Et si c'était vrai...
J'ai commencé Et si c'était vrai... jeudi soir et je l'ai fini vendredi soir. Et j'ai même commencé la suite, Vous revoir. Attention, ça veut pas dire que j'ai trouvé ça bon. Ça se lit très vite, disons. Surtout lorsqu'on lit en diagonale de plus en plus rapide les passages de «philosopherie». J'ai trouvé ici beaucoup de commentaires (de ceux qui mettent le moins d'étoiles) qui correspondent tout à fait à mon impression.
Présentation de l'éditeur
Que penser d'une femme qui choisit le placard de votre salle de bains pour y passer ses journées? Qui s'étonne que vous puissiez la voir? Qui disparaît et reparaît à sa guise et qui prétend être plongée dans un profond coma à l'autre bout de la ville? Faut-il lui faire consulter un psychiatre? En consulter un soi-même? Ou, tout au contraire, se laisser emporter par une extravagante aventure? Et si c'était vrai? S'il était vrai qu'Arthur soit le seul homme qui puisse partager le secret de Lauren, contempler celle que personne ne voit, parler à celle que personne n'entend?
(On dirait qu'il y avait un solde de «?» le jour où cette présentation a été écrite...) Un roman très très léger. Et tout à fait invraisemblable. Non, c'est pas l'histoire de la femme dans le coma dont l'esprit se matérialise ailleurs qui me dérange. Ça, je peux très bien l'accepter pour les fins de l'histoire. Mais c'est tout le reste. Les dialogues, par exemple, notamment un enfant de 10 ans qui ne parle absolument pas comme un enfant, même un enfant précoce. Et plein de situations auxquelles on ne croit pas, entre autres un grand hôpital américain où l'on entre comme dans un moulin. En commençant le livre, j'ai eu plusieurs moments où (déformation professionnelle de traductrice), agacée, je me disais : «Mais comment il disait ça en anglais? Quelle mauvaise traduction!» avant de me rappeler que ce livre a été écrit en français par un auteur français. Je suis tout à fait d'accord avec le commentaire de divadodue, sur le site d'Amazon :
«J'ai rarement été aussi frappée par la maladresse de style d'un auteur. Celui-ci, visiblement, n'est plus qu'à moitié francophone. Les tournures de phrases américaines sont légion et m'ont écorché les yeux. Désagréable.»
Je vais sans doute passer à travers la suite (Vous revoir) très vite, La situation y est retournée, c'est le type qui est dans le coma au lieu de la femme. Ça vire en vaudeville, là où je suis rendue Pourquoi je perds mon temps à lire ça? Je pense que c'est comme demander pourquoi on se bourre de chips qu'on n'aime pas vraiment. C'est pas tellement bon, c'est mauvais pour la santé mais une fois qu'on a commencé on ne peut plus s'arrêter.
En conclusion, si vous voulez un divertissement gnangnan, à l'eau de rose, pas vraiment crédible, si vous voulez une overdose de sucre, Et si c'était vrai... est le livre qu'il vous faut. Des fois, ça fait du bien de s'abrutir... et on est tellement content après quand on lit un bon livre!
2 commentaires:
Salut PR!
J'ai, comme toi, pas trop aimé l'histoire à l'eau de rose de Lévy. Je n'ai pas lu son 2e parce que je n'ai pas apprécié le premier, trop léger.
Par contre, j'ai lu avec grand plaisir son dernier, «Les enfants de la liberté».
Et je t'encourage à faire de même, l'histoire est plus réaliste et comme c'est à moitié vrai (c'est l'histoire de son père), c'est très crédible. J'ai été très touchée de découvrir ces ados de la résistance pendant la 2e guerre.
C'était une de mes découvertes de 2007. Je ne l'ai pas lu d'un point de vu littéraire, mais plutôt avec un oeil historique, même si c'est un roman.
Sandra (celle qui sort souvent avec Fuego)
Merci Sandra, je note.
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