mardi 24 juillet 2007

The Worlds Within Her

The Worlds Within Her est la premier livre de Neil Bissoondath que je lis.

Présentation de l'éditeur
En s'envolant vers l'île qui l'a vue naître, Yasmin n'a qu'un but, y disperser les cendres de sa mère. Mais elle doit accepter que, là-bas, les langues se délient et les souvenirs sortent de l'ombre pour tisser l'histoire de ses parents, Indiens des Caraïbes. Son père, Vernon Ramessar, obsédé par sa carrière politique à l'heure de l'indépendance, et sa mère Shakti, une femme fière et captive de son destin. Derrière les anecdotes, les non-dits et les légendes se cache souvent une vérité trop douloureuse à dévoiler, et Yasmin comprend qu'il est impossible de remonter le temps sans se perdre un peu.

Extrait de la quatrième de couverture
Issu d'une famille originaire de l'Inde établie aux Caraïbes vers le début du siècle (il a pour oncle l'écrivain V.S. Naipaul), Neil Bissoondath fait ses études au Canada anglophone, et vit aujourd'hui au Québec dans un environnement francophone. On lui a reproché son refus des appartenances, son dédain des revendications ethniques ; il répond qu'un citoyen d'aujourd'hui n'a d'autre patrie que celle qu'il s'est choisie. Affirmation dont ses lecteurs savent qu'elle est le fruit d'un long questionnement, repris par quasi tous les héros de ses romans.

Quelques commentaires de lecteurs enthousiastes ici.

Pour ma part, j'ai beaucoup aimé ce récit de quête identitaire. Et les tous derniers mots du livre, ceux de la mère de Yasmin, qui parle à une amie :

« I am not a final product, Mrs. Livingston. I am a process. As are you. As is everyone. It is to me the most unsettling, and most reassuring, truth about what young people today call "identity". My dear, I haven't got an identity. None of us does. What a great tragedy that would be, don't you think? »

Je trouve ça encourageant comme réflexion. Personne n'a d'identité fixe, l'identité est fluide, toujours en mouvement, au fil des expériences de la vie...

1 commentaire:

Miss Patata a dit...

À lire ces lignes je me sens moins seule à me chercher :)