Portraits d'après nature
Je viens de lire un autre Jane Smiley, après Moo. Portraits d'après nature est constitué de deux longues nouvelles. J'ai trouvé la première, Un amour ordinaire, un peu «platte», la deuxième plus intéressante. Mais Jane Smiley n'est vraiment pas mon auteur préféré...
Quatrième de couverture
Dans Un amour ordinaire, après de longues années de silence, une femme se laisse aller à révéler à ses enfants, désormais adultes, ce qui a provoqué l'éclatement du noyau familial. Soudain dépossédée de son secret, elle se sentira encore plus vulnérable quand, à leur tour, ses enfants lui dévoileront certains épisodes de l'existence chaotique qu'ils ont menée loin d'elle.
Dans Portrait d'après nature, Robert Miller est un vétéran du Viêt-nam qui, pour échapper aux errements de la société de consommation, s'était bâti un petit royaume perdu en pleine nature où il croyait vivre heureux en quasi-autarcie avec sa femme et leur jeune fils. Pourtant, au fil des saisons, il voit son univers s'anéantir quand l'enfant s'attaque dans un crescendo dramatique à tout ce que possède une petite fille de sa classe.
Si Jane Smiley trace dans ces deux longues nouvelles (qui ont la force et le fini de deux courts romans) le portrait de deux êtres complexes, elle conte aussi, avec finesse et chaleur, deux histoires d'amour pas comme les autres, deux histoires de paradis perdu.
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