon vieux temps, de la vieille popote au coin du feu. Une certaine propension à relire le passé à l'aune du présent, avec complaisance, pour mieux se satisfaire de ce dernier. »

dimanche 30 mars 2008

A Tranquil Star

A Tranquil Star est un recueil de 17 brèves nouvelles de Primo Levi. Elles ont été écrites à diverses époques (la première remonte à 1949) mais n'avaient jamais été publiées en anglais. (Je suppose qu'elles n'ont jamais été publiées en français non plus.)

Certaines sont intéressantes, comme Gladiators, où des gladiateurs affrontent des automobilistes dans une arène. One Night est une histoire troublante, un train qui s'immobilise sur des rails à cause de feuilles mortes. Je crois que ma préférée est The Magic Paint, qui parle d'une sorte de peinture pour attirer la chance. The Sorcerers démontre comment l'homme moderne ne sait pas fabriquer ce dont il a besoin dans la vie de tous les jours.

Les nouvelles sont résumées brièvement ici et vous trouverez des commentaires , le tout en anglais bien sûr. Pour ma part, j'avais laissé tomber ce livre en cours de lecture et puis je l'ai repris, j'ai relu rapidement les nouvelles que j'avais déjà lues et je me suis mise à les apprécier davantage. C'est assez inégal, mais j'aime bien parfois avoir sous la main un livre où je pourrai me contenter de lire quelques pages, sans être tentée de passer des heures dedans, quitte à laisse de côté les tâches que j'avais à faire...

mardi 25 mars 2008

Grand méchant loup

Eh oui, je viens de finir encore un polar. On retrouve dans Grand méchant loup, de James Patterson, le détective Alex Cross. Il existe une suite, Sur le pont du loup, mais je ne me jetterai pas dessus. J'ai aimé, mais sans plus. Et ça m'énerve de me rendre compte à la fin d'un polar que l'histoire reste en plan, il faut attendre la suite pour savoir la fin.

Résumé
Alex Cross vient d'entrer au FBI et affronte ici un personnage puissant et impitoyable dont on ne connaît que le nom : le Loup. À travers tout le pays, des femmes et des hommes sont enlevés en plein jour pour ensuite disparaître complètement. Très vite, Cross va comprendre que ces enlèvements ne sont pas faits en vue d'obtenir une rançon mais qu'ils font l'objet d'achat et de vente! Il semblerait que le Loup soit un ex du KGB, devenu chef d'une section de la Mafia Rouge en Russie et qui, en émigrant aux USA, a établi un nouveau règne de terreur au sein du crime organisé.

12h08, à l'est de Bucarest

L'Outremont présentait cette semaine 12h08, à l'est de Bucarest, de Corneliu Porumboiu.

Toute la Roumanie a vu en direct à la télévision les foules en colère forçant le dictateur roumain Ceausescu à quitter Bucarest en hélicoptère. Dans une ville paisible à l’est de la capitale, seize ans après ce jour historique, le propriétaire d’une chaîne de télévision locale demande à deux invités de partager leurs instants de gloire révolutionnaire. Le premier est un vieux retraité, Père Noël à ses heures ; l’autre, un professeur d’histoire qui vient de dépenser tout son salaire pour éponger ses dettes de boisson. Ensemble, ils vont se remémorer le jour où ils ont envahi la mairie en criant : « À bas Ceausescu ! » Mais les téléspectateurs, qui interviennent au téléphone, réfutent les prétendus faits glorieux de ces héros : peut-être étaient-ils en train de se saouler au bar ou de préparer Noël, plutôt que de jouer les rebelles dans les rues?

Plein d'extraits vidéo ici. Le film est sans doute déjà disponible en DVD. Malgré l'absence d'action (la deuxième partie du film se passe dans un studio de télé pratiquement en plan fixe), on s'amuse beaucoup. Pour en savoir plus, vous pouvez lire ici ce qu'en dit une autre blogueuse.

dimanche 23 mars 2008

Giron

Dans le cadre de son cycle de films cubains, la Cinémathèque a présenté Giron, de Manuel Herrera (1973).
Reconstitution du débarquement d'avril 1961 organisé par la CIA dans la Baie des Cochons, le film mêle documentaire et fiction, en incluant les témoignages de miliciens et de militaires qui ont participé aux combats.

Vous trouverez un récit des événements ici et un article (en anglais) assez long sur le film .

Un film intéressant, mais j'avoue que par bouts, je ne savais plus quel camp on voyait... Un peu étourdissant aussi, surtout pour quelqu'un qui n'est pas amateur de films de guerre.

Purim


Lorsque l'on voit les hommes Hassidiques, tout vêtus de noir, on pourrait penser qu'ils sont toujours très sérieux. Mais les Hassidiques ont plein de fêtes, dont une où les enfants se déguisent, un peu comme pour notre Halloween.

Donc une fête pour les petits.
Mais aussi pour les ados et jeunes hommes.


Eux ne changent pas de déguisement d'une année à l'autre, ils sont toujours en cowboys. On peut voir quelques fusils à eau. Ils se promènent en bandes bruyantes, souvent dans des minibus, et entrent dans les maisons hassidiques où on leur donne à manger et boire.


Et même certains hommes mûrs égaient leur tenue habituellement sévère... On ne s'ennuie pas dans mon quartier!

La Trêve

La Trêve, de Primo Levi, est la suite de Si c'est un homme.

Quatrième de couverture
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, un groupe de prisonniers italiens libérés par les Russes entame une longue marche de plusieurs mois pour rejoindre leur terre natale. " Accompagnés " par l'Armée rouge dans une réjouissante pagaille, se retrouvent pêle-mêle héros et traîtres, paysans et voleurs, savants et nomades : autant d'hommes qui redécouvrent, émerveillés, la vie, le monde, la forêt, les filles, sans oublier l'art du trafic pour subsister. La Trêve est le récit picaresque - et authentique - de leurs tribulations extravagantes, souvent d'une drôlerie irrésistible, sur les routes d'Europe centrale. A travers la savoureuse confrontation de deux peuples, Primo Levi révèle les merveilleuses ressources d'hommes qui se montrèrent à la hauteur de leur destin.

Il aura fallu 10 mois à Primo Levi pour rentrer d'Auschwitz. C'est ce qu'il raconte dans ce livre, moins sombre que Si c'est un homme puisqu'au lieu de mettre en scène des hommes que l'on tue, cette suite les montre en train de réapprendre à vivre, à manger, à rire. Mais il y a aussi l'angoisse, la nostalgie, des sentiments qu'il était impossible d'éprouver lorsqu'il fallait seulement tenter de survivre.

Il existe un film qui retrace l'itinéraire de l'auteur. Il s'intitule Le voyage de Primo Levi et a été réalisé par Davide Ferrario. Mais les chances qu'on puisse le voir ici sont bien minces... Il y a aussi La Trêve, de Francesco Rosi. Je ne l'ai pas vu, mais il paraît que ça n'est pas du tout fidèle au livre et que le cinéaste invente des scènes, notamment une histoire d'officier allemand qui se jette à genoux pour demander pardon...

Quelques extraits et commentaires ici. Personnellement, j'ai bien aimé.

L'Atelier de mon père

Pendant le FIFA (Festival international du film sur l'art) , j'ai vu L'Atelier de mon père, de Jennifer Alleyn. Je ne connaissais pas le peintre Edmund Alleyn et ce film m'a donné envie d'en apprendre davantage sur lui.

Le film a remporté (ex aequo) le prix de la meilleure œuvre canadienne et sera présenté à Ex-Centris du 9 au 15 mai.

En novembre 2001, le peintre québécois Edmund Alleyn (1931-2004) accepte de se laisser filmer dans son atelier par sa fille, la cinéaste Jennifer Alleyn. Quelque chose d'inespéré se produit : une authentique rencontre, sans détour, sans masque. Autour de quelques questions existentielles — la vie, la peinture, la mort , une vérité se fait jour. À la question : « Qu'est-ce qui n'a pas changé en toi depuis ton adolescence ? » , l'artiste répond, énigmatique, « l'amour de la peinture ». Il ajoute qu'il ne s'agit toutefois que d'une réponse embryonnaire et qu'il faudrait lui reposer la question tous les jours pendant un mois pour obtenir une réponse complète. Emporté par le cancer, l'artiste disparaît en décembre 2004 sans que Jennifer Alleyn ait pu le filmer à nouveau. Ayant hérité de son atelier à son décès, la cinéaste se retrouve dans ce lieu sacré encore imprégné de la présence et de l'imaginaire paternels. Le film tente de prolonger le dialogue amorcé et cherche à comprendre la quête d'Edmund Alleyn, homme intense, intègre et complexe, qui a marqué l'art contemporain canadien, et pour qui la pratique de l'art était une « maladie incurable ». (Tiré du programme du FIFA)

Si vous êtes à Québec, vous aurez aussi la possibilité de voir le film le dimanche 13 avril, à 14h, à l'auditorium du Musée national des Beaux-arts du Québec. L’Introscaphe d'Edmund Alleyn est en vedette dans le cadre de l'exposition l'Effet Québec, ainsi que des œuvres de sa période indienne, dans ce même musée jusqu'au 27 avril 2008.

vendredi 14 mars 2008

Stage à Cuba sur les arts et la culture

Si vous voulez participer à une brigade à Cuba comme je l'ai fait en 2006, voici les renseignements pour celle de cette année, qui aura lieu du 26 juin au 8 juillet.

Vivez une expérience de solidarité avec le peuple cubain et découvrez toute la richesse de leur culture!

Au programme :

-rencontres avec des artistes cubains de différentes disciplines
-matinées de travail volontaire dans un lieu culturel
-conférences
-visites de musées et de lieux historique (dont la ville de Trinidad, patrimoine mondial de l’UNESCO), sortie à la plage, etc.









Pour information ou pour recevoir le programme détaillé, communiquez avec :

Ginette Moreau ou Frédéric Caussan
ginette.frederic at sympatico.ca
(remplacez le «at» et les espaces par @)
(450) 539-5201

Vous trouverez de superbes photos de Trinidad ici. Le groupe ira aussi à Camaguey et à La Havane.

Adam and Eve and Pinch Me

J'ai lu jusqu'à 5 h du matin pour finir Adam and Eve and Pinch Me, de Ruth Rendell (à ne pas confondre avec le livre de Julie Johnston portant le même titre).

Jock Lewis aime raconter cette blague : «Adam et Ève et Pince-moi vont se baigner. Adam et Ève se noient. Qui reste-t-il?» Et bien sûr, lorsque son interlocutrice donne la bonne réponse, il la pince. Jock est un séducteur qui se fait entretenir par des femmes, leur «emprunte» de l'argent, puis disparaît pour en trouver une autre.

Un bon polar.

mercredi 12 mars 2008

4 jours après la tempête

Ou devrait-on dire 3 jours puisqu'il tempêtait encore un peu dimanche?

Ça a au moins un effet positif : personne ne roule à toute vitesse dans ma rue... :-)


Mise à jour : Allez faire un tour chez Cécile Gladel pour voir plein de photos de la neige dans sa rue.

dimanche 9 mars 2008

Encore une tempête

Si vous voulez voir de quoi ça a l'air dans mon coin après la tempête d'hier, allez voir les photos de En direct des îles, c'est très semblable dans ma rue. Elle a aussi des images prises pendant la tempête.
Pour ma part, je vous mets des photos que vient de m'envoyer un ami qui a une maison quelque part dans le nord de l'île de Montréal. Je suis contente d'habiter au 3e étage et de ne pas avoir de terrain...

Max a aussi d'excellentes photos de tempête et d'après-tempête.

vendredi 7 mars 2008

Si c'est un homme

Si c'est un homme, de Primo Levi, est un récit à la fois terre à terre et bouleversant de la vie quotidienne dans un camp de concentration à la fin de la Deuxième guerre mondiale. Vous trouverez un excellent résumé ici et des commentaires de lecteurs .

J'ai commencé ce livre il y a des semaines, au début je n'embarquais pas. Mais après quelques chapitres, j'ai eu envie de connaître la suite. C'est sûr que ce n'est pas une lecture de divertissement...

Quatrième de couverture
On est volontiers persuadé d'avoir lu beaucoup de choses à propos de l'holocauste, on est convaincu d'en savoir au moins autant. Et, convenons-en avec une sincérité égale au sentiment de la honte, quelquefois, devant l'accumulation, on a envie de crier grâce. C'est que l'on n'a pas encore entendu Levi analyser la nature complexe de l'état du malheur. Peu l'ont prouvé aussi bien que Levi, qui a l'air de nous retenir par les basques au bord du menaçant oubli : si la littérature n'est pas écrite pour rappeler les morts aux vivants, elle n'est que futilité.

À une époque, j'ai effectivement lu beaucoup de témoignages de rescapés des camps, Français, Hongrois, Allemands... Mais ce récit est différent.

L'édition que j'ai lue comprend un appendice très intéressant écrit en 1976 où l'auteur répond aux questions qui reviennent le plus souvent dans les conférences qu'il donnait dans les écoles et ailleurs.

En refermant le livre, j'ai commencé immédiatement La Trêve, qui commence là où Si c'est un homme se termine. Ceux qui sont restés dans le camp sont gravement malades (les autres ont été évacués et sont pour la plupart morts durant la marche forcée qui a suivi), beaucoup d'entre eux meurent même une fois le camp libéré et les survivants ne sont pas tout simplement rapatriés chez eux. Il faut des mois avant qu'ils reviennent «à la maison». S'ils ont encore un foyer, car puisqu'il s'agit de Juifs d'Europe, leur famille a été souvent exterminée.

Voici le poème qui ouvre Si c'est un homme.

Vous qui vivez en toute quiétude
Bien au chaud dans vos maisons,
Vous qui trouvez le soir en rentrant
La table mise et des visages amis,
Considérez si c'est un homme
Que celui qui peine dans la boue,
Qui ne connaît pas de repos,
Qui se bat pour un quignon de pain,
Qui meurt pour un oui pour un non.
Considérez si c'est une femme
Que celle qui a perdu son nom et ses cheveux
Et jusqu'à la force de se souvenir,
Les yeux vides et le sein froid
Comme une grenouille en hiver.
N'oubliez pas que cela fut,
Non, ne l'oubliez pas :
Gravez ces mots dans votre cœur,
Pensez-y chez vous, dans la rue,
En vous couchant, en vous levant ;
Répétez-les à vos enfants.
Ou que votre maison s'écroule,
Que la maladie vous accable,
Que vos enfants se détournent de vous.


mardi 4 mars 2008

Le 5e ange de la mort

Je viens de finir Le 5e ange de la mort (The 5th Horseman), de James Patterson et Maxine Paetro. Mon impression? Bof...

J'avais déjà lu du Patterson, Le Masque de l'araignée et Au chat et à la souris. C'était pas le genre de polars que je préfère, mais j'avais quand même aimé. Celui-ci, pas vraiment. Il est courant dans un polar qu'il y ait deux intrigues parallèles, mais là ça ne fonctionne pas bien. L'une finit longtemps avant la fin du livre. Peut-être que j'aurais dû commencer par le premier (1er à mourir / 1st to Die) de la série du «Women Murder Club» et que ça m'aurait permis de m'attacher davantage aux personnages récurrents? Je l'ai pris à la bibliothèque en même temps que l'autre, on verra...

Présentation de l'éditeur
Dans l'hôpital municipal de San Francisco, les décès se succèdent de façon suspecte. Des malades sont soudain retrouvés morts alors que rien ne le laissait supposer. Les parents des victimes accusent l'hôpital. Pendant le procès, la mère d'un des membres du Women Murder Club succombe à son tour. Lindsay Baker, qui mène pourtant une autre enquête compliquée concernant de jeunes prostituées retrouvées mortes dans des voitures de luxe, va s'intéresser à ces étranges disparitions. Menant les deux affaires de front, Lyndsay, aidée par ses amies - Claire, la légiste, Yuki, l'avocate, et Cindy, la journaliste -, finira, après une série de coups de théâtre stupéfiants, par découvrir les coupables.

lundi 3 mars 2008

Nuit blanche 2008 - 6 (fin!)

À défaut de pouvoir aller se nourrir de musique, nous sommes allés nous bourrer de trucs gras (poutine, hot-dog, frites). L'ambiance sonore était surtout créée par la voix graveleuse et très particulière du type qui prenait les commandes derrière le comptoir. Je me suis beaucoup amusée à passer des commentaires sur les filles qui entraient pour aller aux toilettes. De pauvres petites touristes anglos de moins de 20 ans, en bas de nylon laids et petits souliers tout ouverts, laids aussi. On en avait vu pas mal devant un club pas loin, en train de patauger dans la neige ainsi chaussées...
Après un petit tour à l'UQAM, le clou de la soirée, «L'art extrême et festif» au parc Émilie-Gamelin. On avait parlé toute la soirée d'aller à la «création en direct de sculptures de neige pour adultes avertis». Ben y'avait juste ce cube, décoré collectivement avant notre arrivée vers minuit, où c'était pas mal mort. Il paraît que les «barbares roses» n'ont pas obtenu le financement...

Un petit tour à la Grande bibliothèque avant de rentrer, mais j'avais pas le goût de rester pour les conteurs et je voulais être sûre de prendre le métro avant qu'il finisse.

Résolution pour la prochaine Nuit blanche : faire la même chose. Un petit groupe d'amis, prêts à aller n'importe où. Commencer tôt et rentrer quand je suis fatiguée. Traîner de la bouffe et profiter de toutes les occasions de s'asseoir. Être de bonne humeur et aborder jovialement les quasi embouteillages de piétons.

Nuit blanche 2008 - 5

Un petit tour de navette pour retourner à la Place des Arts.






Stéfan s'est joint à nous.








Dans le Hall des pas perdus, comme l'année dernière, une installation de Karine Giboulo, All You Can Eat.




Je sais que je l'ai déjà dit, mais j'aime ça les petits bidules avec toutes sortes de détails. Ça évoque une maison de poupées et je n'en ai jamais eu (mais j'en rêvais quand j'étais petite).


Non, c'est pas nous, on n'est pas encore si fatigués que ça.


On a essayé d'aller voir Alfa Rococo au Piano Nobile de la PDA, mais bien sûr, comme on s'est pointés là à peine un quart d'heure avant le spectacle, c'était complet. En fait, on a même eu un peu de mal à trouver l'installation de Karine Giboulo, tant il y avait de monde dans le hall. Une très longue file pour Fantasia et peut-être autre chose.

Nuit blanche 2008 - 4


Un accueil chaleureux devant l'édifice de Loto-Québec.

Et à l'intérieur, un délicieux bouillon de poulet au safran nous attendait. J'en ai pris deux grands verres et j'en ai profité pour manger le sandwich que j'avais traîné.
C'était un bon endroit pour faire une longue pause et relaxer.
L'exposition Fusion : l'artiste et le feu est présentée à l'Espace création jusqu'au 23 mars.

J'aime les œuvres de verre en général, mais ce que j'ai préféré, ce sont les «sculptures» (c'est comme ça que c'est défini sur son site) de Catherine Labonté.

Des cloches de verre contenant des personnages, surmontées d'un objet évocateur (carotte, bobine de fil) et comprenant parfois un tiroir ouvert, qui contient lui aussi un objet de verre.


Allez voir toutes les pages de la section Sculpture. Les œuvres ci-contre s'intitulent respectivement Sans amis et L'exode des carottes. :-)

Les «manieurs de feu» se relayaient. Nous avons été là longtemps et leur spectacle dehors s'est poursuivi sans interruption.

Nuit blanche 2008 - 3

Eh oui, toujours au 4e étage du Belgo. L'exposition Small is Beautiful, à la Galerie [SAS] (espace 416), était très variée.
Une dizaine d'artistes présentaient des oeuvres de petit format.


Nous avons pu goûter à de l'eau filtrée plusieurs fois et conservée dans un très joli distributeur de porcelaine. Les gobelets étaient en fibre de canne à sucre compostable...

Un petit coup d'œil pour finir à la Galerie B-312 (espace 403), qui présentait une nuit sonore, et Pas Vous, une exposition de Kathryn Ruppert-Dazai composée de huit grands tableaux «confectionnés au moyen de techniques issues du tissage, du tricot, du crochet, de la broderie et de la couture. Tout ce qui peut être tissé, tricoté, noué, crocheté ou cousu peut donc servir de matériau de base : laine, coton, nylon, mais aussi des matériaux moins courants récupérés ici et là, comme le carton, le papier, le plastique, le papier d’aluminium, du poil de chien ou même de l’or.»

Avant d'aller retrouver les joies des trottoirs pleins de «cassonade» (c'était pas de la sloche, au moins on ne se mouillait pas les pieds, mais c'était fatigant de marcher là-dedans), nous sommes restées quelques minutes dans le hall du Belgo pour écouter une chorale.

(Mise à jour : je viens de tomber sur le site de Kat, qui était une des chanteuses. Vous pouvez y entendre des extraits sonores. Elle a aussi des photos d'expos que j'ai vues.)

Nuit blanche 2008 - 2

Après le MAC, le Belgo. Nous n'avons parcouru que le 4e étage parce qu'il fallait aller rejoindre un autre copain à 22h, mais il y en avait assez sur ce seul étage pour nous occuper longtemps. Ah oui, avant d'entrer au Belgo, nous avons fait le tour d'une remorque de camion garée devant : des photos, mais surtout des boîtes et tiroirs qu'on pouvait ouvrir pour y trouver toutes sortes de petits objets. Tout à fait mon genre de truc!
Alors le Belgo. D'abord des oeuvres de Marc Dulude et Céline Boucher au Centre d'exposition Circa (espace 444). J'ai surtout aimé les oeuvres de Dulude, dont deux utilisaient de l'eau déposée sur une membrane agitée par un moteur.

Étape suivante (toujours au Belgo), dans une galerie dont je n'ai pas remarqué le nom : une installation culinaire, à base de délicieux cupcakes au chocolat (et on pouvait en manger!).

Un peu plus loin, à la Galerie d'art contemporain Visual Voice (espace 421), nous avons «revécu l'expérience d'une belle et chaude nuit d'été» en regardant (à la lampe de poche) les ciels étoilés de Bettina Forget, bien étendues dans de confortables chaises longues en bois, au son des criquets. J'aurais bien fait une petite sieste, mais il fallait laisser ma place à d'autres.

Mise à jour : Bettina Forget raconte sa Nuit blanche ici. Heureusement qu'on est allées au Belgo tôt!!!

À l'espace 426 (Arprim), l'atelier d'estampe Zocalo présente Les cabinets des p'tites matantes, une exposition qui présente notamment des couvre-sièges de toilettes rigolos.

Dans le corridor, un vidéo interactif, mais je me suis contentée de profiter des coussins. Vous avez vu une fille blottie dans un coussin qui s'écrasait de plus en plus au sol et finissait par presque bloquer le corridor? Oui, c'était bien moi. Il y en a qui vont s'exciter sur une piste de danse, moi je profite des occasions de relaxer... :-)


Ça c'était un élément du festival Art Matters, mais je ne suis pas entrée. Trop à voir...