Nuit blanche 2008 - 1
L'année dernière, j'avais fait toute la Nuit blanche, j'avais même déjeuné au Complexe Desjardins. Mais j'étais seule. Cette année, j'étais en gang et j'ai toffé moins tard, mais je me suis beaucoup amusée. Le truc pour ne pas être déçu, c'est de choisir quelques affaires dans le programme pour démarrer, mais de rester souple et d'y aller en fonction des foules ou du hasard. Et aussi nous avons commencé très tôt, dès 18h. Nous nous sommes limités au centre-ville, où il y avait des tonnes d'activités. Ah oui, ma soirée m'a coûté 2 $, 6 $ si je compte mes deux billets de métro. Il faut dire que j'avais traîné un sandwich et des grignottes, mais nous avons pu nous sustenter gratuitement à au moins deux endroits.
Nous avons commencé par l'événement Miracolo!, où l'eau se changeait en vin au Centre de design de l'UQAM, pour la clôture de l'exposition « H2O, de nouveaux scénarios pour la survie ». Nous avons pu déguster des vins (environ 25 vins de diverses régions d'Italie, à 2 $ le verre!) et des fromages italiens (là c'était beaucoup plus limité, trois fromages seulement et pas de pain ni de biscottes), en plus de découvrir 110 œuvres de designers italiens sur le thème de l'eau.
Une tournée rapide des expositions temporaires au Musée d'art contemporain. Les meubles de Yannick Pouliot sont fascinants, en particulier un espèce de grand cercle ou plutôt de cône inversé à pente douce, capitonné et avec une structure de bois, comme un fauteuil - il aurait fallu que je prenne une photo, mais c'était interdit. Bon, voyons ce qu'en dit Nathalie Côté dans Le Soleil : « La sculpture Eastlake : intransigeant est la plus troublante du groupe. Devant cette arène de brocarts, sorte de canapé en forme de coupole renversée, on perçoit l’impossibilité de combler quelques désirs que ce soit : le meuble se ferme sur lui-même. » Remarque de Line : Il faut faire ses provisions de popcorn avant d'embarquer là-dedans, parce qu'après, on ne peut plus en sortir. C'est vrai que ça avait l'air très confortable...
Toujours au MAC, les pièces de Geoffrey Farmer auraient mérité beaucoup plus de temps que ce que nous y avons consacré (nous étions en mode butinage, trop de choses à voir en une soirée). Il faudra que j'y retourne. The Last Two Million Years, en particulier, m'a beaucoup plu. Des milliers de petites images (parfois minuscules) découpées dans une publication spéciale du Reader's Digest et collées debout sur des plate-formes. Aussi plein de bidules et machins, parsemés de Post It, dont un où figure un numéro de téléphone qui permet d'actionner l'installation sonore dans un autre coin de la salle.
Devant le MAC, une installation composée entre autres de projecteurs et d'une soufflerie envoyait vers le ciel deux colonnes de paillettes lumineuses (de la neige en fait, style poudrerie).
Il y avait aussi des flammes.
Difficile à photographier, mais j'aime quand même les images que ça donne.
Line a décidé d'ajouter sa touche artistique à l'Esplanade de la Place des Arts en faisant un ange. Elle avait l'air d'un bonhomme de neige après. Line blanche...
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