Traducteurs littéraires à Banff
Nicolas Dickner, qui tient la chronique Hors Champ dans Voir, parle d'une rencontre de traducteurs littéraires à laquelle il a été invité. Il passe la semaine au Banff International Literary Translation Center en compagnie d'une vingtaine de traducteurs d'un peu partout dans le monde. Voici un extrait de son article :
« Même en plein small talk, ils s'arrêtent périodiquement afin d'analyser la façon dont se déroule la discussion. Le cerveau du traducteur n'arrête jamais de travailler puisque tout, dans l'univers, est matière à traduction - depuis les gesticulations de l'interlocuteur jusqu'au goutte à goutte du robinet de la cuisine, en passant par le parcours des nuages sur le flanc de la montagne et les couinements des spermophiles (ces rongeurs paranoïaques qui infestent le campus). [...]
Je vous reparlerai plus amplement de traduction dans les prochaines semaines, pas simplement parce qu'il s'agit d'une sous-culture fascinante, mais surtout parce qu'elle synthétise certains des débats littéraires les plus importants de notre époque - en particulier pour des littératures en milieu exigu comme la nôtre.»
1 commentaire:
hi hi hi...
on le savait déjà, nous, que les traductrices étaient des personnes absolument fascinantes!
bonne journée!
Publier un commentaire