Les gens fidèles ne font pas les nouvelles
J'avais entendu parler de ce recueil de nouvelles d'une jeune auteure de Montréal, Nadine Bismuth, au moment de sa parution en 1999, il était depuis sur ma liste «à lire» et voilà que je suis tombée dessus par hasard à la bibliothèque, en traînant encore dans les «B» (pour Binchy, bien sûr). De très charmantes nouvelles, avec de l'humour et de l'ironie. Plusieurs sont écrites au «je», mais le narrateur est aussi bien une femme adulte qu'un garçon de dix ans ou un étudiant. Les commentaires ici rejoignent tout à fait mes impressions.
Voici la présentation de l'éditeur (Boréal).
Y a-t-il des gens fidèles? Qui n’a jamais trahi de sa vie?
Qu’il s’agisse de nos premières amours ou de nos plus grandes passions, de l’amour que l’on doit à ses parents ou d’une aventure d’une nuit, on a tous un jour oublié, cessé d’aimer, menti. On a tous vécu cet instant impondérable où l’amour s’éclipse ou s’évanouit à jamais. Ces nouvelles sont autant d’instantanés qui captent le moment précis où le conte de fée dérape, où la belle histoire se met à fausser, où la réalité tourne en dérision nos illusions et nos idéaux.
Nadine Bismuth donne ici une première œuvre qui révèle un étonnant tempérament d’écrivain, c’est-à-dire un ton, un regard, un coup de plume qui lui permet, au détour d’une phrase, sans jamais appuyer, de croquer un personnage, de saisir le ridicule d’une situation, de révéler le pathétique du quotidien. Elle s’y affirme déjà comme une virtuose de l’ironie et de l’humour, humour qui fait de la lecture de ces nouvelles une expérience infiniment réjouissante.
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