L'Atelier de mon père
Pendant le FIFA (Festival international du film sur l'art) , j'ai vu L'Atelier de mon père, de Jennifer Alleyn. Je ne connaissais pas le peintre Edmund Alleyn et ce film m'a donné envie d'en apprendre davantage sur lui.
Le film a remporté (ex aequo) le prix de la meilleure œuvre canadienne et sera présenté à Ex-Centris du 9 au 15 mai.
En novembre 2001, le peintre québécois Edmund Alleyn (1931-2004) accepte de se laisser filmer dans son atelier par sa fille, la cinéaste Jennifer Alleyn. Quelque chose d'inespéré se produit : une authentique rencontre, sans détour, sans masque. Autour de quelques questions existentielles — la vie, la peinture, la mort —, une vérité se fait jour. À la question : « Qu'est-ce qui n'a pas changé en toi depuis ton adolescence ? » , l'artiste répond, énigmatique, « l'amour de la peinture ». Il ajoute qu'il ne s'agit toutefois que d'une réponse embryonnaire et qu'il faudrait lui reposer la question tous les jours pendant un mois pour obtenir une réponse complète. Emporté par le cancer, l'artiste disparaît en décembre 2004 sans que Jennifer Alleyn ait pu le filmer à nouveau. Ayant hérité de son atelier à son décès, la cinéaste se retrouve dans ce lieu sacré encore imprégné de la présence et de l'imaginaire paternels. Le film tente de prolonger le dialogue amorcé et cherche à comprendre la quête d'Edmund Alleyn, homme intense, intègre et complexe, qui a marqué l'art contemporain canadien, et pour qui la pratique de l'art était une « maladie incurable ». (Tiré du programme du FIFA)
Si vous êtes à Québec, vous aurez aussi la possibilité de voir le film le dimanche 13 avril, à 14h, à l'auditorium du Musée national des Beaux-arts du Québec. L’Introscaphe d'Edmund Alleyn est en vedette dans le cadre de l'exposition l'Effet Québec, ainsi que des œuvres de sa période indienne, dans ce même musée jusqu'au 27 avril 2008.
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