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mardi 2 septembre 2008

La déesse électrique



En me promenant sur le Mont-Royal pour profiter de la superbe journée d'hier, j'ai eu l'occasion de voir ce qui était sans doute une performance... J'ai d'abord pensé qu'il s'agissait de grosses cordes, mais ce sont des câbles électriques avec des marrettes! Et le «bikini» est fait de ruban adhésif. Un vêtement tout confort, quoi... :-)

* Merci à Mélanie pour ses photos.

dimanche 23 mars 2008

L'Atelier de mon père

Pendant le FIFA (Festival international du film sur l'art) , j'ai vu L'Atelier de mon père, de Jennifer Alleyn. Je ne connaissais pas le peintre Edmund Alleyn et ce film m'a donné envie d'en apprendre davantage sur lui.

Le film a remporté (ex aequo) le prix de la meilleure œuvre canadienne et sera présenté à Ex-Centris du 9 au 15 mai.

En novembre 2001, le peintre québécois Edmund Alleyn (1931-2004) accepte de se laisser filmer dans son atelier par sa fille, la cinéaste Jennifer Alleyn. Quelque chose d'inespéré se produit : une authentique rencontre, sans détour, sans masque. Autour de quelques questions existentielles — la vie, la peinture, la mort , une vérité se fait jour. À la question : « Qu'est-ce qui n'a pas changé en toi depuis ton adolescence ? » , l'artiste répond, énigmatique, « l'amour de la peinture ». Il ajoute qu'il ne s'agit toutefois que d'une réponse embryonnaire et qu'il faudrait lui reposer la question tous les jours pendant un mois pour obtenir une réponse complète. Emporté par le cancer, l'artiste disparaît en décembre 2004 sans que Jennifer Alleyn ait pu le filmer à nouveau. Ayant hérité de son atelier à son décès, la cinéaste se retrouve dans ce lieu sacré encore imprégné de la présence et de l'imaginaire paternels. Le film tente de prolonger le dialogue amorcé et cherche à comprendre la quête d'Edmund Alleyn, homme intense, intègre et complexe, qui a marqué l'art contemporain canadien, et pour qui la pratique de l'art était une « maladie incurable ». (Tiré du programme du FIFA)

Si vous êtes à Québec, vous aurez aussi la possibilité de voir le film le dimanche 13 avril, à 14h, à l'auditorium du Musée national des Beaux-arts du Québec. L’Introscaphe d'Edmund Alleyn est en vedette dans le cadre de l'exposition l'Effet Québec, ainsi que des œuvres de sa période indienne, dans ce même musée jusqu'au 27 avril 2008.

lundi 3 mars 2008

Nuit blanche 2008 - 6 (fin!)

À défaut de pouvoir aller se nourrir de musique, nous sommes allés nous bourrer de trucs gras (poutine, hot-dog, frites). L'ambiance sonore était surtout créée par la voix graveleuse et très particulière du type qui prenait les commandes derrière le comptoir. Je me suis beaucoup amusée à passer des commentaires sur les filles qui entraient pour aller aux toilettes. De pauvres petites touristes anglos de moins de 20 ans, en bas de nylon laids et petits souliers tout ouverts, laids aussi. On en avait vu pas mal devant un club pas loin, en train de patauger dans la neige ainsi chaussées...
Après un petit tour à l'UQAM, le clou de la soirée, «L'art extrême et festif» au parc Émilie-Gamelin. On avait parlé toute la soirée d'aller à la «création en direct de sculptures de neige pour adultes avertis». Ben y'avait juste ce cube, décoré collectivement avant notre arrivée vers minuit, où c'était pas mal mort. Il paraît que les «barbares roses» n'ont pas obtenu le financement...

Un petit tour à la Grande bibliothèque avant de rentrer, mais j'avais pas le goût de rester pour les conteurs et je voulais être sûre de prendre le métro avant qu'il finisse.

Résolution pour la prochaine Nuit blanche : faire la même chose. Un petit groupe d'amis, prêts à aller n'importe où. Commencer tôt et rentrer quand je suis fatiguée. Traîner de la bouffe et profiter de toutes les occasions de s'asseoir. Être de bonne humeur et aborder jovialement les quasi embouteillages de piétons.

Nuit blanche 2008 - 5

Un petit tour de navette pour retourner à la Place des Arts.






Stéfan s'est joint à nous.








Dans le Hall des pas perdus, comme l'année dernière, une installation de Karine Giboulo, All You Can Eat.




Je sais que je l'ai déjà dit, mais j'aime ça les petits bidules avec toutes sortes de détails. Ça évoque une maison de poupées et je n'en ai jamais eu (mais j'en rêvais quand j'étais petite).


Non, c'est pas nous, on n'est pas encore si fatigués que ça.


On a essayé d'aller voir Alfa Rococo au Piano Nobile de la PDA, mais bien sûr, comme on s'est pointés là à peine un quart d'heure avant le spectacle, c'était complet. En fait, on a même eu un peu de mal à trouver l'installation de Karine Giboulo, tant il y avait de monde dans le hall. Une très longue file pour Fantasia et peut-être autre chose.

Nuit blanche 2008 - 4


Un accueil chaleureux devant l'édifice de Loto-Québec.

Et à l'intérieur, un délicieux bouillon de poulet au safran nous attendait. J'en ai pris deux grands verres et j'en ai profité pour manger le sandwich que j'avais traîné.
C'était un bon endroit pour faire une longue pause et relaxer.
L'exposition Fusion : l'artiste et le feu est présentée à l'Espace création jusqu'au 23 mars.

J'aime les œuvres de verre en général, mais ce que j'ai préféré, ce sont les «sculptures» (c'est comme ça que c'est défini sur son site) de Catherine Labonté.

Des cloches de verre contenant des personnages, surmontées d'un objet évocateur (carotte, bobine de fil) et comprenant parfois un tiroir ouvert, qui contient lui aussi un objet de verre.


Allez voir toutes les pages de la section Sculpture. Les œuvres ci-contre s'intitulent respectivement Sans amis et L'exode des carottes. :-)

Les «manieurs de feu» se relayaient. Nous avons été là longtemps et leur spectacle dehors s'est poursuivi sans interruption.

Nuit blanche 2008 - 3

Eh oui, toujours au 4e étage du Belgo. L'exposition Small is Beautiful, à la Galerie [SAS] (espace 416), était très variée.
Une dizaine d'artistes présentaient des oeuvres de petit format.


Nous avons pu goûter à de l'eau filtrée plusieurs fois et conservée dans un très joli distributeur de porcelaine. Les gobelets étaient en fibre de canne à sucre compostable...

Un petit coup d'œil pour finir à la Galerie B-312 (espace 403), qui présentait une nuit sonore, et Pas Vous, une exposition de Kathryn Ruppert-Dazai composée de huit grands tableaux «confectionnés au moyen de techniques issues du tissage, du tricot, du crochet, de la broderie et de la couture. Tout ce qui peut être tissé, tricoté, noué, crocheté ou cousu peut donc servir de matériau de base : laine, coton, nylon, mais aussi des matériaux moins courants récupérés ici et là, comme le carton, le papier, le plastique, le papier d’aluminium, du poil de chien ou même de l’or.»

Avant d'aller retrouver les joies des trottoirs pleins de «cassonade» (c'était pas de la sloche, au moins on ne se mouillait pas les pieds, mais c'était fatigant de marcher là-dedans), nous sommes restées quelques minutes dans le hall du Belgo pour écouter une chorale.

(Mise à jour : je viens de tomber sur le site de Kat, qui était une des chanteuses. Vous pouvez y entendre des extraits sonores. Elle a aussi des photos d'expos que j'ai vues.)

Nuit blanche 2008 - 2

Après le MAC, le Belgo. Nous n'avons parcouru que le 4e étage parce qu'il fallait aller rejoindre un autre copain à 22h, mais il y en avait assez sur ce seul étage pour nous occuper longtemps. Ah oui, avant d'entrer au Belgo, nous avons fait le tour d'une remorque de camion garée devant : des photos, mais surtout des boîtes et tiroirs qu'on pouvait ouvrir pour y trouver toutes sortes de petits objets. Tout à fait mon genre de truc!
Alors le Belgo. D'abord des oeuvres de Marc Dulude et Céline Boucher au Centre d'exposition Circa (espace 444). J'ai surtout aimé les oeuvres de Dulude, dont deux utilisaient de l'eau déposée sur une membrane agitée par un moteur.

Étape suivante (toujours au Belgo), dans une galerie dont je n'ai pas remarqué le nom : une installation culinaire, à base de délicieux cupcakes au chocolat (et on pouvait en manger!).

Un peu plus loin, à la Galerie d'art contemporain Visual Voice (espace 421), nous avons «revécu l'expérience d'une belle et chaude nuit d'été» en regardant (à la lampe de poche) les ciels étoilés de Bettina Forget, bien étendues dans de confortables chaises longues en bois, au son des criquets. J'aurais bien fait une petite sieste, mais il fallait laisser ma place à d'autres.

Mise à jour : Bettina Forget raconte sa Nuit blanche ici. Heureusement qu'on est allées au Belgo tôt!!!

À l'espace 426 (Arprim), l'atelier d'estampe Zocalo présente Les cabinets des p'tites matantes, une exposition qui présente notamment des couvre-sièges de toilettes rigolos.

Dans le corridor, un vidéo interactif, mais je me suis contentée de profiter des coussins. Vous avez vu une fille blottie dans un coussin qui s'écrasait de plus en plus au sol et finissait par presque bloquer le corridor? Oui, c'était bien moi. Il y en a qui vont s'exciter sur une piste de danse, moi je profite des occasions de relaxer... :-)


Ça c'était un élément du festival Art Matters, mais je ne suis pas entrée. Trop à voir...

Nuit blanche 2008 - 1

L'année dernière, j'avais fait toute la Nuit blanche, j'avais même déjeuné au Complexe Desjardins. Mais j'étais seule. Cette année, j'étais en gang et j'ai toffé moins tard, mais je me suis beaucoup amusée. Le truc pour ne pas être déçu, c'est de choisir quelques affaires dans le programme pour démarrer, mais de rester souple et d'y aller en fonction des foules ou du hasard. Et aussi nous avons commencé très tôt, dès 18h. Nous nous sommes limités au centre-ville, où il y avait des tonnes d'activités. Ah oui, ma soirée m'a coûté 2 $, 6 $ si je compte mes deux billets de métro. Il faut dire que j'avais traîné un sandwich et des grignottes, mais nous avons pu nous sustenter gratuitement à au moins deux endroits.

Nous avons commencé par l'événement Miracolo!, où l'eau se changeait en vin au Centre de design de l'UQAM, pour la clôture de l'exposition « H2O, de nouveaux scénarios pour la survie ». Nous avons pu déguster des vins (environ 25 vins de diverses régions d'Italie, à 2 $ le verre!) et des fromages italiens (là c'était beaucoup plus limité, trois fromages seulement et pas de pain ni de biscottes), en plus de découvrir 110 œuvres de designers italiens sur le thème de l'eau.

Une tournée rapide des expositions temporaires au Musée d'art contemporain. Les meubles de Yannick Pouliot sont fascinants, en particulier un espèce de grand cercle ou plutôt de cône inversé à pente douce, capitonné et avec une structure de bois, comme un fauteuil - il aurait fallu que je prenne une photo, mais c'était interdit. Bon, voyons ce qu'en dit Nathalie Côté dans Le Soleil : « La sculpture Eastlake : intransigeant est la plus troublante du groupe. Devant cette arène de brocarts, sorte de canapé en forme de coupole renversée, on perçoit l’impossibilité de combler quelques désirs que ce soit : le meuble se ferme sur lui-même. » Remarque de Line : Il faut faire ses provisions de popcorn avant d'embarquer là-dedans, parce qu'après, on ne peut plus en sortir. C'est vrai que ça avait l'air très confortable...

Toujours au MAC, les pièces de Geoffrey Farmer auraient mérité beaucoup plus de temps que ce que nous y avons consacré (nous étions en mode butinage, trop de choses à voir en une soirée). Il faudra que j'y retourne. The Last Two Million Years, en particulier, m'a beaucoup plu. Des milliers de petites images (parfois minuscules) découpées dans une publication spéciale du Reader's Digest et collées debout sur des plate-formes. Aussi plein de bidules et machins, parsemés de Post It, dont un où figure un numéro de téléphone qui permet d'actionner l'installation sonore dans un autre coin de la salle.

Devant le MAC, une installation composée entre autres de projecteurs et d'une soufflerie envoyait vers le ciel deux colonnes de paillettes lumineuses (de la neige en fait, style poudrerie).
Il y avait aussi des flammes.
Difficile à photographier, mais j'aime quand même les images que ça donne.


Line a décidé d'ajouter sa touche artistique à l'Esplanade de la Place des Arts en faisant un ange. Elle avait l'air d'un bonhomme de neige après. Line blanche...

samedi 1 mars 2008

Nuit blanche ce soir

Voici venu le moment de la cinquième Nuit blanche à Montréal, avec des dizaines d'activités gratuites, dans le Vieux-Port, le centre-ville et le Plateau. Des navettes gratuites permettent de se déplacer d'un lieu à l'autre.

Vous trouverez tout le programme ici. Aussi des photos de l'édition 2007 (l'omelette géante - j'en ai mangé!) et 2006, dont le fameux ballet de chasse-neige dont j'ai parlé (et dont mon chum avait filmé un bout sans son et avec une mauvaise qualité, mais ça donne une petite idée).

Voici une liste des divers endroits où il y aura de la musique électro ce soir. Il y aura sans doute pas mal d'ambiance aussi au Centre canadien d'architecture, de 20 h à 3 h. Si vous préférez le disco, c'est à l'Hôtel de ville qu'il faut aller. Il y aura aussi de la musique de films d'horreur et d'anticipation... à l'orgue, à l'Église Unie St James (celle dont on a retrouvé la façade il n'y a pas si longtemps, au 463 Ste-Catherine O.).

Plein d'autres trucs, des sculptures de neige «pour adultes avertis» (parc Émilie-Gamelin) à la «Vie et mort du Petit chaperon rouge en 8 minutes ralenties» (Place des Arts, salle F), en passant par des performances et des conteurs à la Grande bibliothèque. Et bien sûr le méga petit déjeuner (gratuit comme la plupart des activités) au Complexe Desjardins à partir de 4 h 30.

Un aperçu plus détaillé que le mien ici. Le problème, c'est de choisir...

mardi 26 février 2008

¡Cuba! - 3 expos, 2 séries de films

Le Musée des beaux-arts de Montréal présente jusqu'au 8 juin une grande exposition d'art cubain. À voir!

« L’exposition ¡Cuba! Art et histoire de 1868 à nos jours, qui réunit quelque 400 œuvres, est la première jamais réalisée sur l’art de cette île des Caraïbes, « la plus belle que l’œil humain ait jamais contemplée » (Christophe Colomb). Grâce à la collaboration du Museo Nacional de Bellas Artes et de la Fototeca de Cuba, et à celle de nombreux collectionneurs et de musées américains, dont le MoMA, cette exposition a permis de réunir, au-delà de toutes les frontières, un panorama complet de l'art cubain face à l'histoire. Cette exposition pluridisciplinaire, à la fois savante et vivante, rassemble plus d'une centaine de tableaux, incluant le prêt exceptionnel d’une immense murale collective de 1967 réalisée par de nombreux d'artistes, quelque deux cents photographies et documents d’archives, une centaine d'œuvres graphiques (notamment deux cabinets d'affiches avant et après la Révolution de 1959), des installations et des vidéos ainsi que des extraits de musique et de films.»

Je suis allée au vernissage il y a quelques semaines et après une heure trente, il me restait plusieurs salles à voir à l'étage, plus toutes les pièces exposées au sous-sol, dont la fameuse murale collective de 1967. Je vais y retourner un mercredi soir, lorsque le prix d'entrée est réduit de moitié (7,50 $ au lieu de 15 $ de 17 h à 21 h).

L'Esprit vagabond fait une excellente présentation de l'exposition. Le NY Times en a aussi parlé le 3 février.

Il reste encore une présentation gratuite de films sur Cuba à l’auditorium Maxwell-Cummings du Musée des beaux-arts, vendredi 29 février à 18h.

YOU CUBA (Royaume-Uni, Margaret Williams, 2004, 13 min, anglais, BETA SP) présente des solos et des duos de danseurs de la compagnie Danza Contemporánea de Cuba sur fond d’éblouissants paysages naturels cubains. SIN EMBARGO (États-Unis, Judith Grey, Katherine Cheng et Eva Orner, 2003, 49 min, espagnol s.-t. anglais, DV), dont le titre signifie à la fois « et pourtant » et « sans embargo », démontre l’inventivité cubaine, tant des artistes que des commerçants, face à la pénurie de biens qui touche le pays.

La Cinémathèque québécoise poursuit son cycle de films cubains le 2 mars (La Première Charge à la machette), le 23 mars (Giron) et le 30 mars (Strawberry and Chocolate) à 19 h. Vous trouverez le synopsis de chaque film ici.

Je vous signale également une exposition de trois peintres montréalais d'origine cubaine à la Galerie Arte Montréal, au 2154 rue Crescent, jusqu'au 6 mars. Vous y trouverez des tableaux de David Roche, Israel Gonzalez et Rubén Valdés. Une exposition de ces mêmes peintres a lieu en parallèle au restaurant Amarone, 1657 rue St-Denis, jusqu'au 30 avril. Il y a là des tableaux superbes et contrairement à ceux du Musée, vous pouvez les acheter!

lundi 22 octobre 2007

Expo 3-R

J'ai profité de cette superbe journée pour aller faire un tour de vélo jusqu'à la Tohu, où avait lieu l'Expo 3R, dans le cadre de la Semaine québécoise de réduction des déchets.
Des dizaines de kiosques d’artisans récupérateurs présentaient toutes sortes d'objets (vêtements, meubles, sacs à main, bijoux, etc.) et divers organismes offraient de l'information sur le recyclage.
À la place d'honneur, Armand Vaillancourt et l'œuvre qu'il a créée en direct avec divers matériaux récupérés, notamment 1500 kg d'aluminium.

Excusez les photos floues, ça donne quand même une idée...

mercredi 10 octobre 2007

e-art au MBA

Jusqu'au 27 janvier 2008, l'accès à toutes les expositions du Musée des beaux-arts de Montréal est gratuit, même les expositions temporaires. J'en ai donc profité pour aller voir e-art : nouvelles technologies et art contemporain. Dix ans d’action de la fondation Daniel Langlois. Il y a là de très beaux exemples d'intégration de l'art avec la technologie. J'ai particulièrement aimé Terreau hizoloïque, de Philip Beesley, la première œuvre de l'exposition. Une forêt blanche mystérieuse où de temps en temps des moteurs reliés à des capteurs font s'agiter des espèces de plumes d'oiseaux.

Je n'ai pas pu prendre de photos de l'exposition, mais vous en trouverez ici, avec des liens vers les diverses œuvres exposées.
J'ai plutôt photographié le musée lui-même, ainsi que ce que je pouvais voir par les grandes verrières.


mardi 19 juin 2007

Women in Art

Je trouvais ce vidéo tellement fascinant que je l'ai repris de Sébastien.

dimanche 4 mars 2007

Super Nuit blanche!

J'ai beaucoup aimé ma Nuit blanche. J'étais d'abord supposée y aller avec des amis, mais en fin de compte, j'ai passé la nuit toute seule et je ne l'ai pas regretté. Comme je ne suis pas tellement noctambule ces années-ci, je pensais avoir du mal à durer jusqu'au matin, mais pas du tout. J'ai vu les feux d'artifice au Vieux-Port, «pris une brosse» (à toilette pour pouvoir la traîner dans mon sac à dos, mais bien des gens se sont promenés avec un balai ou une vadrouille toute la nuit) au Centre de design de l'UQAM, vu le délirant Polyester de John Waters (avec doublage québécois absolument tordant) en odorama à la Cinémathèque, jeté un bref coup d'oeil à l'usine C, laissé tomber les tziganes du Lion d'or vu la file qui n'avançait pas, refusé l'invitation de participer à un collage à l'Espace Loto-Québec, visité des expos et regardé des petits spectacles de danse au Musée McCord. J'ai même vu des vêtements en gazon (du vrai gazon, bien long, avec de la terre entre deux couches de tissu – excuse-moi un instant, chéri, il faut que j'arrose ma robe avant de sortir!) que l'artiste devrait proposer aux candidats des divers partis, puisqu'ils se disent si «verts»... Il n'était même pas 2 heures et j'ai marché jusqu'à la Place des arts. J'y ai admiré les «intérieurs» de Karine Giboulo, passé quelques minutes au Piano Nobile, où chantait Florence K., puis j'ai abouti sur une chaise à regarder les gens qui faisaient réagir le plancher musical (un séquenceur contrôlé par les pieds). Je pense que c'est ce que j'ai préféré dans ma soirée. Les «performeurs» changeaient constamment et c'était passionnant de regarder les gens essayer de comprendre comment modifier les sons. Au Musée d'art contemporain, la queue pour les expositions temporaires n'était pas trop longue à 3h du matin et j'ai donc pu découvrir les machines bizarres de Jean-Pierre Gauthier. J'ai eu la chance de me trouver tout près des portes du complexe Dejardins à 4h lorsqu'ils les ont ouvertes (alors que l'affiche annonçait l'ouverture pour 4h30) et j'étais dans les 100 premiers à attendre en haut des escaliers roulants, attente meublée par des conversations intéressantes avec mes voisins. L'omelette de 10000 oeufs n'était pas encore tout à fait prête, mais j'en ai eu à la fin de mon déjeuner. J'ai réussi à attraper la dernière navette gratuite vers le Plateau Mont-Royal et j'ai donc pu descendre à 10 minutes à pied de chez moi juste avant 6h.

J'ai failli avoir un accident en début de soirée. Des gens sont descendus d'un taxi et l'un d'eux a décidé de sauter le banc de neige pour aboutir sur le trottoir... à l'horizontale. Le problème, c'est que je passais juste à ce moment-là et j'ai reçu un coup de pied en plein sur l'os de la cheville. Heureusement, après quelques minutes de boitillement, la douleur a passé.

C'était la deuxième fois que je participais à la Nuit blanche mais l'an dernier, j'avais fait pas mal moins de choses et j'étais rentrée tôt, achevée par un bout de concert d'orgue... Je vais sans doute récidiver l'an prochain.

vendredi 9 février 2007

Nuit blanche dans moins d'un mois

Le programme de la quatrième édition de la Nuit blanche à Montréal, qui aura lieu dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 mars, est ici. La programmation est divisée par quartiers (Vieux-Montréal, centre-ville et Plateau), ce qui devrait faciliter la planification. Je suis allée à la Nuit blanche pour la première fois l'année dernière et j'ai trouvé difficile de décider où aller, le choix est trop grand - comme le démontre le programme téléchargeable en PDF : 24 pages!!! La plupart des activités sont gratuites et il y en a pour tous les goûts, tant à l'extérieur (patin sur le Mont-Royal, visite du Plateau de Michel Tremblay, danse en silence (!)) qu'à l'intérieur (cinéma, expositions, spectacles). J'aimerais bien réussir cette année à «toffer» jusqu'au déjeuner servi au complexe Desjardins à partir de 4 h 30. L'an dernier, en suivant des amis, j'avais fini par aboutir à un concert d'orgue dans une église. Ça avait suffi à m'achever...

lundi 5 décembre 2005

Site d'un ami artiste

Si vous connaissez des gens qui veulent louer un lieu de tournage, une salle de réception, ou un espace pour un spectacle, il suffit de lui envoyer un courriel. Il y a eu là plusieurs concerts de jazz, l'ambiance y est très agréable. Il y a même un piano à queue. C'est au coeur du Plateau.

mercredi 16 novembre 2005

Richard Greaves, anarchitecte


Cet après-midi, nous (Grant et moi) avons affronté la pluie pour aller voir à la Fonderie Darling une exposition d'oeuvres de Richard Greaves. L'artiste a décoré la galerie de toutous, jouets, guirlandes, ainsi que de créations étranges faites à partir de bidules (skis, vélos, toutous, bouilloire, ordis, n'importe quoi) collés ensemble et recouverts de peinture métallique ou autre. Ce qui constitue le coeur de l'exposition, c'est une série de photos des maisons qu'il construit sur son terrain au milieu d'une forêt dans la Beauce. Des maisons (ou cabanes) fabriquées elles aussi de bric-à-brac, sans clous, avec des formes assez étonnantes, comme vous pouvez le voir dans la photo. On présente aussi un vidéo sur Richard Greaves, où on le voit travailler et où on l'entend expliquer sa conception de l'univers et de la vie, basée sur l'eau, le pipi et le caca...

L'exposition se termine bientôt, le 20 novembre. Cliquez sur le titre pour accéder au site de la Fonderie Darling, installée au 745 rue Ottawa, dans la «Cité du Multimédia», juste à l'ouest du Vieux-Montréal. Quand vous approchez de la Fonderie, levez les yeux : Richard Greaves a aussi créé une installation sur le toit. Il y a un café-resto dans le bâtiment, où le comptoir et les surfaces des tables sont fabriqués avec d'anciennes allées de quilles. On trouve de beaux vieux bâtiments industriels dans ce coin-là.

vendredi 14 octobre 2005

Tableau d'une artiste de Mongolie


C'est Silvia qui a pris cette photo il y a 2 semaines à la Maison des cultures amérindiennes, à Mont-St-Hilaire. Sans elle, je n'aurais jamais su que ce musée existait. L'exposition est très intéressante. Elle se poursuit jusqu'au 13 novembre. En cliquant sur le titre de ce message, vous accéderez au site du musée. Ils vendent aussi une excellente tarte au sucre...