dimanche 23 décembre 2007

3 pour 1

J'ai de la suite dans les idées, on dirait : 311, 3 pour 1... Alors voici un spécial d'avant Noël, avant de prendre congé de ce blogue pour quelques jours.

Mercredi dernier, je suis allée à l'avant-première de Juno, de Jason Reitman, qui prend l'affiche au Cinéma du Parc le 25 décembre. Bons acteurs, dialogues «punchés», j'ai bien aimé et je suis ressortie de bon humeur. Je suis tout à fait d'accord avec cette critique. Le film n'est présenté pour le moment qu'en version originale anglaise. La version française arrivera à Montréal fin janvier. J'avoue que quelques répliques m'ont échappé, alors à mon retour, j'ai lu le scénario (ici, dans la colonne de gauche – merci à Martine pour le lien) et j'ai ri à retardement...

Hier soir, je suis allée voir au Cinéma du Parc The Kite Runner (Les Cerfs-volants de Kaboul), en anglais et diverses langues (pachtoune, etc.) avec sous-titres anglais. La version française est présentée ailleurs à Montréal. Je n'ai pas lu le livre de Khaled Hosseini, donc je ne sais pas si le film (de Marc Forster) y est fidèle. Les deux garçons qui jouent les rôles principaux sont excellents. Michel Coulombe n'a pas tellement aimé, moi oui. Il conclut sa critique comme suit :

Ce serait mentir que de laisser croire que le film trahit l'esprit du livre. Simplement, il n'en garde pas l'émotion. Ni la profondeur. Comme les cerfs-volants qui planent au-dessus de Kaboul, il flotte au-dessus de cette histoire qui n'en est pas moins bouleversante et révélatrice....

Toujours hier soir, j'ai vu No Country for Old Men. Le scénario est disponible ici (merci encore à Martine pour le lien) mais il faut le lire en ligne, on ne peut pas le télécharger. Le site du film est ici. Le Cinéma du Parc présente la version originale anglaise avec sous-titres français (un peu durs à lire parfois, sur fond trop pâle).
Tout, dans ce film, est stupéfiant: le récit, la mise en scène, la direction photo, sans oublier l'interprétation de haut vol d'une distribution d'ensemble de laquelle émerge notamment un Javier Bardem étonnant.
- LA PRESSE
Stupéfiant, c'est un peu fort, mais c'est en effet un excellent film des frères Coen. Je n'aime habituellement pas les films violents, mais la violence ne m'a pas affectée, elle n'est pas présentée de façon à toucher. Il y a un espèce de détachement et aussi, il y a tellement de sang que ça devient presque caricatural, j'avais envie de rire par bouts. C'est plus le psychopathe joué par Javier Bardem qui risque de donner des cauchemars...

2 commentaires:

Daniel Paillé a dit...

Ben là! tu vas pas nous faire le coup d'omo-érectus quand même!
Joyeuse Année et Bonne Noël quand même!
Bize

Panthère rousse a dit...

Ne t'inquiète pas Daniel, je ne vais pas disparaître. Je suis juste allée passer quelques jours chez mes parents, où il n'y a pas d'ordi.

Merveilleuse année à toi aussi et à tous mes lecteurs!